Lectio divina – Jeudi Saint

Ex.12, 1-14 1Cor.11, 23-26 Jn.13, 1-15

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Il y a des évènements qui marquent nos vies d’hommes ; particulièrement le Jeudi Saint pour les prêtres… Si nous rendons cette liturgie si faste c’est pour essayer -bien indignement !- de rendre hommage à la grandeur du sacrement que nous célébrons depuis notre ordination et auquel les fidèles participent depuis leur première communion. Nous essayons ce jour de raviver notre amour qui a teinté notre donation de prêtre le jour où nous fûmes consacrés au service du Seigneur. Comme lorsque les époux célèbrent leurs anniversaires de mariage. 

«Avec nous jusqu’à la fin du monde. »

Lorsque nous arrivons au Jeudi Saint, nous entendons retentir de manière toute particulière ces paroles que Jésus aura dites très simplement : « Ceci est mon corps… »

Et on a l’impression que ce mot de corps roule, comme l’écho dans la montagne, dans cette immense création qu’est l’Église universelle …

Nous célébrons l’acte par lequel Jésus Se donne à l’Église, de Consécration en Consécration, de main de prêtre en main de prêtre…

Il se transmet ; tradidit dit le texte latin qui veut dire « livraison » : la trahison (dont Il fut l’objet de la part de Judas et des hommes pécheurs), mais aussi la donation et la transmission. Il se transmet pour être présent dit-Il Lui-même : « avec nous jusqu’à la fin du monde. »

« Ceci est mon corps… »

« Ceci est mon corps » Jésus ce soir nous réaffirme dans toute Sa tendresse fraternelle que ce qui est dans le tabernacle des églises du monde entier, c’est bien Son Corps, Son Sang, son Âme, Sa Divinité ! Il a désiré être présent avec nous pour que nous soyons comme les apôtres et que nous puissions, comme eux, Le voir, Le toucher.

On se souviendra de l’épisode particulièrement frappant de la femme hémorroïsse qui cherche à pénétrer la foule pour aller toucher « ne serait-ce qu’une frange de son manteau. » Nous pensons aussi à Zachée… Nous sommes tous des Zachée, des publicains, des voleurs de Dieu, des pécheurs qui montent sur l’arbre pour voir Jésus…

Voilà donc que, depuis cette petite phrase « Ceci est mon corps », nous aussi -et tous les hommes de tous les temps- pouvons voir Jésus !

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Qui mange ma chair, qui boit mon sang, demeure en moi et moi en lui. »

Mais si Jésus Se donne pour que nous puissions Le voir, ne Se donne-t-Il pas aussi pour autre chose ? Parce que, lorsque l’on regarde quelqu’un, ce n’est jamais gratuit. C’est pour entrer en lui, pour communier à ses valeurs, pour se construire avec son bien, ses vertus.

Or Paul nous précise : « Ceci est la coupe de l’Alliance en mon sang. » Paul sent bien que Jésus n’a pas seulement voulu rester parmi nous, avec nous, mais qu’Il a voulu être, au milieu de nous, en nous, dans notre cœur, dans cette intimité sponsale. Pour ne faire avec nous qu’une seule chair : « Qui mange ma chair, qui boit mon sang, demeure en moi et moi je demeure en lui. »

« Demeurez en mon amour »

Oui c’est vraiment cela que le Christ a voulu, nous faisant passer d’une proximité locale déjà fabuleuse à une communion de sentiments ! Jésus par ces paroles de l’Alliance liée au Sang versé nous assure que c’est pour être l’un dans l’autre, pour demeurer en Lui comme l’épouse dans l’époux. C’est une communion de sentiments, c’est une mystique de cœur, c’est-à-dire une union des volontés.

Demeurer en Lui ! « Demeurez en mon amour », pour reprendre les paroles même de Jésus, c’est demeurer dans Sa volonté, être uni à Son désir comme le chante le Cantique des Cantiques.

Que notre cœur batte au rythme de Son Cœur, c’est cela l’union, l’union des cœurs, l’union sponsale. Et quel est le rythme du Cœur de Jésus ? A quel rythme bat-Il ? Au rythme de la Volonté du Père !

Il vit pour cela, Il vit en cela, c’est Sa nourriture d’accomplir cette Volonté qu’Il définira Lui-même (à Nicodème) comme étant le Salut de l’humanité. Dieu a tant aimé le monde -dit-Il en parlant de Son Père et de Lui-même indissolublement liés par cet Amour commun- « Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé son Fils » pour manifester Son Amour, pour rendre Son Amour visible, palpable ; et pour que les hommes, touchés par cet Amour, Lui répondent en entrant dans la Vie !

« Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie »

Aussi notre cœur doit-il battre à ce rythme-là, de la Volonté du Père.

En fait, ce soir Jésus nous dit ce qu’Il dira un petit peu plus tard aux apôtres : « Comme le Père m’a envoyé -pour que Je sois le héraut de Son amour, l’instrument, le sacrement, l’ostensoir de Son amour pour les hommes-, moi aussi je vous envoie » pour que vous soyez les sacrements, les ostensoirs, les instruments de Mon Amour et donc de l’Amour de Mon Père qui ne fait qu’un avec le Mien !

Être les instruments de l’Amour de Dieu, quelle gloire, quel honneur !

« Ceux que tu m’as donnés Père, je n’en ai perdu aucun. »

Le Lavement des pieds exprime de manière significative le Don infini, l’Amour infini et parfait de Jésus Fils de Dieu qui Se dévêt, Se met en serviteur et va laver les pieds de Ses apôtres, c’est-à-dire accomplir la tâche du plus bas des esclaves, au nom de Son Père.

« Ceux que tu m’as donnés Père, je n’en ai perdu aucun. » C’est au nom de l’Amour que le Père porte aux hommes que Jésus le traduit en langage d’humanité et révèle cet Amour et la Sainteté de Son Père.

Et c’est pour cela qu’Il nous donne cet ordre : « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

Lavez-vous les pieds c’est-à-dire aimez-vous du même Amour que Celui avec lequel Je vous ai aimés, qui est l’Amour de Mon Père, Amour que J’ai reçu dans Ma consécration par l’Esprit Saint. Aimez-vous totalement, servez-vous, au nom de l’Amour de Dieu, au nom de la Vie divine, servez-vous les uns les autres !

« Pour que vous le fassiez vous-mêmes les uns aux autres… »

Voilà ce à quoi nous sommes appelés et ce que nous allons renouveler durant cette Liturgie. Les apôtres n’ont pas été choisis pour leurs mérites. Ils sont choisis, comme nous-mêmes, pour leur misère, pour leurs faiblesses. Ils sont pécheurs comme vous, comme moi, comme chacun de nous…

Et si le prêtre se met à genoux auprès d’eux pour leur laver les pieds c’est pour renouveler sa consécration sacerdotale de dévouement aux âmes et pour renouveler devant les fidèles et leur manifester la tendresse infinie du Père.

Je me souviens d’un geste qui m’a beaucoup touché dans ma vie de prêtre. J’eus, une fois, l’occasion de me confesser à un Père chartreux, dans sa propre cellule. Et lorsque je lui ai demandé, à genoux, de m’entendre en confession, il s’est mis lui-même à genoux pour entendre mon aveu ! Il a signifié par là la proximité, non seulement d’homme à homme, de frère à frère, mais la proximité de Dieu à l’homme quand il s’agit de la miséricorde, de Sa miséricorde… Il reproduisait, en quelque sorte, le geste de Jésus s’abaissant près de la femme adultère pour Se mettre à son niveau de pécheresse…

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ! »

Voilà ce qui va se faire au cours de la Liturgie du Jeudi Saint. Et voilà surtout ce que le Christ nous demande d’accomplir dans notre vie !

Notre cœur doit battre à ce rythme là : une donation sans mesure, un service sans mesure… Notre cœur doit battre au rythme du Cœur du Christ qui S’est donné, qui commence à Se donner ce soir et qui Se donnera pleinement pour l’humanité demain dans le Sacrifice de Sa vie sur la Croix.

L’extraordinaire, c’est que cette Liturgie du Jeudi Saint n’est pas du théâtre ! Nous avons en nous la possibilité vraie d’aimer les autres comme Jésus les a aimés : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ! » Et ceci, depuis notre Baptême, depuis notre dernière confession, depuis surtout notre dernière Eucharistie par laquelle nous recevons l’Amour invincible de Dieu, la réalité de la Charité infinie de Jésus dans Son Corps eucharistique !

« Celui qui me mange vivra par moi ! »

Lorsqu’on pense à l’Amour qui a prévalu à l’invention du sacrement eucharistique, cet abaissement, cet effacement de Soi pour que Jésus entre en ce pain et en ce vin pour Se laisser manger, communier par les pécheurs ! Quand on pense que cette invention s’est même faite en présence de Pierre et de Judas qui allaient Le trahir, quand on voit l’Amour de Dieu présent dans l’hostie on ne peut pas imaginer d’autre fin que celle-ci : nous configurer au Cœur de Jésus pour qu’Il nous aide à battre à Son rythme c’est-à-dire au rythme du Cœur de Dieu, au rythme de la Vie de Dieu qui est Amour : « Celui qui me mange vivra par moi ! »

« Dieu est Amour » et si nous arrivons un petit peu mieux cette année avec ce Jeudi Saint, à faire entrer en nos vies cet Esprit d’amour et de service, alors nous pourrons dire : Deo Gratias !

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.