Lectio divina – 26ème Dimanche Ordinaire – Année B

Nb 11, 25-29 Jc. 5, 1-6 Mc. 9, 38-48

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Nous poursuivons, avec des textes particulièrement riches, l’analyse commencée dimanche dernier : analyse du Royaume de Dieu et de tous ceux qui lui appartiennent : Dieu d’abord, l’homme, puis l’Eglise.

Commençons par réfléchir sur la Collecte qui donne la direction de ce 26ème dimanche. Dans cette prière, en effet, nous reconnaissons que c’est par Sa patience et Sa miséricorde que Dieu manifeste Sa puissance.

« Si donc le Fils vous libère vous serez vraiment libres… »

Quoiqu’on en dise, et à cause d’une formation peut-être mal perçue, mal reçue, nous faisons trop souvent de Dieu un roi qui limite notre liberté : il faut aller à la messe, et qui exige un certain comportement : il faut donner aux pauvres… Il faut… : en un mot, Dieu est un roi qui écrase l’homme.

Alors qu’au contraire, Dieu se dévoile comme quelqu’un qui donne, et qui donne ce qu’il y a de plus précieux dans l’univers puisqu’Il donne la liberté ! Et c’est bien cela qui montre Sa puissance !  Car il est aussi difficile de donner la liberté à quelqu’un que de le créer !

Il nous faut revenir à cet épisode de la libération du peuple juif de la servitude de l’Égypte qui est pleine de signification à cet égard. La preuve en est que son mémorial deviendra le mémorial de la Pâque du Christ, événement de l’Histoire…

Or pouvons-nous penser que Dieu libérerait l’homme (comme Il a libéré Israël de l’esclavage des Égyptiens) pour le faire retomber dans un autre esclavage qui serait l’esclavage de Dieu ?

Si Yahvé libère de cet esclavage des Égyptiens, signe de l’esclavage de l’homme par l’homme (pas tant au sens politique ou social qu’au sens philosophique c’est-à-dire que je suis esclave de par mon humanité mauvaise), c’est pour me donner la liberté.

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Si le Christ nous a libérés c’est pour que nous restions vraiment libres… »

Dieu vient pour me libérer, pour me donner une liberté.

Dieu me propose de Le suivre, Lui qui est L’infiniment libre, c’est-à-dire L’infiniment dépouillé de Lui-même, l’infiniment donné… Et Il me propose de Le suivre pour aller ainsi à la conquête de ma liberté.

Ce qui me rend esclave, c’est mon bien, c’est ma possession matérielle ou morale, c’est la richesse de moi-même. Si Dieu est infiniment libre, c’est justement parce qu’Il est infiniment tourné vers l’autre : le Père vers le Fils et le Fils vers le Père. Or, ce que Dieu nous donne, c’est toujours la participation de Sa vie. Lorsque Dieu nous propose de nous libérer, Il nous propose de participer à Sa liberté divine : « Soyez saints comme Je Suis Saint. »

En effet, qu’est-ce que la Sainteté de Dieu si ce n’est justement cette liberté que Dieu a d’aimer infiniment, avec une patience qui ne se reprend jamais ? Dieu me dit et Jésus le répétera : « Soyez libres comme Je suis libre. » Participez à ma liberté infinie !

« Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa… »

Lorsque l’homme se fie à son propre jugement pour décider quels sont les moyens qu’il faut utiliser pour retrouver sa liberté, il retombe fatalement dans l’esclavage de l’Égypte.

Si l’homme, au contraire, s’abandonne librement à la liberté de Dieu, c’est-à-dire s’il se jette dans les bras de Dieu, s’il fait confiance en Dieu plus qu’en lui-même pour partir avec Dieu à la conquête de sa liberté, alors, il construit sa personne à l’image de Dieu. Alors, il devient effectivement libre comme Dieu. Il jouit de ce don que Dieu lui a fait d’être à Son image : libre totalement !

Il faut arriver à comprendre ce langage de Dieu qui est pourtant simple puisqu’il est imagé, d’autant que ce langage, s’est réalisé dans l’Histoire du Salut par cette libération de la servitude de l’Égypte comme nous venons de le rappeler.

« Le Père vous donnera l’Esprit de vérité pour qu’il soit avec vous à jamais… »

Il faut faire confiance au mode d’emploi de Dieu pour que l’homme puisse conquérir cette liberté. Et en particulier, il faut faire confiance à Dieu dans les moyens et les réalités des personnes qu’Il veut utiliser pour cette conquête de la liberté, pour l’extension de ce royaume de liberté qui est le Royaume de Dieu.

Et c’est le sens de l’Évangile.

Faire confiance d’abord, parce que l’Esprit qui est la réalité vivifiante, répandant la Bonne Nouvelle du Salut (comme nous le rappelle la première lecture avec Moïse) est le don de Dieu. L’Esprit Saint est même le Dieu Bon, le Dieu Cadeau : c’est le Fils qui se tourne vers le Père et le Père qui se tourne vers le Fils !

Pour cette simple raison donc que l’Esprit de Dieu est donné, il m’est interdit de m’approprier ma mission, et d’en être jaloux, comme l’ont été les apôtres à la suite des compagnons de Moïse.

« Tous nous avons été désaltérés par le même Esprit… »

La deuxième raison est que l’Esprit est diffusé dans toute l’Église puisque « l’Amour de Dieu est diffusé » dans le cœur de l’homme à son Baptême.

L’Esprit est l’âme de toute l’Église. Ce qui fait de l’Église toute entière une réalité charismatique, c’est-à-dire orientée vers l’extension de la Bonne Nouvelle du Salut, et donc de la liberté de l’homme.

Nous ne devons pas réagir comme les apôtres disant à Jésus : « Il y en a un qui a chassé un démon en ton Nom, et nous avons essayé de l’en empêcher. » Jésus redresse le raisonnement des apôtres et les empêche d’être jaloux en disant : « Qui n’est pas contre moi, qui n’est pas contre nous (englobant l’Église) est pour nous. »

Et quel est celui qui, de manière définitive serait contre le Christ ? Le diable ! Il n’y a que Satan qui soit définitivement contre le Christ ! Ce qui fait que tous les autres, toutes ces personnes que Jésus emploie à travers Son Église universelle pour répandre la Bonne Nouvelle et la liberté de Dieu, prêtres et laïcs, toutes ces personnes (qui ne sont pas forcément explicitement missionnaires et qui ne sont pas forcément exemplaires !), doivent pourtant être regardées comme Dieu nous regarde nous-même avec cette patience infinie, et cette même miséricorde qui ne se reprend pas.

Nous savons bien que nous rejetons très fréquemment celui qui est envoyé par l’Église parce qu’il n’est pas exemplaire. Non pas par rapport à l’Évangile, mais trop souvent par rapport à notre propre point de vue, à ce que nous pensons de l’Église, à ce que nous pensons de la vérité, à ce que nous pensons de l’action apostolique…

Eh bien Jésus nous dit : « Qui n’est pas contre nous est pour nous » donc, tous ces hommes, toutes ces femmes toute cette pâte humaine qui est là pour servir à l’extension de la liberté, tu dois la respecter, tu dois la regarder avec patience, tu dois la supporter avec amour…

« Malheur à celui par qui le scandale arrive ! »

Cela dit, la réaction des apôtres doit nous faire réfléchir sur ce que les gens peuvent dire ou penser de nous, baptisés, qui sommes normalement les témoins de l’Évangile !

Comme Moïse, nous sommes une lampe qui ne doit pas être mise sous le boisseau, mais à laquelle au contraire Jésus désire allumer 70 autres lampes (c’est le chiffre de la plénitude) sans pour autant que la nôtre s’éteigne !

Et il nous en faut de la force, il nous en faut de la charité, il nous en faut de la foi pour pouvoir transmettre sans peine, pour pouvoir donner l’eau divine qui coule de notre sein, sans nous vider nous-mêmes, sans fatiguer, sans désespérer ! Il en faut de la lumière pour pouvoir la répandre sans s’éteindre !

Ne sommes-nous pas, au contraire de Moïse, non pas des lampes, mais de pauvres loupiotes ? Est-ce que notre lumière n’est pas même quelquefois ténèbres au point de devenir inutile, voire contre-productive, dans l’œuvre missionnaire que nous menons ? Au point même de créer ce scandale qui fait frémir Jésus : « Malheur à celui par qui le scandale arrive ! » pour un de ces petits, pauvres, misérables, pécheurs qui croient en Moi ?

Notons que c’est la seule fois où cette proposition « en » est citée dans l’Évangile synoptique. Elle signifie donc que ces petits non seulement croient à Dieu, croient Dieu, mais qu’ils croient en Dieu, c’est-à-dire qu’ils viennent à Lui et adhèrent de tout leur cœur… Tous ces gens sont peut-être des marginaux de l’Église, des non pratiquants, des personnes qui ne sont pas véritablement engagées, mais qui dans leur cœur croient en Jésus, croient au Ciel, croient en l’intervention des Saints, croient en Notre Dame et sont scandalisés à cause de mon manque de témoignage, à cause de mes incohérences, à cause de mes mesquineries !…

« Si ton pied t’entraîne au péché, coupe-le… »

Combien de fois, nous le savons, nous entendons cette réflexion : -Ah, c’est çà être chrétien ! Eh bien, ils feraient mieux d’aller moins à la messe, et d’être plus gentils ! Ah, ils feraient mieux de communier moins souvent et d’être moins injustes, d’être moins médisants ! C’est vrai pour les prêtres, c’est vrai pour les laïcs, combien de, fois nous entendons cela !

Il est vrai que, quelquefois, c’est une excuse facile… Mais il n’y a pas de fumée sans feu et c’est pour cela que Jésus emploie ce dur langage : « Il vaut mieux rentrer borgne dans le royaume des cieux que de rentrer avec un œil impur, un œil faux. Il vaut mieux rentrer manchot que de rentrer avec un bras mauvais, un bras voleur… »

 Cela veut dire que, dès qu’il y a une part en nous de fausseté, d’incohérence par rapport à l’Évangile, toute notre personne, peu à peu, devient fausse. Nous ne devons pas raisonner vis-à-vis de nous comme nous raisonnons vis-à-vis des autres : si dans l’autre il y a une parcelle de vérité, nous devons sauvegarder ce bien avec patience et indulgence. En revanche, nous savons que s’il y a en nous une parcelle de mal, nous serons tout de suite jugés comme des hypocrites, comme des médiocres, comme des menteurs ou tout simplement comme des personnes incohérentes et non crédibles.

Voilà pourquoi Jésus s’est permis d’employer un langage si violent : pour défendre l’extension de Son Royaume.

Et nous les témoins, s’il y a quelque chose en nous qui ne correspond pas à l’Évangile, allons le brûler au sacrement de la réconciliation ! Allons l’avouer et demandons à la grâce de purifier notre âme afin que nous puissions mieux aider le règne de Dieu à s’étendre, c’est-à-dire finalement que nous aidions l’homme, tous les hommes, à conquérir véritablement leur liberté intérieure !

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.