Lectio divina – 33ème Dimanche Ordinaire – Année B

Dn.12, 1-3 Héb.10, 11-18 Mc.13, 24-32

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

A l’approche de la clôture de notre année liturgique qui s’achèvera dimanche prochain par la célébration du Christ-Roi, l’Église nous fait méditer sur la fin du monde. Pour ce faire elle nous donne, sur ce moment mystérieux qui nous fait peur, quelques vérités essentielles.

« Jésus, le Premier d’une multitude de frères ! »

Par exemple Jésus nous dit : « Le Fils de l’homme est proche, Il est à votre porte. » Nous pouvons en tirer deux points.

Voici le premier : De même que le Fils de l’homme, le Verbe, la deuxième personne de la Trinité, a été l’instrument de la Création opérée par le Père (en quelque sorte Il est l’Alpha, le commencement), de même le Fils de l’homme est Celui vers qui tend toute la Création (en quelque sorte l’Oméga). Parce qu’Il est au principe, Il est aussi à l’achèvement, pour que toute chose trouve en Lui, qui est l’origine, sa plénitude, son accomplissement.

Deuxième point : Alors qu’Il a été l’instrument de notre création, le Verbe en a été aussi le modèle, l’icône. Il en sera de même pour la re-création qui a commencé dans la nuit pascale et qui s’achèvera à la fin des temps. Le Verbe est, reste le Prototype, le Premier d’une multitude de frères, qu’il faut suivre, auquel il faut se conformer.

C’est à l’aune de Sa Parole que nous serons pesés

Aussi est-ce le Christ, et plus exactement comme Il le dit Lui-même : Sa Parole (Parole qui Le définit car Il est Parole de Dieu, et que cette Parole s’est incarnée en des paroles humaines), aussi ce sera le Christ, ou plus exactement Sa Parole qui nous jugera. C’est à la mesure de Sa Parole que nous serons mesurés en fonction de notre conformité plus ou moins grande, de notre familiarité plus ou moins profonde, avec ce Prototype ; et en conséquence admis, ou non, à entrer dans la salle des noces, cette salle du festin dont il nous est parlé dans l’Évangile lorsque Jésus enseigne Ses apôtres sur la fin des temps.

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Il est important d’insister sur ce point quelquefois oublié : le Christ, en quelque sorte, exercera Son sacerdoce à ce moment. Le sacerdoce, nous rappelle l’épître aux Hébreux, est cette fonction qui consiste à mettre en relation l’homme et Dieu. Or le grand prêtre parfait, c’est le Christ à la Croix.

Jésus est grand prêtre pour l’Éternité !

Il est vrai que, bien souvent, nous réduisons le rôle sacerdotal du Christ à cet instant de la Croix alors qu’il s’étend dans l’éternité, qu’Il continue à intercéder pour nous. C’est à ce moment-là, précis, l’heure du jugement, qu’Il pourra exercer Son sacerdoce en plénitude puisqu’Il nous mettra définitivement en face de Son Père ! Il mettra définitivement en relation éternelle avec le Père tous ceux qui, nous dit l’épître aux Hébreux, auront accepté de recevoir de Lui la sainteté. C’est à ce moment-là effectivement que s’établira parfaitement la relation entre l’âme et Dieu à travers la fonction sacerdotale de Jésus-Christ.

« Le Fils de l’homme est proche, Il est à votre porte. »

Ce moment de la fin du monde est en quelque sorte anticipé pour chacun de nous à un autre instant : l’heure de notre mort. D’où la précision de Jésus : « Le Fils de l’homme sera proche, Il sera à votre porte. » A la porte de chacun à cette heure bien précise où, le temps s’arrêtant pour celui qui meurt, (‘celui qui passe’ comme dit l’expression populaire exprimant bien ce passage à la vie éternelle, notre pâque), nous devenons incapables de poser un acte moral, et donc incapables de mériter ou de démériter. C’est dire qu’à l’heure de notre mort (comme nous le prions dans le Je vous salue Marie), à l’heure de cette pâque, nous sommes fixés pour l’éternité : dans un acte de refus, ou de plus ou moins grande familiarité avec Dieu, ou de communion parfaite avec Dieu.

« Réjouis-toi serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton Maître ! »

Nous savons que le Fils de l’homme ne nous donne pas la date de cette pâque. Il ne la connaît pas Lui-même et le Père ne la Lui révèle pas. Pourquoi ? Pour nous surprendre méchamment, comme l’on cherche à prendre en faute simplement, quelqu’un que l’on n’aime pas ?

Pas du tout ! C’est bien au contraire ainsi que l’Évangile nous le rabâche : pour que nous soyons vigilants, pour que nous gardions nos lampes allumées, pour que nous soyons prêts, pour que nous travaillions sans cesse au service du Seigneur… En un mot, pour que, lorsque le Seigneur frappera à notre porte au moment de notre mort, Il nous trouve en état de service et qu’Il puisse nous dire, comme Jésus le déclare : « Réjouis-toi serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton Maître ! »

« C’est dans la persévérance que vous sauverez votre âme. »

Alors pour rester justement vigilants, sur nos gardes, pour rester en état de service, pour faire en sorte que lorsque le Seigneur arrivera, Il nous trouve au travail et, selon l’expression de Jésus, Il se mette alors à nous servir, en nous donnant d’entrer dans la maison de Son Père, la liturgie de ce jour nous donne trois éléments essentiels.

Le premier que nous trouvons dans la Collecte, c’est la fidélité. Nous avons demandé dans la Collecte, d’« être établis dans la fidélité. »

La fidélité, c’est la foi qui dure dans le temps. Il ne s’agit pas seulement d’être baptisés : il s’agit de vivre en baptisés ! Il s’agit d’être toujours attentifs à mettre en œuvre notre engagement baptismal. La fidélité, c’est la persévérance dans l’Évangile, jour après jour, minute après minute, seconde après seconde ; cette persévérance dont Jésus nous dit Lui-même qu’elle sauvera notre âme. C’est le premier point.

« Marche en ma présence et sois parfait ! »

Le deuxième élément, c’est la prière. De nécessité absolue, rien que déjà pour demander cette fidélité comme nous l’avons fait en priant dans la Collecte ! Car être fidèle à Dieu est une grâce que l’on doit demander.

La prière c’est un état, c’est un mode d’être : être en union avec Dieu. La prière, c’est un mode d’être qui consiste à garder constamment dans notre cœur le souvenir de Dieu. Il ne s’agit pas de rabâcher, de faire acte de présence physique, il s’agit de faire acte de présence intérieure, spirituelle, fondamentale : garder en soi le souvenir de Dieu comme l’époux garde en lui le souvenir de sa femme, de ses enfants, ou l’ami garde en lui le souvenir de son ami. En un mot la vraie prière ne peut être que la prière du cœur !

La prière devient alors aussi un mode d’agir. L’Écriture la définit comme une marche constante en présence de Dieu. « Coram Deo intus ambulantes,… Marche en ma présence et sois parfait… » Marche constamment devant moi, c’est-à-dire : Fais toute chose en sachant que Je suis en toi, que Je te vois, que Je t’écoute et que Je t’aime. C’est le vivre pour toi que nous prierons dans la Prière sur les Offrandes !

Vivre pour Dieu n’est pas difficile. Il ne s’agit pas de faire de grandes choses exceptionnelles qui sont réservées à certaines personnalités, certains caractères trempés, certaines vocations bien particulières dans l’Église. Il s’agit de faire toutes choses, de la plus simple à la plus difficultueuse, de la plus basse à la plus élevée, de la plus cordiale à la plus professionnelle ou automatique, faire toutes choses en sachant que Dieu est en moi, qu’Il me voit, qu’Il m’écoute et qu’Il m’aime.

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »

Et le troisième élément que la liturgie de ce jour nous donne pour nous faire demeurer en état service et de vigilance, c’est bien entendu la charité.

Nous en parlerons dans la Postcommunion de cette charité reçue dans l’Eucharistie. Curieusement, nous voyons qu’elle vient en dernier. Mais c’est logique parce qu’elle dépend du veiller et prier !

Pardonnez-moi, mais n’est pas charitable qui veut ; ce n’est pas vrai ! On peut être gentil, aimable, philanthrope ; on peut être de service, dévoué, mais on n’est pas charitable comme cela, naturellement… Parce que la charité c’est la vie même de Dieu, donc il faut être uni à Dieu pour pouvoir « transpirer » cette vie ; pour pouvoir agir suivant Son mode de vie à Lui, bien particulier, et qui est l’Amour ! C’est dans la mesure où, dans la prière je reste uni à Lui, qu’effectivement je peux ensuite appliquer ce commandement du Christ : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »

« Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande… »

Pour reprendre la phrase de saint Paul, « que nous mourions ou que nous vivions, nous sommes au Seigneur. »

C’est vrai, c’est ce qu’il faut faire. Lorsque dans la prière, grâce à la prière, je persévère dans mon engagement baptismal, lorsque dans la prière je demeure en Lui qui est Amour, alors effectivement je peux vivre de cet Amour et je suis, me dit Jésus, reconnu comme un disciple : « A ceci tous reconnaitront que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres. »

Alors pour ces âmes de disciples, lorsque la pâque arrive, la mort n’est pas une fin mais c’est une entrée dans la vie, ainsi que le chantait Thérèse de l’Enfant Jésus. C’est une entrée dans la maison du Père. Nous devenons Ses amis. Car souvenez-vous de ce que dit Jésus : « Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande… »

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.