Seminar zur Affektivität in Evron

Für die Seminaristen sind intellektuelles und spirituelles Leben zwei wichtige Säulen der Ausbildung. Aber das Ziel des Seminars ist es auch, menschlich zu wachsen. Insbesondere durch das brüderliche Leben und seit mehreren Jahren dank der „Affektivitätsseminare“, die während des Philosophie-Studiums angeboten werden. Auch in diesem Jahr konnten sich die Seminaristen aus Westfrankreich (Rennes, Orléans, Nantes und die Gemeinschaft Saint-Martin) zu einer mehrtägigen Schulung zum Thema Affektivität treffen. Eine weitere Gelegenheit, sich unter den Seminaristen zu treffen.

Etwa 40 Seminaristen aus Westfrankreich trafen sich vor einigen Wochen in Évron. Alle befinden sich im zweiten Jahr ihres Philosophiestudiums. Es ist das zweite Mal, dass sie gemeinsam an einer Sitzung zum Thema Affektivität teilnehmen, in diesem Jahr hauptsächlich zum Thema Sucht. Das Ziel ist es, den Seminaristen zu helfen, sich selbst besser kennenzulernen, durch ihre Emotionen und Wünsche. Damien erklärt: „Eigentlich sehnen wir uns alles danach, frei zu werden und deshalb ist ein Seminar zum Thema Süchte notwendig, um ein bisschen freier zu werden, um zu wachsen und von unseren ungesunden Bindungen befreit zu werden. Um dann tiefer in das spirituelle Leben einzusteigen und warum nicht auch andere zur Freiheit zu führen.“

In der Freiheit wachsen

Drei Tage lang sprachen Dr. Pauline de Vaux, Psychiaterin und Suchttherapeutin, und Dr. Jean-Marie von Sinety, Psychiater und Psychoanalytiker, abwechselnd vor den Seminaristen über Selbsthingabe, Beziehungen, Liebe, Freiheit und Süchte. Dr. de Vaux sprach vor allem über Süchte: „Meine Aufgabe ist es, den Seminaristen zu helfen, Sucht als eine existentielle, philosophische Krankheit zu verstehen, die die Menschlichkeit im Menschen verletzt, und das Geschenk der christlichen Anthropologie für uns alle zu begreifen“. Für Jérôme ist die Bilanz positiv: „Für mich war es eine große Freude, an diesem Seminar teilzunehmen, auch wenn es einen schockiert, aber ich glaube, das ist der Sinn der Sache. In diesem Sinne lässt uns die Sitzung wachsen und ich finde es toll, dass wir Werkzeuge der Humanwissenschaften haben, um in diesem Leben der Heiligkeit, zu dem wir berufen sind, Fortschritte zu machen.“

„Meine Aufgabe ist es, den Seminaristen zu helfen, Sucht als existenzielle Krankheit zu begreifen“, Pauline de Vaux.

Eine Welt voller Süchte

Diese Sitzung ist umso wichtiger, als die heutige Welt eine Welt ist, in der die Suche nach sofortigem Vergnügen die Norm ist. Es ist daher schwierig, unter diesen Bedingungen richtig aufzuwachsen, wie Pauline de Vaux erklärt: „Die Herausforderung besteht darin, dass wir eine Welt haben, die den Zugang zum Heiligen versperrt. Man muss in der Welt sein, ohne von der Welt zu sein, ohne sich von den Süchten einnehmen zu lassen, denn dann ist es viel, viel Arbeit, wieder herauszukommen. Man darf nicht damit spielen, denn wir sind nicht aus Plastik. Wir müssen aus der Allmacht herauskommen, die uns glauben lässt, dass ich jederzeit aufhören kann. Wenn man für Gott fahren will, muss man sich die Mittel dazu geben“.

„Wir sind dazu berufen, in derselben Kirche Priester zu werden“, Jerome.

Begegnung zwischen den Seminaristen

Ein weiterer interessanter Aspekt dieser Seminarwoche ist das Treffen zwischen den Priesterseminaristen. Neben dem traditionellen jährlichen Fußballturnier zwischen allen Seminaristen Frankreichs bieten die „Affektivitätsseminare“ die Gelegenheit, sich gegenseitig kennenzulernen und einen neuen Ausbildungsort zu entdecken. Jérôme bringt es jedoch auf den Punkt, wenn er sagt: „Ob man zum Diözesanpriester oder zum Priester in einer Gemeinschaft berufen ist, man ist dazu berufen, Priester in derselben Kirche zu werden, und ich finde es wichtig, dies mit anderen Brüdern aus anderen Priesterseminaren zu erleben. Das ist eine große Freude und ich danke Gott dafür!“

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.