Lectio divina – Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire

Ez.18, 25-28 Ph.2, 1-11 Mt.21, 28-32

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Saint Paul nous exhorte dans ce 26ème dimanche à avoir les sentiments que doit avoir tout chrétien. Il est bon de nous rappeler cette vérité : avoir le sentiment que doit avoir tout chrétien, c’est-à-dire tout fidèle du Christ, tous les baptisés de l’Église, tous ceux qui se sont engagés à suivre Jésus, c’est finalement, avoir le comportement de Jésus-Christ Lui-même !

L’unique souci du Christ, c’est le salut de l’homme !

Et voilà que Paul pour cet hymne liturgique qu’il a emprunté à la tradition chrétienne, nous décrit d’une manière fulgurante cette vie du Christ : préexistant dans le sein du Père de toute éternité, n’étant pas jaloux des prérogatives que Lui donne Sa filiation divine, se vidant Lui-même de tous les apparats de la gloire qu’Il est en droit d’avoir en tant que Fils de Dieu, s’abaissant plus encore jusqu’à la mort et la mort d’infamie sur la croix…

En un mot, le comportement du Christ est un comportement d’humilité.

Pour Jésus, les hommes, chaque homme, chacun de Ses frères humains vaut plus que Sa propre vie de Fils de Dieu ! Il se considère (et Il vit dans cette considération) qu’Il est le dernier, le plus petit, celui qui vient pour servir. Son unique souci, c’est d’être préoccupé de ceux qu’Il considère comme étant plus grands que Lui, puisqu’Il va offrir Sa vie pour eux ; Son unique souci, c’est le Salut de l’homme !

Cette humilité, ce don de soi, ce souci de l’autre, ne peuvent être les reflets que d’un seul sentiment : celui de l’Agapè, la Charité, l’amour infini vivant, dynamique, de Dieu à travers Son Fils pour l’humanité.

Voilà à quoi se ‘résume’ tout simplement la vie de Jésus : la petitesse, l’humilité, le souci de l’autre qui est plus important que soi…

« Ayez en vous les sentiments qui furent dans le Christ Jésus. »

Et Saint Paul nous dit : « Ayez en vous les sentiments qui furent dans le Christ Jésus. »

Avons-nous même songé, nous les chrétiens, que nous sommes appelés à avoir en nous l’esprit de Jésus, et donc l’Esprit Saint ? Pour agir nous-mêmes comme Jésus a agi ? Est-ce que nous avons songé que lorsque le Christ se retourne vers Ses premiers disciples, André et Jean et qu’Il leur dit : « Suivez-moi ! » c’est à chacun de nous qu’Il s’adresse, à nous tous, fidèles du Christ : Il nous demande de Le suivre, c’est-à-dire de L’imiter !

Et ne sommes-nous pas trop souvent comme ce premier fils de la parabole de l’Évangile disant oui d’abord, nous inscrivant sur les registres de l’Église par notre Baptême (par tradition familiale) et finalement, ne suivant pas Jésus, c’est-à-dire n’allant pas à la vigne ?

Soyons honnêtes mes amis et regardons l’incohérence qu’il y a entre notre Baptême et l’appel de Dieu sur notre âme lorsque Jésus nous a dit « Suis-moi » et notre vie passée comme présente, notre manière de voir, notre manière d’agir, notre manière de juger et de penser !

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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En un mot qui peut tout résumer de ce que Jésus nous demande : sommes-nous humbles ? Ou, plus exactement, essayons-nous de l’être ? L’humilité a-t-elle une place dans notre vie ? Tendons-nous à imiter, dans notre dépouillement, ce Jésus qui s’est vidé Lui-même ? Essayons-nous de nous vider de ce que nous sommes, nous oublier quelques secondes pour que l’autre qui se présente à nous au détour de la rue, à chaque minute de notre vie, ait la première place dans notre cœur, et qu’il soit pour notre intelligence notre préoccupation profonde ? Faisons donc un examen de conscience !

Refaisons dans notre cœur l’unité avec le Christ !

Ne nous y arrêtons cependant pas trop longtemps car à force de contempler notre péché, on s’infecte. Nous savons que nous sommes pécheurs, nous savons trop bien que nous ne sommes pas parfaits. Suivons donc le conseil de Dieu (donné dans la première lecture), ouvrons nos yeux et détournons-nous tout de suite, de cette imperfection qui est en nous, de cet ego, de ce moi, qui prend la première place, de ce non-souci de l’autre. Détournons-nous pour vivre. Pour vivre la vie de Dieu, pour vivre la vie de Jésus !

Et essayons tout d’abord, tout simplement, (c’est le rôle de cette Eucharistie du dimanche) de refaire dans notre cœur l’unité avec le Christ !

L’unité commence par l’écoute de la Parole, par la rumination du message de Dieu : « Bienheureux celui qui écoute ma Parole et qui la met en pratique. »

L’unité se consomme ensuite dans l’Eucharistie. Nous répondons dans l’Eucharistie à l’unité de l’amour que Jésus nous a lancé lorsqu’Il est venu sur notre terre, dans le mystère de Noël, épouser l’humanité, lorsqu’Il est venu exprimant l’Amour de Son Père : « Voici que je viens, ô Dieu, pour faire Ta volonté, Tu m’as façonné un corps… »

Jésus, l’Époux de notre race humaine par le mystère de l’Incarnation attend que l’épouse qu’est notre âme s’unisse à Lui dans la communion eucharistique… Amour pour amour, Cœur à cœur dans l’unité qui nous donne, comme fruit l’Esprit de Jésus ! « Ceux qui sont fils de Dieu, » (c’est-à-dire ceux qui sont à l’image du Fils, ceux qui sont unis, ceux qui s’unissent au Christ), ceux-là ont l’Esprit du Christ, et sont ‘agis’, sont mus par cet Esprit de charité dit Paul.

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ! »

Alors, instinctivement, dans cette unité de l’Esprit-Saint, dans cette unité avec la Personne de Jésus, dans cette unité qui se refait tous les dimanches par l’Eucharistie, nous nous retournons instinctivement, comme le Christ, vers les autres pour cimenter, au long de nos journées, de nos semaines, de nos années de travail et de vie, l’unité de l’Église qui n’est pas une unité intellectuelle seulement et d’abord, mais qui est avant tout l’unité dans l’Esprit de Jésus, c’est-à-dire l’unité du cœur, l’unité de l’Amour : s’aimer les uns les autres comme Il nous a aimés. C’est bien le précepte de Jésus : « A ceci, tous reconnaitront que vous êtes mes disciples, à ce que vous vous aimez les uns les autres comme je vous ai aimés ! » Donc un amour vrai, (pas un amour de paroles, ni un amour de façade) un amour profond et même sans mesure qui exige de s’oublier pour que notre préoccupation soit d’abord la vie de l’autre !

« Mes seigneurs les pauvres ! »

Et ces jours-ci, l’Église, dans sa vie mystique, a présenté à nos yeux un des plus grands fous de Dieu que notre terre n’ait jamais porté : Saint Vincent de Paul.

Saint Vincent de Paul a donné tout, de son esprit, de son cœur, de son temps, au service de ses frères et en particulier des pauvres, des plus pauvres, ceux-là même qu’il appelait « mes seigneurs les pauvres », parce que le pauvre (sans le savoir bien souvent, peut-être même sans le vouloir), le pauvre est celui qui reproduit dans sa chair l’abaissement de Jésus, Son humiliation, Sa petitesse, et c’est pour cela que, à la suite de Jésus, il est exalté jusqu’à être notre seigneur !

Ce n’est pas pour Vincent une formule de rhétorique, c’est vraiment l’expression de son sentiment intérieur, son sentiment de chrétien et son sentiment de prêtre : être au service de messeigneurs les pauvres. Et Vincent a produit un fruit merveilleux, les 40 000 filles de la Charité qui actuellement dans le monde œuvrent pour les plus malades, pour les plus fous, pour les handicapés, pour l’enseignement, pour les soins, pour tout ce dont les autres ne veulent pas, même dans le monde de l’Église.

Vincent a aussi produit comme fruit les prêtres de la Mission pour évangéliser les campagnes et les colonies de l’époque. Vincent a fait produire enfin un fruit plus récent et tout aussi magnifique : les conférences de Saint Vincent de Paul dont l’idée a surgi dans l’esprit d’un jeune homme de 20 ans, Frédéric Ozanam, en 1833, il y a bientôt deux siècles : c’était déjà notre vie, notre siècle, notre monde : la révolution industrielle, les mêmes pauvres, les mêmes problèmes de la vie… Voilà que ce jeune garçon (qui mourra à 40 ans) décide de créer ces Sociétés pour aider les chrétiens à reproduire en eux l’amour de Jésus, l’humilité de Jésus, Son service des autres, Sa préoccupation du Salut des âmes…

« Ce n’est pas quitter Dieu que de laisser Dieu pour Dieu ! »

Je vous cite une phrase qui définit un peu l’esprit de Frédéric Ozanam, il dit : « La question qui divise les hommes de nos jours n’est plus une question de forme politique, c’est une question sociale. C’est de savoir qui l’emportera de l’esprit d’égoïsme ou de l’esprit de sacrifice. Si la société ne sera qu’une grave exploitation au profit des plus forts ou une consécration de chacun pour le bien de tous et surtout pour la protection des faibles. »

Nous savons, pour le voir autour de nous, qu’il y a certains de nos frères, qui sans être chrétiens, ayant dit d’une certaine manière ‘Non’ au Christ (comme le second fils de la parabole) œuvrent pour le bien. Alors nous-mêmes qui avons la prétention de dire ‘Oui’, faisons un effort, essayons d’entrer dans le concret en consacrant quelques heures de notre vie, chaque semaine, au service des plus pauvres afin de ne pas être comparable au premier fils qui n’alla point à la vigne. Faisons un effort de conversion, faisons un effort de vérité en n’oubliant pas ce que disait S. Vincent à tous ceux qu’il formait à la vie religieuse ou sacerdotale : « Ce n’est pas quitter Dieu que de laisser Dieu (en quittant l’oraison) pour Dieu (en servant les pauvres) ! »

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.