
C’est entendu, le sacerdoce ne constitue pas par lui-même un état de perfection, au sens officiel de l’expression. Mais n’y a t-il pas dans les cadres et la vie du clergé séculier une voie privilégiée vers la sainteté ?
Pour répondre à cette question, il y a mieux que les théories, il y a les faits, l’histoire des saints prêtres, de ceux qui se présentent sur les autels, de ceux dont la cause de béatification est en cours, comme aussi d’ailleurs de tant d’autres qui ont fait l’édification du peuple chrétien. Qu’on lise leurs biographies et on aura vite saisi combien la sainteté, même héroïque, a fleuri dans les rangs des prêtres diocésains.
C’est le moment de rappeler le mot de saint François de Sales : « Rien de si utile, rien de si beau que ces lectures, car la vie des saints est à l’Évangile ce que la musique chantée est à la musique notée. » Or, le même saint disait un jour : « Lisez l’histoire de l’Église et la vie des saints et tenez pour constant que vous ne trouverez point tant de saints en aucun ordre ni en aucune vocation qu’en celle des évêques, n’y ayant aucun état dans l’Église de Dieu qui fournisse tant de moyens de sanctification et de perfection : le meilleur moyen de faire progrès en la perfection étant d’enseigner aux autres, et par la parole, et par l’exemple, à quoi les évêques sont obligés par leur état. »
Voilà une assertion qui étonnera plus d’un lecteur ! Il faut la situer dans le contexte des années 1600, avant les nombreuses canonisations qui firent aux religieux et ensuite aux laïcs une plus large part dans le calendrier au cours des derniers siècles. Et c’est aussi un fait que beaucoup parmi les évêques venaient du clergé diocésain.
C’est bien cette grande et magnifique histoire de la sainteté sacerdotale que les séminaristes et les prêtres sont invités à s’approprier.
C’est à l’école de saints prêtres que l’on acquiert un vrai sens du prêtre, de ce qu’il est et doit être en profondeur.
C’est à l’école des saints prêtres que l’on fait grandir en soi le désir d’être un saint prêtre.
Et c’est encore à l’école des saints prêtres que cette sainteté, reçue à l’ordination, devient possible.
Connaître et aimer ses grands frères dans le sacerdoce qui sont déjà au Ciel, voilà le chemin que le séminariste est invité à prendre s’il veut acquérir cet amour effectif et affectif du sacerdoce. C’est une des conditions essentielles pour appréhender l’unique Sacerdoce de Jésus-Christ et voir comment avec son caractère, ses qualités et ses défauts, on peut représenter Jésus-Christ Tête et Pasteur.
Tel séminariste se sentira plus proche de la douceur et de la timidité du Curé d’Ars, tel autre de la fougue et de l’audace de Monsieur Vincent et tel autre de l’humour de Philippe Néri. Bref, chacun peut trouver le saint grand frère en qui il peut se projeter. Ce phénomène de la projection, plus ou moins conscient, est fondamental. Il éveille le désir de la sainteté, le rend possible et l’accompagne. Cette proximité avec les saints prêtres corrige aussi délicatement la conception que l’on se fait du prêtre à partir des modèles que l’on côtoie pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, rien de plus efficace pour stimuler notre appel à la sainteté sacerdotale que de lire une biographie de saint Vincent de Paul quand, avec ses confrères prêtres, on s’installe dans un honnête confort sacerdotal. Eh oui, les saints prêtres sont aussi là pour nous déranger et nous inquiéter et nous rappeler notre idéal sacerdotal. On pourrait dire : « Dis-moi la place que tu donnes aux saints prêtres dans ta vie, je te dirai ton désir d’être saint comme eux. »
C’est exigeant, mais Jésus ne nous a rien promis d’autre. Voilà pourquoi il semble important de remettre en valeur les caractéristiques propres de la sainteté sacerdotale par une plus grande connaissance des saints prêtres d’hier et d’aujourd’hui : lisons-les, prions-les. La connaissance conduit à l’affection et l’affection à la ressemblance non pas extérieure mais intérieure. Nos grands frères saints dans le sacerdoce attendent nos prières pour nous soutenir.
Il est bon de se rappeler, à la suite de saint Jean-Marie Vianney et de Benoît XVI, combien la prière est au cœur du ministère sacerdotal. Le prêtre est avant tout un homme de prière, l’homme de Dieu, malgré les multiples activités que sa charge pastorale lui impose. Par sa vie de prière, fondée sur la prière même de Jésus, toute son activité sacerdotale en sera transfigurée.
Dans sa lettre aux prêtres, Benoît XVI, relisant la vie du Curé d’Ars, invite les prêtres à remettre la prière au cœur de leur vie et de leur ministère.
C’est d’ailleurs un leitmotiv du Saint Père : que chaque prêtre découvre ou retrouve l’importance de la prière, voilà une des priorités que Benoît XVI s’est données.
Pourquoi ? Osons le dire. Aux prêtres volontiers sensibles à l’efficacité de l’action et facilement tentés par un dangereux activisme, combien salutaire est ce modèle de prière assidue dans une vie entièrement livrée aux besoins des âmes qu’était le Curé d’Ars.
« Ce qui nous empêche d’être saints, nous autres prêtres, disait-il, c’est le manque de réflexion. On ne rentre pas en soi-même ; on ne sait pas ce qu’on fait. C’est la réflexion, l’oraison, l’union à Dieu qu’il nous faut. »
Lui-même demeurait, au témoignage de ses contemporains, dans un état de continuelle oraison, duquel ni le poids harassant des confessions, ni ses autres charges pastorales ne le distrayaient.
Le Curé d’Ars, patron de tous les prêtres, conservait une union constante avec Dieu au milieu de sa vie excessivement occupée. Écoutons-le encore nous parler des joies et des bienfaits de la prière :« L’homme est un pauvre qui a besoin de tout demander à Dieu. » « Que d’âmes nous pouvons convertir par nos prières ! » Et il répétait : « La prière, voilà tout le bonheur de l’homme sur la terre. »
Ce bonheur, il l’a longuement goûté lui-même, tandis que son regard éclairé par la foi contemplait les mystères divins et que par l’adoration du Verbe incarné, il élevait son âme simple et pure vers la Trinité, objet suprême de son amour. Et les pèlerins qui se pressaient dans l’église d’Ars comprenaient que l’humble prêtre leur livrait quelque chose du secret de sa vie intérieure par cette exclamation fréquente :
« Être aimé de Dieu, être uni à Dieu, vivre en la présence de Dieu, vivre pour Dieu : oh ! belle vie et belle mort ! »
Tout prêtre est donc invité à se laisser convaincre, par le témoignage du Curé d’Ars, de la nécessité d’être un homme d’oraison et surtout de la possibilité de l’être, quelle que soit la charge parfois extrême du ministère. Mais il y faut une foi vive comme celle qui animait Jean-Marie Vianney et lui faisait accomplir des merveilles. « Quelle foi ! s’exclamait un de ses confrères, Il y aurait de quoi enrichir tout un diocèse. » Cette fidélité à la prière est d’ailleurs pour le prêtre un devoir personnel, dont la sagesse de l’Église a précisé dans les derniers documents plusieurs points importants, comme l’oraison mentale quotidienne, la visite au Saint Sacrement, le chapelet et l’examen de conscience.
C’est même une stricte obligation contractée envers l’Église, quand il s’agit de la récitation journalière de l’office divin. Peut-être est-ce pour avoir négligé telles de ces prescriptions que certains prêtres se sont vus livrés à l’instabilité extérieure, à l’appauvrissement intérieur, et exposés un jour sans défense aux tentations de l’existence et au découragement. Au contraire, en travaillant incessamment au bien des âmes, le Curé d’Ars ne négligeait pas la sienne. Il se sanctifiait lui-même pour être plus apte à sanctifier les autres. Avec Benoît XVI, il faut considérer comme certain que le prêtre, pour tenir dignement sa place et remplir son devoir, doit se consacrer avant tout à la prière. Plus que tout autre, il est invité à obéir au précepte du Christ : il faut prier sans cesse, précepte que saint Paul recommande avec instance : « Persévérez dans la prière, avec vigilance et dans l’action de grâce. »
Dans une homélie récente, le Pape explicite le fondement de la prière des prêtres. En contemplant le Cœur transpercé du Christ, le prêtre découvre qu’en Jésus-Christ, Prêtre, personne et mission coïncident. « Toute l’action salvifique de Jésus était et est expression de son moi filial qui, de toute éternité, se tient devant le Père dans une attitude de soumission pleine d’amour à sa volonté. » Finalement, le ministère de Jésus consiste d’abord à prier, c’est-à-dire à vivre pleinement sa relation filiale au Père pour se donner ensuite aux hommes dans l’offrande totale qui le conduira à la Croix.
Le prêtre, appelé à représenter le Christ, doit tendre à cette identification existentielle avec le Christ. La lectio divina se prolongeant dans l’oraison est l’unique chemin pour le prêtre de croître dans cette intimité avec le Christ. L’eucharistie quotidienne enflammera alors « le prêtre de cette ‘charité pastorale’ capable d’assimiler son ‘moi’ personnel à celui de Jésus Prêtre, de manière à pouvoir l’imiter dans l’auto-donation la plus complète. » Pour le prêtre, prier, c’est se laisser pleinement conquérir par le Christ. Loin d’enfermer le prêtre dans une vie spirituelle personnelle, la prière permet au prêtre de dépasser la tension inhérente à la vie sacerdotale entre le ministère et la vie spirituelle. La seule manière de vivre sereinement cette tension, c’est de prier davantage afin que la prière devienne effectivement l’âme du ministère. C’est à cette condition seulement que le prêtre peut se sanctifier dans son ministère. Comme le dit Benoît XVI, la science de l’amour qui anime toute notre pastorale ne s’apprend que dans le cœur à cœur avec le Christ.
L’attachement de l’Église latine à la règle du célibat sacerdotal est bien souvent mal compris. Pourquoi l’Église maintient-elle cette discipline ? Quel en est son fondement ? Comment des jeunes peuvent-ils aujourd’hui s’y préparer ? Voici, puisés dans le Magistère et la pratique de l’Église, quelques éléments de réponse.
L’affirmation que la pratique du célibat « n’est pas exigée par la nature du sacerdoce » (Concile Vatican II, décret Presbyterorum Ordinis n°16) a souvent été utilisée pour ne faire du célibat qu’une question purement disciplinaire. Le célibat ne serait qu’une contrainte imposée aux prêtres par l’Église latine, contrainte de plus en plus incompréhensible au vu de la mentalité actuelle et du manque de prêtres pour célébrer l’Eucharistie. Cette façon de présenter les choses, relayée par les médias, ne rend pas compte des vraies motivations de l’Église quand elle parle des « multiples convenances » du célibat avec le sacerdoce.
Mettre en valeur l’argument de la totale disponibilité à la mission comme motif du célibat fait naître rapidement des objections. Des gens mariés pourront être très disponibles et des prêtres célibataires fort peu tant ils seront préoccupés d’eux-mêmes. Le vrai fondement du célibat est ailleurs.
Il est dans la consécration de toute une vie au Christ. En effet, le prêtre annonce la Bonne Nouvelle du Royaume comme quelqu’un qui ne craint pas de sacrifier les joies du mariage et de la famille dans le but de témoigner de sa foi dans les réalités qu’on ne voit pas. Saisi par le Christ, le prêtre devient « l’homme pour les autres », tout disponible au Royaume, sans cœur partagé, capable d’accueillir la paternité dans le Christ. Le célibat n’est nullement en marge de la vie du prêtre ; il témoigne d’un Amour modelé sur l’Amour du Christ lui-même pour son Père et notre Père, son Église et notre Église et tous les hommes. Cette manière d’aimer dans et par le célibat est le langage du don de soi. Son parfait symbole est pour toujours la Croix du Christ.
Comme pour le Christ, le renoncement n’est pas premier dans le célibat. Le célibat est l’expression, le signe, la conséquence du désir de se donner. Finalement, le motif véritable et profond du célibat consacré est « le choix d’une relation personnelle plus intime et plus complète au mystère du Christ et de l’Église, pour le bien de l’humanité tout entière » (Paul VI, encyclique Sacerdotalis coelibatus, n°54).
C’est une des grandes richesses du Concile Vatican II et de la réflexion des derniers papes de ne pas présenter le célibat seulement comme une loi, mais d’abord comme un don, un charisme profondément lié à la grâce de l’appel et de l’ordination : « Parmi les conseils évangéliques, il y a en première place ce don précieux de grâce fait par le Père à certains (cf. Mt 19, 11 ; 1 Co 7,7) de se consacrer plus facilement et avec un coeur sans partage à Dieu seul dans le célibat. Cette continence parfaite à cause du royaume de Dieu a toujours été l’objet, de la part de l’Église, d’un honneur spécial, comme signe et stimulant de la charité pastorale, et comme une source particulière de fécondité spirituelle dans le monde » (Jean-Paul II, exhortation Pastores dabo vobis n°29).
Ce don de la vocation à la chasteté dans le célibat exige par conséquent une préparation adéquate : les séminaristes sont invités progressivement à recevoir un tel don pour en vivre fidèlement toute leur vie comme prêtre. Étant donné que le célibat engage tout l’être, c’est toute la personne avec ses différentes composantes qui doit être prise en compte dans cette formation au célibat. Ainsi, le célibat nécessite aussi bien une formation humaine et psychologique que spirituelle et théologique.
Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.
Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.
D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965. Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.
À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.
Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.
L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.
Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.
En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.
Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.
Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages. Renvoi à la page de ses publications.
Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.