Lectio divina pour la Solennité de Pentecôte

Ac.2, 1-11 Rm.8, 8-17 Jn.14, 15-16.23-26

L’ESPRIT-SAINT EST PERE DE CES PAUVRES À QUI IL DONNE DE CRIER ABBA !

Après cinquante jours d’action de grâce dans la joie du Temps Pascal, cinquante jours de réflexion, de gestation, l’Église apparaît enfin à la lumière du monde et elle apparaît comme la lumière du monde, pour reprendre l’expression d’un décret du Concile : Lumen Gentium. Oui, le fruit de la croix, c’est l’Église, la vie transmise par Jésus sur le gibet d’infamie, c’est la vie de l’Esprit, âme de l’Église. La Pentecôte est l’anniversaire de la naissance de l’Église si mystérieuse, autant qu’est mystérieuse la personne de Jésus… Parce que l’Église ne se réduit pas, nous le savons bien, au décorum, au visible, aux pierres… C’est nous, les chrétiens, qui sommes les véritables pierres vivantes, construction de l’édifice, de même que dans la nature visible de Jésus, il y avait la Personne du Fils de Dieu.

L’Église, sacrement de salut…

Comme Jésus, l’Église est un mystère. Comme un sacrement, elle est une réalité divine cachée et contenue dans une enveloppe visibleIl nous faut aujourd’hui réfléchir à ce trésor qu’est l’Église « sacrement de salut », c’est-à-dire finalement réfléchir à notre propre trésor que nous avons du mal à voir à l’intérieur de notre âme tant nous sommes préoccupés des choses du monde.

Depuis notre Baptême, nous appartenons au corps de l’Église, nous sommes l’Église ! Lors donc que nous réfléchissons sur le mystère de l’Église, nous réfléchissons sur notre propre mystère. Nous allons contempler, dans cette journée de Pentecôte, l’être surnaturel le plus intime et le plus essentiel à nous-mêmes, le plus profond, celui qui marque le plus notre vie d’homme, de femme. Prenons le temps de réfléchir à cet être surnaturel de baptisé qui nous fait appartenir à l’Église, mais pas comme on appartient à un parti, car notre appartenance à l’Église est beaucoup plus profonde !

« Vous êtes un temple de Dieu et l’Esprit habite en vous… »

Savons-nous par exemple que nous sommes le temple du Saint-Esprit ? Eh oui ! … Puisque nous appartenons à l’Église, puisque nous sommes l’Église, lorsque nous sommes en état de grâce, lorsque cette appartenance est la plus totale possible, notre âme est investie de ce qui fait l’âme de l’Église : l’Esprit-Saint qui vient diffuser, prolonger l’œuvre rédemptrice du Fils, résumant en même temps toute la Vie de Dieu puisque cet Esprit-Saint, c’est l’Esprit d’Amour qui unit le Père et le Fils.

« Dieu est Amour » nous dit Jean. C’est vrai que Dieu nous a tout donné dans Son Fils Bien-aimé, mais c’est aussi vrai qu’Il nous donne toute Sa vie dans Son Esprit qui est Don. Et puisque nous sommes d’Église, notre âme est investie de cette troisième Personne de la Trinité, Baiser entre le Père et le Fils, Baiser réciproque du Père vers le Fils et du Fils vers le Père, Amour et Vérité, Lumière, Consolation…

« Celui qui s’unit au Seigneur n’est avec Lui qu’un seul esprit. »

Nous savons que cet Esprit qui nous est donné est Celui-là même qui a investi l’âme du Christquand le Verbe se fit chair : « L’Esprit Saint te couvrira de Son ombre. » Jésus Lui-même dans la synagogue de Nazareth rappelle que l’Esprit-Saint L’a consacré pour apporter la Bonne Nouvelle, pour évangéliser les pauvres, pour rendre la joie aux affligés.

L’Energie de Dieu qui nous est donnée par notre Baptême, qui nous est redonnée dans le sacrement de la Réconciliation, qui investit plus profondément encore notre âme à chaque Eucharistie, dans la mesure où nous croyons à ce que nous faisons, cette Force, c’est la « Force que Dieu a déployée en la personne du Christ » écrira Paul aux Éphésiens.

Si nous sommes investis de cette Puissance Divine qui a investi Jésus lui-même, nous sommes, comme le rappelle Saint Paul, configurés au Fils de Dieu, configurés à cet « être filial » qu’Il a reçu et vécu en plénitude par nature -parce que c’est le Fils qui est dans le sein du Père-, et auquel nous pouvons être associés par grâce ! D’où l’assertion du Prologue de Jean : « A ceux qui croient en Lui, Il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu. »

C’est l’Esprit-Saint reçu au Baptême et dans chaque Communion, qui me configure au Christ, qui me fait Lui appartenir, qui m’associe substantiellement à tel point que rien ne peut me séparer de cet Amour de Jésus dira Paul, -sauf mon péché-, Amour qui m’associe à cet « être filial. » Voilà qui donne toute son extension, en même temps que son sens profond, au mystère du Verbe fait chair…

« Le Père vous aime car vous m’avez aimé… »

Méditons bien sur cette conséquence : si nous sommes configurés au Christ, c’est-à-dire au Fils de Dieu par nature, si notre misère, notre humanité, nos faiblesses, appartiennent à cet « être filial », alors nous sommes objet de l’Amour de Dieu le Père comme Son Fils, fut l’objet de Son Amour ! Lorsque le Père nous regarde, lorsqu’Il voit notre âme investie de cet Esprit d’Amour qui a investi l’âme de Son Fils, Il nous aime comme Il a aimé Son Fils. Jésus le dit dans Son testament spirituel : « Tu les as aimés comme Tu m’as aimé. »

Voilà que l’homme découvre une dimension nouvelle et essentielle à sa vie humaine. Il n’est plus la seule petite fourmi perdue dans l’Univers, entre les deux infinis -le petit et le grand-, élément mêlé dans les guerres, les haines, les famines, essayant de se sauver dans des bonheurs et des joies plus ou moins légitimes… Il est d’abord, et essentiellement depuis la Croix qui a donné la Vie, objet d’Amour de Dieu son Père, qui dit à chacun et à chacune d’entre nous comme Il a dit à Son Fils : « Tu es mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute ma complaisance. »

Voilà ce que nous devrions méditer à l’occasion de Pentecôte où l’Esprit Saint est descendu dans l’Église qu’Il a saisie, a modelée, a vivifiée, a formée. De même que l’âme est la forme substantielle de l’homme, l’Esprit descend dans l’Église pour être sa Forme et la vivifier… Donc nous vivifier au même titre qu’Il vivifia le Christ !

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »

C’est vrai que l’Esprit-Saint est Père des pauvres, comme le chante la Liturgie de Pentecôte. Père de ces pauvres psychologiques et charnels, si fragiles devant la maladie et la mort, pauvres hommes, pauvres femmes, à l’espérance de vie si brève, si sujets aux aléas, et de la nature et de nos propres haines.

Pour nous les pauvres, l’Esprit-Saint est Père des pauvres parce qu’Il nous confère cette adoption filiale qui nous unit à Jésus le Pauvre et grâce à laquelle le Père ne peut plus voir l’homme sans voir Son Fils. Quelle merveille !

Mais savons-nous aussi que l’Esprit-Saint, non seulement nous configure à l’« être filial » de Jésus, mais qu’Il nous configure aussi à la Vie du Christ ?

Jésus dit dans l’Évangile : « Celui qui m’aime, –c’est-à-dire celui qui use de cet Esprit, de cette Force qui est dans son âme-, celui-là gardera ma Parole », c’est-à-dire ne péchera pas. C’est l’Esprit-Saint qui m’est donné dans le Baptême et qui m’est redonné à chaque Confession comme à chaque Communion, qui m’aide à tuer en moi le désordre du péché, comme dit Paul. Ce qui me semble impossible, et ce qui est vraiment impossible pour l’homme, est possible à Dieu. Ce n’est pas ma seule volonté, ce n’est pas ma seule intelligence, ce n’est pas ma seule capacité, mes qualités humaines qui me permettraient de vivre de ce Don de Dieu, mais c’est l’Esprit Lui-même qui me permet en investissant mon cœur, en investissant mon esprit, en investissant mon corps, de vivre, d’agir, comme le Fils de Dieu a vécu, a agi sur la terre « en passant et en faisant le bien » !

Si je me laisse guider par l’Esprit de Dieu, si je me laisse guider par cette Force du Don, par ce Baiser entre le Père et le Fils, Baiser qui est en moi et que je possède, je peux effectivement vivre l’Évangile, vivre les Béatitudes… Je peux réellement vivre ce commandement nouveau donné par le Fils lui-même : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » !

« Je vous enverrai l’Esprit qui console »

N’est-ce pas merveilleux de savoir que non seulement par cette présence de l’Esprit Saint, je suis aimé de Dieu, je suis l’objet d’Amour de Son Père, de mon Père, comme Il a aimé Son Fils, mais que je peux aussi rendre cet Amour, retourner cet Amour comme le Fils a retourné l’Amour à Son Père ?

C’est pour cela que l’Esprit Saint est Consolateur des hommes. Il n’est pas Consolateur de choses tangibles, de choses matérielles. Il est Consolateur parce qu’Il me fait comprendre et contempler que je suis aimé de Dieu, que je peux aimer Dieu, et qu’enfin, comme ultime conséquence de ce double amour qui vient en moi et qui surgit de moi, je peux faire aimer l’Amour. N’est-ce pas finalement le désir de tout homme que de se savoir aimé, que de pouvoir répondre à l’amour, que de pouvoir attirer ceux qu’il aime, ses amis, sa famille, son prochain dans cette communion amoureuse, amicale, qui plus est, lorsque c’est la communion de Dieu ?

« Je vous enverrai l’Esprit qui console » : l’Esprit Consolateur qui vous fera découvrir que vous êtes aimés de Mon Père comme Il M’aime, et que vous pourrez aimer Mon Père qui est votre Père comme Je L’ai aimé, jusqu’à donner votre vie pour Lui et pour les autres !

Voilà quelques réflexions pour nous aider à comprendre, à méditer, à vivre et à rendre grâce pour notre être surnaturel, invisible, intime, essentiel, qui fait de nous, non seulement des hommes, des femmes, mais des enfants de Dieu, Ses héritiers qui peuvent, s’ils vivent vraiment de cet Esprit, en toute vérité dire à ce Dieu : Abba ! Pater !

Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

Retrouvez la Lectio divina quotidienne de Mgr Le Gall sur X : @mgrjmlegall

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.