Lectio divina – Premier dimanche de carême

Gn. 9,8-15 1 P. 3,18-22 Mc. 1,12-15.

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

En ce début de Carême, nous devons bien prendre garde à l’esprit dans lequel l’Eglise veut nous faire vivre cette quarantaine. Les lectures que nous propose la Liturgie de ce 1er Dimanche de Carême nous montrent, avec la première, que Dieu fait alliance avec l’homme. Pierre, ensuite, nous parle du Baptême comme participation à la Résurrection de Jésus. L’Evangile enfin nous parle de la retraite de Jésus au désert avant que de commencer l’annonce du Royaume. Ce qui doit donc éclairer notre entrée en Carême, et nous conduire dans notre action quadragésimale, c’est cet Amour que Dieu nous porte pour nous donner la Vie à travers Jésus.

 

« Ils ne feront qu’une seule chair… »

Le Carême n’est pas comparable au Ramadan, n’en déplaise à certains. Ce temps est avant tout un temps christique : nous entrons en Carême parce que Jésus y est entré. C’est un temps d’amour, et je dirais même de joie parce qu’il fait référence à l’Alliance que Dieu désire faire avec nous, pour notre bonheur.

Car le Carême, c’est bien cela. Il est centré sur cette Alliance dont nous parle le livre de la Genèse. L’Alliance, c’est l’élection, comme l’indique le mot hébreu qui exprime l’alliance et veut dire le choix, le choix de Dieu. C’est l’élection d’une personne, d’une famille, d’un peuple, et finalement du monde, à travers Adam, Noé, Abraham, Moïse, Israël et l’Eglise.

C’est un choix absolument gratuit que Dieu fait de toute éternité pour être en communion avec nous, plus exactement pour donner à l’homme d’être en communion avec Lui. C’est pour nous donner la Vie que Dieu fait alliance avec nous. D’où le symbolisme très fort de l’eau du déluge qui est destructrice, c’est vrai, mais qui est aussi le lieu de la fécondité… Si Dieu fait alliance avec l’homme, c’est pour être un avec lui, comme l’homme fait alliance avec la femme pour ne faire avec elle qu’une seule chair.

« Jésus venait d’être baptisé… »

Voilà donc ce qui définit la relation de Dieu et de l’homme à travers toute la Bible. En fonction de cette définition, quelle est la place, quelle est la raison, quelle est la fonction de notre Baptême ?

A quoi sert notre Baptême puisque Dieu a fait alliance avec l’homme ? Puisque Dieu a choisi l’homme pour lui donner tout Son Amour, pour communier avec lui à Sa Vie parfaite…

Nous saisirons le sens du Baptême en nous posant une autre question : pourquoi Jésus est-Il entré au désert ? Et la réponse à cette question nous fera entrer dans l’esprit du Carême.

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Aussitôt l’Esprit le pousse au désert… »

Oui, nous entrons en Carême parce que Jésus est entré au désert. Mais pourquoi le Christ est-Il parti au désert ? Le Christ y a été « poussé », selon l’expression de Marc.

Il a été « poussé » par l’Esprit au désert comme Adam a été « poussé » hors du Paradis parce qu’il avait rompu l’Alliance. Et surtout comme le Christ sera poussé hors de Jérusalem pour y être crucifié…

Jésus est littéralement jeté dans le désert pour y rencontrer quelqu’un dont nous ne pouvons pas faire l’économie : Satan, le Mauvais, celui qui est l’anti-Dieu. Ne demandera-t-il pas au Fils de l’Homme de se mettre à genoux et de se prosterner devant lui ? Satan est celui qui personnifie le refus de l’Alliance, le refus de cette élection de Dieu sur l’homme, sur la créature y compris les anges.

C’est pourquoi Jésus est poussé par l’Esprit dans le désert pour y rencontrer Satan et pour lutter contre lui, lui qui est le « Prince de ce monde », dira-t-Il ironiquement, c’est-à-dire lui qui règne sur l’humanité en l’empêchant de faire alliance avec Dieu, lui qui est le moteur profond de nos refus personnels à la communion divine. Satan, le Père du mensonge, le Tentateur est à l’origine du Mal, de la haine, du conflit, de la zizanie, du mensonge, de la jalousie… Jésus est poussé par l’Esprit pour aller le combattre et revenir victorieux, reconquérir l’humanité, retourner le sens de l’Histoire par Sa mort, qui, comme dira Pierre, introduit l’homme en Dieu, lui redonnant cette possibilité de communier à Sa Vie.

« Vivants à Dieu dans le Christ Jésus… »

Le Baptême se révèle ainsi comme étant pour nous une nouvelle Alliance, de nouvelles noces, qui sont préfigurées dans les noces de Cana ou décrites par Paul dans son épître aux Ephésiens, quand il compare l’amour que Jésus a pour Son Eglise au sacrement du mariage dans lequel l’homme et la femme se donnent l’un à l’autre sans mesure.

Le Baptême, c’est le mariage de Dieu avec chacun et chacune d’entre nous. C’est une alliance dans l’eau (celle du déluge qui est purificatrice, mais aussi salvatrice puisqu’elle porte l’arche), alliance figurée donc par le déluge et réalisée par Jésus qui est le Pontife, l’Arc en Ciel qui relie définitivement le Ciel et la terre.

Il est le Grand Prêtre, Celui qui a connu notre misère, Celui qui a connu nos luttes, dira l’Epître aux Hébreux, et qui est donc capable d’intercéder pour nous aider à lutter et à être victorieux, en Lui et donc comme Lui.

C’est pour nous que Jésus est parti au désert. C’est pour être participant de notre lutte, victorieux en nous dans ce combat qui sera mené jusqu’à la fin du monde.

« Vivre dans la vérité de l’Amour… »

L’Alliance de Dieu, comme toute alliance véritable, nous laisse libres de répondre : l’amour ne se commande pas. Jésus nous propose cette alliance, Il nous propose de dire oui, mais nous sommes libres de la refuser comme nous sommes libres d’accepter la lutte, d’accepter le combat à notre tour, dans le combat de Jésus.

Qui dit alliance, dit liberté mais dit aussi engagement. L’alliance est un don réciproque d’amour dans la fidélité.

Je m’engage, dira la femme à son mari, je m’engage dira le mari à sa femme, lors du mariage. Je m’engage à quoi ? A m’oublier pour être à toi, pour me donner à toi…

Pierre écrit que l’homme, dans le Baptême, n’est pas seulement purifié des souillures extérieures, il s’engage avec conscience, à se convertir, c’est à dire à se détourner de lui-même pour se tourner vers Dieu. Je m’engage à T’aimer, je m’engage à T’aimer plus que moi, je m’engage à ce que Tu sois le centre de ma vie, je m’engage à être à Toi afin de participer, dira Paul, à la Résurrection, à ce fruit de l’Alliance promis par Dieu, qui est la Vie divine elle-même : « Père ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi… »

« Baptisés dans le Christ, c’est dans sa mort que nous sommes baptisés… »

Et le Carême dans tout cela ?

Le Carême, c’est un temps d’échauffement. Ce n’est pas le sprint final avant l’arrivée. Nous nous apercevons que notre année est médiocrement chrétienne, que nous nous laissons aller, que nous ne faisons pas grand-chose, que nous ne sommes pas charitables, que nous ne sommes pas pieux… Alors tout à coup, nous nous précipitons pour faire l’aumône, pour participer tant bien que mal à l’action de Carême, pour faire mieux nos signes de croix ou nos Ave Maria…

Non ! Le Carême n’est pas un sprint final pour rattraper du temps perdu, au risque de se claquer un muscle… C’est un temps d’échauffement avant la fête de Pâques, la fête du Baptême de sang de Jésus, ce Baptême qu’Il a désiré d’un grand désir pour nous car il est la consommation des noces de Dieu avec l’homme !

Parce que Pâques, c’est pour nous, en tant que baptisés, notre anniversaire de mariage avec Dieu, l’anniversaire de nos épousailles avec Dieu en Jésus…

Ceux qui sont mariés le savent : c’est chaque jour l’anniversaire du mariage. Mais chaque année, à la date précise de l’évènement, l’anniversaire se fête avec plus de joie et de solennité. L’on se redit l’un à l’autre notre engagement, l’on fait le point, et surtout l’on se promet un amour plus profond, plus fécond, plus vrai.

Ainsi à la vigile pascale, nous allons renouveler nos promesses baptismales. Nous allons renouveler cet engagement sponsal avec Dieu : oui, je m’engage à T’aimer, oui, je m’engage à m’oublier, je m’engage à me détacher de moi-même pour m’attacher à Toi.

« Prends-moi à moi et donne-moi tout entier à toi ! »

Aussi faut-il que je me prépare, pendant ce Carême, à me détacher de moi-même par la pénitence : efforts d’ascèse contre mon confort habituel, contre ‘l’embourgeoisement’ de ma vie, contre l’esclavage de mes désirs qui me lient…

Ce détachement ne sera pas perdu et pourra, pour une belle part se transformer en fruit pour les autres à travers l’aumône…

Il faut que je m’exerce à m’attacher à Dieu par la prière, ce temps de contemplation où je regarde Celui que mon cœur aime et à qui je veux me redonner avec passion et sans réserve.

Cet attachement à Dieu trouvera son expression, lui aussi, par l’attachement à ceux qui Le représentent près de moi, spécialement Ses frères les plus affligés qui auront besoin de mon aumône du cœur et de l’esprit…

L’aumône a cette double utilité de me détacher de moi-même et de mesurer mon attachement à Dieu : « Celui qui aime Dieu et qui n’aime pas son frère est un menteur… »

Voilà le sens de cette retraite en Eglise qu’est le Carême : un temps de préparation pour que le jour de Pâques, lorsque nous renouvellerons notre engagement d’époux entre notre âme et notre Dieu, cet engagement soit véridique, qu’il soit profond et qu’il soit fructueux.

Voilà pourquoi nous entrons en Carême. Pour nous préparer à redire à Dieu à travers Son Fils : oui, tu es mon époux, je t’aime et je m’abandonne à Toi…

Mgr Jean-Marie Le Gall

Communauté Saint Martin

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Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.