Lectio divina pour le dimanche 22 mars

Une lectio divina est une commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposées par l’Église pour la Messe du jour.

Return of the Prodigal Son 1667-1670 Murillo

Lectio divina pour le 5ème dimanche de Carême

Avec ce cinquième dimanche de Carême, nous reprenons les austérités. Profitons des lectures de cette liturgie dominicale pour poursuivre ce que nous avons commencé d’exposer les dimanches précédents sur le mystère de la Réconciliation, sacrement aussi essentiel à notre vie chrétienne que mal compris par un grand nombre de fidèles.

Le sacrement de la Pénitence, de la Confession, de la Réconciliation n’est pas une institution de l’Eglise, au sens d’un précepte que la hiérarchie aurait imposé aux âmes comme une discipline toute extérieure à pratiquer pour être en règle avec le Dieu-Justicier. La Réconciliation n’est pas un devoir à accomplir dans un esprit de contrainte. Non, la Confession n’est pas un devoir, elle est avant tout un droit : le droit que chaque pécheur a d’accomplir la démarche d’une Madeleine, d’un Zachée, d’un Pierre, démarche tout simplement de l’enfant qui va se réconcilier avec son Père…

Christ, qui es-Tu ?

Pourquoi le sacrement de Réconciliation ne doit pas être vu comme un joug imposé par l’institution ecclésiastique, mais doit être compris comme l’acte ecclésial qui, en s’accomplissant, accomplit l’Église ?

Arrêtons notre attention sur cette première phrase de l’évangile qui semble sans lien avec le reste, à savoir la description de ces braves Grecs montant à Jérusalem pour y adorer Dieu. Ces Grecs sont des craignant-Dieu. Sans appartenir au peuple élu, ils reconnaissent en Yahvé l’Autorité suprême et le Souverain de l’univers. Ils montent à Jérusalem pour L’adorer. Cette démarche a un sens bien précis. Car pour adorer Dieu – ce que tout homme recherche même inconsciemment – il faut L’adorer en vérité, tel qu’Il est. S’il est permis en effet d’adorer Dieu n’importe où, il faut cependant L’adorer en esprit et en vérité comme le rappelle Jésus à la Samaritaine. Donc, l’adoration de Dieu est liée à la contemplation du Nom de Dieu, de ce qu’II est. Pour adorer Dieu tel qu’Il est, il faut d’abord Le contempler pour voir qui Il est. Nous avons eu l’occasion de souligner, au cours des lectios précédentes que Dieu se définit comme Libérateur. Cette libération opérée par Dieu pour le peuple juif est commémorée chaque année par le rituel de la Pâque. C’est pour cela que nos braves Grecs montent à Jérusalem à l’occasion du mémorial pascal afin d’y contempler le plus parfaitement possible la révélation de l’Être divin pour pouvoir L’adorer en esprit et en vérité, tel qu’Il se révèle : Libérateur de l’homme.

Et voilà que, probablement par simple curiosité, ils veulent voir ce Jésus dont ils ont tant entendu parler. Remarquons en passant que pour voir Jésus ces Grecs s’adressent aux apôtres, c’est-à-dire à l’Eglise dans sa dimension de sacrement de Salut, sans se douter qu’il n’y a que l’Église qui soit détentrice du Christ dans Sa présence ordinaire aux hommes !

Donc ils veulent connaître Jésus, Le voir. Et que va faire Jésus ? Il va acquiescer à leur requête, mais à Sa manière ! Il ne va pas leur dire : « Me voici, Je suis là » Non, Jésus va répondre à la curiosité par l’essentiel de la divinité, cachée cependant derrière une similitude. Il répond et se définit avec ce langage imagé qui Lui est habituel : « Si le grain de blé ne meurt, il reste seul; s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Ceci nous explique le lien caché, mais réel, entre cette introduction du passage évangélique et le discours du Christ qui semble sans rapport avec ce qui le précède. Le rapport est là et sa mise en lumière permet de mieux comprendre aussi le fond du discours christique. Ce qu’Il faut retenir donc c’est que, par l’image du grain de blé, Jésus répond à la question de l’homme en recherche de l’identité divine et Il la définit.

Le discours du grain de blé n’est pas une pieuse pensée sans finalité. C’est la révélation que Jésus fait de Lui-même en répondant à l’homme qui Lui demande qui Il est…

Dieu est le don total

Le grain de blé, c’est ce qui est petit, si petit qu’on ne le compte même pas dans sa main avant de le jeter en semence… Si petit et qui pourtant va être à l’origine de l’épi de blé, du froment, du pain, cette nourriture essentielle à l’homme ! Ainsi Jésus se révèle comme Celui qui n’est rien, qui s’efface, qui s’oublie et se donne pour nourrir l’humanité.

En se révélant ainsi, faisant du dépouillement et de l’insignifiance l’essence de Sa personne, alors Il se proclame en même temps Dieu car il n’y a que Dieu qui puisse se définir par le don total de soi. On imagine mal un Dieu qui ne soit pas Amour comme on imagine mal un amour qui puisse garder quelque chose. Plus exactement, on sent bien que l’Amour parfait ne peut être que celui qui n’est aucunement replié sur soi.

Quand donc on imagine Dieu, on doit penser : dépouillement, oubli de soi pour l’autre. Jésus se définit par l’effacement et par l’effacement Jésus déclare alors Sa divinité ! Oui, en disant aux Grecs Son insignifiance, Jésus leur révèle Sa divinité.

A la Croix Dieu révèle qu’Il est pleinement quand Il n’est plus…

Il nous faut méditer sur cette réponse de Jésus incisive, rapide mais pleine de tendresse par son contenu.

Si nous sommes attirés par cette double définition que Jésus donne de Lui-même, en tant qu’Il est Dieu et en tant qu’Il s’efface, nous allons alors chercher à voir, à toucher cette réalité d’un Dieu qui est quand Il n’est pas et qui vit par une mort à Lui-même permanente et totale. Nous n’allons pas nous contenter d’entendre Ses paroles révélatrices d’un si grand Amour, mais nous irons à la rencontre de l’acte de cet Amour infini. Car nous sommes toujours attirés par l’aimable.

L’auteur de l’Epître aux Hébreux nous indique le moment de cette mort à Lui-même de Jésus : « Il s’est soumis en tout » Le Christ accomplit, manifeste, réalise cette puissance d’effacement à la Croix. Et l’auteur sacré ajoute : « C’est parce qu’Il fut soumis en toute chose qu’Il devint pour ceux qui Lui obéissent cause de salut. » C’est donc dans cette soumission à Son Père, dans cet oubli de soi sans mesure que Jésus manifeste qu’Il est le Dieu libérateur !

D’où l’on voit le passage entre l’Ancien et le Nouveau Testament, ce Nouveau qui est nouveau sans l’être, qui accomplit l’Ancien sans le changer, mais en lui donnant son éclairage définitif. Dans l’Ancien Testament, les Grecs vont adorer Dieu à Jérusalem en tant qu’Il est libérateur. Oui, mais pourquoi Dieu me libère-t-Il ? Quel est Son intérêt ? « Qui est l’homme Seigneur pour que tu fasses cas de Lui ? » dit le psalmiste. Jésus répond, et nous entendons cette réponse dans le message du Nouveau Testament : Il me libère en me donnant Sa vie. Et pour me la donner, Il la perd en s’oubliant jusqu’à la mort de la Croix…

C’est à la Croix que nous rencontrons la réalité de Dieu en sa plénitude, la réalité de Sa vie qui est mort à Lui-même. C’est pour cela que Paul disait : « Je ne veux connaître qu’une chose, c’est Jésus et Jésus crucifié. » Tout le reste est idolâtrie.

La Réconciliation, une démarche théophanique

Cette Croix qui nous fait rencontrer Dieu, cette Croix est rendu présente, selon des modalités différentes, devant nos yeux par notre Baptême, par l’Eucharistie, par le sacrement de Réconciliation.

Le Baptême est signifié à la Croix par l’eau qui coule du côté de Jésus et qui me purifie. Lorsque je suis baptisé, je meurs avec Jésus et avec Jésus je ressuscite à l’homme nouveau. L’Eucharistie est signifiée à la Croix par le sang qui coule du côté du Christ et qui est l’expression de la vie, de l’amour, du don.

La Réconciliation, que Catherine de Sienne appelle le baptême permanent, est signifiée à la Croix par l’eau du Baptême et le sang de l’Amour. C’est ce Sang du Cœur qui, dans l’absolution, ajoute-t-elle, gicle sur le visage de l’âme. Comme nous sommes loin du formalisme juridique de nos confessions faites du bout des lèvres ! Le sacrement de la Confession est un des moments privilégiés, avec notre Baptême, avec nos Eucharisties, durant lequel nous sommes face à face avec Dieu tel qu’Il est en vérité : libérateur de l’homme par le don de Sa vie !

Le sacrement de la Réconciliation n’est pas, avant tout, une démarche que je fais pour moi, une démarche qui me fait me connaître psychologiquement, subjectivement. C’est une démarche théophanique que je fais pour rencontrer Dieu en esprit et en vérité, dans Son dépouillement, dans Son amour. Pour pouvoir ensuite m’unir à Lui dans la contemplation pure de ce qu’Il est, comme les Grecs qui montaient à Jérusalem.

Le pardon est la plus grande mort à soi

Celui qui ne participe pas au Baptême, à l’Eucharistie et au sacrement de la Réconciliation ne peut pas connaître Dieu : son adoration ne peut être alors en esprit et en vérité : « Vous adorez quelqu’un que vous ne connaissez pas. » disait Jésus à la Samaritaine.

Si nous n’allons pas au sacrement de la Réconciliation nous ne pouvons pas connaître véritablement et en profondeur le mystère de Dieu parce que nous ne saisissons pas, par ce toucher de la Croix, par ce toucher de Son Sang, la hauteur, la profondeur, la largeur de Son Amour… Et nous ne sommes alors que des sépulcres blanchis : non que nous soyons des hypocrites cachant nos péchés, mais parce que nous adorons quelqu’un que nous ne connaissons pas.

La Réconciliation, c’est vraiment la Croix qui se montre à moi, la réalité de la vie de Dieu dans ce qu’elle a de plus tangible. Parce que c’est là que, encore et toujours, Dieu s’efface et meurt physiquement en Jésus, à travers la présence sacramentelle du Sacrifice.

Parce que c’est là aussi que Dieu meurt mystiquement car le pardon est la plus grande mort à soi-même. Jésus meurt à chacune de nos confessions par le péché entendu, et Il meurt aussi à chacune de nos confessions par le péché pardonné. Il n’y a pas de plus grand dépouillement que de pardonner à quelqu’un car on oublie ce que l’on a reçu comme injure et crachat. Tout cela Dieu l’oublie : Dieu oublie Sa vie, Dieu s’oublie Lui-même. En Jésus, Dieu meurt en me pardonnant pour ressusciter en mon âme. Ce n’est pas par goût de la mort que Dieu se laisse clouer sur la Croix à chacune de nos confessions ! Si Dieu meurt sur la Croix en Jésus, c’est pour ressusciter dans mon âme de pénitent qui retrouve ainsi l’état de grâce de l’enfance divine !

Dans la confession c’est l’Église qui s’accomplit…

C’est pour cette raison qu’il nous faut pratiquer le sacrement de la Réconciliation : pour voir, toucher, palper à travers l’intimité du dialogue avec Jésus, la profondeur de Son amour. S’apercevoir jusqu’où Il est allé et va encore pour ramener à Lui, le Bon Pasteur, la brebis malade, perdue…

Non, la Confession n’est pas une institution de précepte qu’il faut accomplir pour être en règle avec l’Eglise. La Confession est au contraire le centre et le cœur de ma vie puisque c’est l’acte ecclésial s’accomplissant et accomplissant l’Église, faisant ressortir à chaque absolution un peu plus de sainteté dans la communion du Corps des saints…

Mgr Jean-Marie LE GALL, Aumônier catholique H.I.A Percy, Clamart

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.