Lectio divina – 5ème dimanche de Pâques

Act.9, 26-31 1Jn.3, 18-24 Jn.15, 1-8

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Après le concept du Pasteur, emprunté par Jésus à l’Ancien Testament, voici celui de la Vigne. Dans l’Ancien Testament, la vigne, c’est le peuple élu, celui qui est choyé par Dieu. C’est la propriété de Dieu, ce qui Lui appartient. Plus encore : c’est Son trésor… Mais voilà que Jésus, dans le discours après la Cène lu dans la Liturgie, nous dit : « Moi, je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. »

« Moi, je suis la vraie vigne… »

« Moi, je suis… » Comme pour le Bon Pasteur, parce qu’Il est Dieu, Jésus peut reprendre l’expression de la révélation de Yahvé à Moïse : « Je Suis Celui qui suis. » Et ce Dieu qui nous parle se définit comme la vigne véritable. Forcément : tout dans la création est vestige. L’homme, lui, est plus que vestige : il est ressemblance de Dieu. Il était donc normal que le peuple élu fût appelé, dans l’Ancienne Alliance, la vigne de Yahvé.

Mais, puisque le Christ est Dieu, Il est la véritable vigne. Non pas au sens où nous pourrions l’entendre, pensant que Jésus nous dit qu’Il est comme la vigne, à son image. Mais non ! La réalité plénière n’est pas la vigne que nous connaissons. L’archétype, la plénitude de la réalité, c’est Dieu, dont l’homme est à l’image, et dont les réalités terrestres ne sont qu’une pâle reproduction. Ce n’est donc pas Jésus qui est comme notre vigne, c’est notre vigne qui représente, de loin, la Personne divine incarnée en Jésus !

Voilà donc que le Chéri de Dieu, ce n’est plus, apparemment, le peuple élu, c’est le Fils : « Celui-ci est mon Fils, mon Unique, mon Bien-Aimé, celui que vous devez écouter. »

« Moi, je suis la vraie vigne », comme Il dira : « Je suis la porte… » qui ouvre sur la Vie éternelle… Ou comme Il dira : « Moi je suis le Pain, le Véritable… » celui qui nourrit en Vie éternelle… Cette vigne chérie de Dieu, cette propriété de Dieu, elle communique la Vie, et c’est pour cela qu’elle est véritable ! Seul Dieu donne la Vie. « Moi, je suis la vraie vigne » parce que je communique la Vie éternelle. Quelle transformation par rapport aux figures de l’Ancien Testament !

« Mon Père est le vigneron… »

Mais comment Jésus va-t-Il nous communiquer la Vie éternelle ? Par la sève de la vigne : c’est elle qui donne le fruit. Et cette sève, c’est Son sang : « Voici mon sang versé pour vous… » « Pour que le monde ait la Vie. » Ce n’est pas pour rien que Jésus disait, après la Cène : « Prenez et buvez-en tous, ceci est la coupe de mon sang pour la rémission des péchés. »

Mais ce sang, c’est le sang de Dieu ! « Mon Père est le vigneron… » Là encore, nous ne saisissons peut-être pas tout le sens de cette parole. Nous en restons à l’Ancien Testament où Yahvé se définit effectivement comme le gardien de la vigne, celui qui l’entoure et la protège, celui qui la dépierre. Mais ici, le mot prend un sens tout autre : « Moi je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. »

Le Père, c’est le géniteur du Fils et donc le vigneron est celui qui engendre la vigne. Ce n’est pas seulement celui qui la soigne de l’extérieur comme on soigne un arbre. « Mon Père est le vigneron » : c’est Lui qui M’engendre !

Ainsi la Vie que le Fils donne vient de Son intérieur le plus profond ; elle vient de l’intérieur de Dieu. C’est la Vie du Père qui passe dans le Fils -qui est la vigne- et c’est cette même Vie qui va passer de la vigne dans les sarments. Quelle différence avec l’approche tout en figure de la révélation de l’Ancienne Alliance !

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Je suis la vigne, vous êtes les sarments… »

Et les sarments qui sont-ils ? Le sarment, c’est ce qui reste enté au cep, c’est ce qui demeure dans le pied. D’où les paroles des Actes à prendre au sens littéral : « Paul, pourquoi me persécutes-tu ? Qui es-tu Seigneur ? Je suis celui que tu persécutes. »

Dans ce discours imagé de la vigne, Jésus nous révèle le lien indissoluble et transcendantal qui L’unit à l’homme. Nous savions, avec le discours sur le Bon pasteur, comment le berger était proche de son troupeau, ne faisant qu’un avec lui par la connaissance de l’amour.

Aujourd’hui, Jésus insiste : « Je suis la vigne. » Donc Je Suis cep et sarments tout à la fois. Vous êtes sarments : donc vous êtes sarments ne faisant qu’un avec le cep. Nous sommes unis de manière indissoluble, la Tête avec le corps, le corps avec la Tête, par ce qui fait la jointure avec tous les membres, dira Saint Paul, cette sève, ce flux vital qui passe d’une jointure à l’autre pour permettre à tous de se mouvoir et de vivre et qui n’est autre que l’Esprit Saint, la Charité de Dieu. Voilà que nous sommes un avec Lui comme Il est Un avec le Père. C’est le plus grand souhait du Christ : « Qu’ils soient un comme nous. » 

« Afin que quiconque croit ait par lui la vie éternelle… »

Le sarment qui est donc uni au cep pompe sa sève Le membre pompe le sang de Jésus, pompe la Vie du Fils, et ce faisant aspire la Vie du Père, la Vie divine. A condition d’abord d’avoir foi en Jésus. D’où l’injonction du Christ : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qui l’a envoyé. »

La deuxième condition pour vivre sous perfusion de la Vie divine est de nous aimer les uns les autres car, nous rappelle Jean, pour demeurer en Dieu « il faut avoir foi en son Fils, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé… » Voilà la raison du commandement que Jésus nous donne dans Son discours sur la Vigne : « Si vous gardez mon commandement vous demeurerez en Moi, et Moi je demeurerai en vous… » C’est la condition nécessaire et suffisante pour porter du fruit : « Celui qui demeure en moi, celui-là porte beaucoup de fruit. »

Quel commandement merveilleux pour notre vie que celui d’adhérer à Jésus, de ne faire qu’un avec Lui pour vivre de Sa vie ! Quel commandement essentiel que celui-là puisque c’est par cette union à Jésus que nous respirons du même Esprit ! Nous inspirons le même Esprit et nous expirons, comme Jésus sur la croix, le même Esprit : « Ceux qui vivent de l’Esprit sont fils de Dieu. »

« Celui qui demeure en moi, celui-là porte beaucoup de fruit. »

Ce commandement est important non seulement pour notre personne, pour notre salut, mais parce que si nous demeurons en Lui, nous portons du fruit.

Or, nous sommes l’Église qui est appelée à transmettre, à porter du fruit. Jésus nous le dit Lui-même : « Allez, enseignez toutes les nations, et baptisez-les. » Transmettez-leur la Vie ! Ce qui faisait dire à S. Jean-Paul II : « Celui qui ne porte pas de fruit n’appartient pas à l’Église. »

Pour comprendre l’importance de l’Église dans nos vies, regardons saint Paul. Il a vu le Christ, dans cette expérience mystique du chemin de Damas, et pourtant, il doit se faire baptiser parce qu’il n’a pas vécu avec Jésus, il n’a pas demeuré en Lui jusqu’à cet instant où il reçoit le baptême des mains d’Ananie.

Il doit passer par l’Église qui est chargée de transmettre la Vie divine. Comme Jésus nous transmet la Vie de Son Père, ainsi l’Église nous transmet-elle la Vie du Fils, en commençant par le Baptême. L’Église est le corps intermédiaire nécessaire pour créer notre relation à Dieu, pour la construire.

Y pensons-nous ? Songeons-nous que la foi qui anime notre vie chrétienne, nous est transmise par l’Église et dans l’Église ? Réalisons-nous que c’est l’Église qui nous a transmis la foi, ne serait-ce que par la présence autour de nous de nos parents et grands-parents, de nos amis, d’une communauté paroissiale ? Nous ne croyons pas en Dieu tout seuls ! Car pour croire il faut que l’on nous ait enseigné et pour que l’on nous ait enseigné, il faut qu’il y ait eu quelqu’un d’envoyé : « Comment croire sans d’abord l’entendre ? Et comment l’entendre sans prédicateur ? » écrivait Paul aux Romains.

« N’aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité… »

Si l’Église transmet la foi, elle transmet aussi la charité par le biais de tous les exemples de sainteté qui jalonnent et éclairent son histoire à travers le monde. Nous avons certainement déjà eu l’occasion de voir autour de nous ces exemples d’une charité vécue, dans toute la force vive de l’Esprit… Et même avons-nous pu profiter de ces charités rencontrées en cherchant à les imiter… N’est-ce pas comme cela d’ailleurs que l’enfant peut grandir et découvrir l’amour : en regardant et voyant de quel amour ses parents essayent de développer leur amour conjugal ?

Quand nous aimons en actes et en vérité comme nous le demande Saint Jean, nous témoignons de notre adhésion à Jésus, nous témoignons que nous sommes greffés sur Lui, que c’est le même Esprit, la même sève, le même sang qui passe du Père au Fils et du Fils en nous. Nous portons alors du fruit pour la gloire du Père, « car c’est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit… »

Que veut dire porter du fruit ? Si j’aime en actes et en vérité, c’est que mon être est greffé sur l’être de Jésus qui dépend Lui-même de l’être du Père. De sarment que je suis vis-à-vis du Christ, je deviens cep vis-à-vis de mes frères par cette charité divine que je transmets et qui contribuera à leur donner lumière, chaleur, confiance, espérance, joie enfin d’un cœur qui se découvre aimé par Dieu et Ses enfants.

Et la chaîne de sainteté dans l’Église se transmet ainsi de génération de fidèles en génération de fidèles…

Redécouvrons le mystère de l’Église, non pas seulement comme une institution qui a bien entendu ses défauts et ses misères, mais comme une Mère, une Mère qui donne la Vie comme Marie : « Femme, voici ton fils, fils, voici ta mère. »

 

Saint Temps Pascal à chacun !

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.