Lectio divina – PENTECÔTE

Ac.2, 1-11 // 1 Cor.12, 3-13 // Jn.20, 19-23

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Aujourd’hui, fête de Pentecôte, nous devrions être en contemplation. Une contemplation de baptisés, dans un certain silence qui n’empêche nullement les réjouissances familiales, parce qu’il s’agit plutôt du silence intérieur, du silence de l’âme qui contemple en elle-même sa propre naissance à la Vie divine ! Car, oui, si le mystère de Noël est le mystère de la naissance de Dieu chez l’homme, le mystère de Pentecôte est le mystère de la naissance de l’homme chez Dieu !

Hodie !

A Pentecôte, nous ne faisons pas que rappeler l’histoire de la fondation de l’Église dans l’Esprit Saint comme les Actes des Apôtres la décrivent, mais nous célébrons effectivement la naissance de l’Église : nous rendons actuel cet engendrement qui est aussi le nôtre propre ! Oui, de la même manière que Jésus ressuscité est rendu présent dans un perpétuel « aujourd’hui » grâce à l’Eucharistie, ainsi la naissance de l’Église, c’est-à-dire la résurrection de l’homme, est rendue présente par la même Eucharistie dans le même « hodie » perpétuel !

Soyons attentifs à la Collecte qui ouvre la Messe : ce n’est pas une prière de souvenir, mais bien de mémorial : « Aujourd’hui Seigneur, Tu sanctifies Ton Église… » Hodie ! Voilà que dans cette célébration de Pentecôte dans tous les coins du monde, aujourd’hui, Jésus sanctifie Son Église.

Mais qu’est-ce que la sanctification ? Ce n’est pas seulement ‘être gentil’, avoir fait sa B.A., avoir donné son aumône à la sortie… La sanctification, c’est la Présence de Dieu dans notre âme qui nous permettra effectivement de faire tout cela et bien plus, et surtout, avec la même énergie d’Amour que Dieu Lui-même…

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Viens Esprit de sainteté, Esprit de lumière, Esprit de feu… »

Dieu seul est Saint comme nous le chantons avec le Sanctus… les trois exclamations exprimant la perfection de la sainteté trinitaire.

« Tu sanctifies Ton église » veut donc dire que Tu y viens ! Tu investis cette réalité, cette chair, cette pâte humaine, faite de bric et de broc, d’hommes et de femmes, de jeunes et de vieux, nous tous claudiquant sur notre pauvre route baptismale…

Tu sanctifies ton Église par la venue de Ta Force : « Viens Esprit de sainteté, Esprit de lumière, Esprit de feu, redresse ce qui est gauche, éclaire ce qui est sombre, réchauffe ce qui est froid… » ! L’Esprit Saint n’est pas quelque chose de mièvre : Il est la Force de Dieu qui console, redresse, éclaire, encourage, accompagne les boiteux que nous sommes tous…

L’Esprit rend présente l’Église, comme Il rend présent le Christ ressuscité dans l’Eucharistie. Oui, le fruit de la venue de l’Esprit, c’est l’Église non plus dans sa fondation mais dans son développement. Nous ne sommes pas les mêmes qu’il y a un an, et l’Église a grandi depuis sa fondation pour tendre vers cette perfection qu’elle connaît, parce qu’elle la voit ; où ? dans la Vierge Marie !

Mise à part la Vierge Marie, qui est sa mère, son exemple et sa perfection, l’Église grandit. Avec et après Pierre, avec et après les apôtres, avec et après les Pères de l’Église, les martyrs puis les moines du désert, avec les missionnaires, l’Église grandit encore et elle grandira toujours…

La paix, fruit de l’ordre…

Comment se traduit cette sanctification, fruit de la présence de l’Esprit investissant notre âme grâce à cette Liturgie, comme au jour de la Pentecôte Il investit les apôtres réunis dans la chambre haute ?

Par le don de la Paix qui est le fruit de l’ordre. Pas l’ordre au sens politique du mot mais l’ordre fondamental, l’ordre métaphysique, l’ordre spirituel, l’ordre qui doit exister entre un père et son fils, entre une mère et ses enfants, entre les enfants et les parents, entre les citoyens et l’État, entre les hommes et Dieu… L’ordre, c’est-à-dire la justice, la justesse dans la relation.

Contrairement à ce qu’une certaine bien-pensance actuelle tente de faire croire, l’homme n’est pas libre de faire ce qu’il veut parce qu’il y a un ordre de Sagesse. Et l’homme se construit dans la mesure où il suit cet ordre, où il peut alors s’établir dans la Paix qui n’est pas d’abord celle des nations, mais celle du cœur, dont dépendra d’ailleurs à terme celle des nations…

« A Son image Il le créa… »

Et l’ordre de l’homme, c’est celui de Dieu, parce que c’est à Son image que Dieu créa l’homme !

Aujourd’hui, je reçois l’Esprit Saint. Aujourd’hui, je reçois la Puissance de Dieu comme l’écrit Paul aux Éphésiens. Je reçois la motion, le dynamisme, les fleuves d’eau vive dont parle Jean. Recevant la Vie de Dieu je suis re-formé, trans-formé, re-créé pour faire le bien par cette Vie, c’est-à-dire suivant l’ordre de Dieu.

Dans cet ordre, je retrouve ma place de fils et c’est beau, un fils qui revient à la maison ! Relisons la parabole du fils prodigue…

Et c’est ainsi que, rétabli dans notre ordre, nous sommes établis dans la Paix : « La paix soit avec vous ! » Ce n’est pas anodin que Jésus, apparaissant à Ses disciples après la Résurrection, prononce toujours ces paroles ; c’est parce qu’Il est vivant de la Vie de Dieu et qu’Il vient transmettre cette Vie divine à Ses apôtres, suivant l’ordre créateur du Père. Ainsi donne-t-Il, avec cet ordre retrouvé, la Paix du cœur. Et particulièrement aujourd’hui, nous dit Jean, lorsqu’Il remet l’Esprit : « La paix soit avec vous », et aussitôt : « Recevez l’Esprit Saint. »

Voilà le premier effet de cet investissement de notre âme par l’Esprit comme au jour de la Pentecôte.

« L’Amour du Christ nous presse ! »

Ensuite Jésus dit : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi Je vous envoie. »

La mission apostolique, la mission de ces premiers chrétiens n’est pas de rester dans la chambre haute par crainte des Juifs, mais bien de partir pour témoigner. C’est une évidence pour eux ! C’est une évidence pour nous dès que nous pensons à ce que nous avons reçu.

L’ordre de Dieu est l’ordre de l’Amour, l’Esprit Saint est l’Esprit de la Caritas. L’ordre de Dieu est l’ordre du Don, comme on le voit dans l’intimité même de la Vie trinitaire : le Père n’est que Père, par l’engendrement éternel du Fils et Celui-ci n’est que tourné, comme Fils, vers le Père, dans l’élan d’Amour de l’Esprit !

Il n’y a pas de fermeture en Dieu ; Dieu est une ouverture perpétuelle ! Dieu est un don sans fin, Il est Don parfait et c’est cette donation perpétuelle qui Le fait vivre. Nous comprenons pourquoi, nous qui sommes rétablis dans cet ordre de Dieu, cet ordre de l’Amour, nous sommes alors poussés à témoigner : « Caritas Christi urget nos » dit Paul. La Charité du Christ nous presse à donner notre vie pour nos frères comme Lui l’a donnée pour eux, pour nous !

La mission apostolique de l’Église et du baptisé découle de cette transformation de notre personne rétablie dans l’ordre de la Charité qui définit Dieu : « Dieu est Amour. » Ce n’est pas de la simple philanthropie, ce n’est pas une attirance personnelle à s’occuper de tels ou tels cas sociaux. Mais non ! Investis de l’ordre de Dieu qui est l’ordre de l’Amour, investis de cette Force, de cette virtus qu’est l’Esprit Saint qui nous a été donné pour diffuser en nous la Charité divine, écrira Paul aux Romains, nous sommes propulsés dans l’ordre du Don ! Dans toute relation familiale et plus largement communautaire, voilà le principe de construction : le don ! La cellule qu’est la famille, la ville ou la Nation, l’Église, ne peut battre que si son cœur est animé de cette divine sève qu’est l’Esprit de Charité.

« Comme le Père m’a envoyé, moi aussi Je vous envoie. »

Comme nous l’avons déjà souligné, il y a une identification absolue entre le chrétien envoyé par le Fils et le Fils envoyé par le Père car l’Esprit que nous recevons est l’Esprit même de Jésus. Cet Esprit nous pousse à agir comme Il a poussé le Christ à agir pour accomplir la volonté du Père.

Nous ne sommes pas autres que Jésus, nous sommes incorporés au Christ qui est la Tête comme l’Église est Son Corps, dans une parfaite unité organique. Nous avons le même principe d’opération, nous avons la même force pour aimer, nous pouvons aimer de la même manière, nous avons le même but, la même finalité, que Jésus : « C’est la même Puissance qu’Il a déployée en la personne du Christ » enseigne Paul aux Éphésiens.

Toujours dans cette si belle Collecte, nous avons ainsi prié : « Poursuis dans le cœur des croyants l’œuvre de Ton amour commencée au début de la prédication évangélique… » L’Évangile ne s’arrête pas, même si la Révélation en tant que telle est close à la mort du dernier apôtre. Et la prédication évangélique (tant par la vie que par les paroles) commencée par le Baptême de Jésus au Jourdain ne s’arrêtera pas jusqu’à la fin du monde. Elle continue par l’Église sous le même influx qu’est le don de Charité.

« Aujourd’hui s’accomplit cette parole »

« Aujourd’hui s’accomplit cette parole » disait Jésus à Nazareth, parlant de la consécration des croyants par l’Esprit pour apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres.

Aujourd’hui s’accomplit cette Parole : nous sommes consacrés dans la ligne de notre Baptême, dans la conformité à Jésus par l’Esprit Saint qui est l’Esprit de Charité, pour aller témoigner et apporter la Vie aux hommes en leur offrant l’Amour divin, en étant ostensoirs du Dieu-Amour et en leur offrant de goûter la paix du cœur qui vient du rétablissement de chacun dans l’ordre de Dieu.

Identifiés au Christ, nous ne serons, comme Lui, que des instruments : « Je suis venu pour faire la volonté de mon Père. » Jésus est le canal par lequel passe la grâce que Lui-même donne. Nous, nous sommes Ses canaux par lesquels passe Sa grâce.

Nous essayerons donc dans ce Temps Ordinaire qu’est le temps de l’Église et qui commence dès le lendemain de Pentecôte, de développer notre esprit de témoignage, de mieux vivre de cette agapé, de ce don de Dieu, qui est Charité, afin d’en faire bénéficier notre prochain et de l’attirer à devenir lui-aussi témoin du Dieu d’Amour qui désire insuffler Sa Paix dans le cœur de Ses enfants.

SAINTE ET JOYEUSE PENTECÔTE A VOUS TOUS CHERS AMIS !

 

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.