Les admissions 2023 au séminaire

Une autre joie pascale pour le séminaire

Ce lundi de Pâques les 15 séminaristes de quatrième année ont été admis par don Paul Préaux parmi les candidats aux ordres sacrés.

Lundi de Pâques, pendant la messe et dans la joie de Pâques, don Paul Préaux, le modérateur général, a admis 15 séminaristes de quatrième année parmi les candidats aux ordres sacrés.

Adrien Fautrad, Olivier d‘Avout d’Auerstaedt, Vianney Laloux, Pierre-Augustin Henry, Séverin de la Barre, Bruno Gillier, Delvis Heguy, Antonin Boulanger, Rémi Bardinet, Etienne Peltre, Antoine Caron, Mayeul Blanc, Louis-Marie Duvivier, Louis-Marie Thiebaut, Marc des Dorides.

Les séminaristes de quatrième année avec le modérateur général et les prêtres formateurs

Lors de cette étape, l’Église se prononce pour la première fois de façon officielle sur la vocation d’un séminariste. Après plus de quatre ans de formation, les séminaristes expriment leur désir de continuer plus intensément leur formation en demandant l’admission parmi les candidats aux ordres sacrés. C’est donc une étape forte pour ces séminaristes qui croient à l’appel qu’ils ont reçu et qui se voient admis par l’Église à continuer la formation vers le sacerdoce. Pour Olivier, cette étape nous rappelle qu’« être appelé à devenir prêtre est un don et une grâce incroyable faite par Dieu ». Et en revêtant la soutane, « nous sommes appelés à nous abandonner complètement au Christ, pour nous configurer à lui et faire ainsi sa Volonté ». Pour un autre séminariste de quatrième année : « c’est l’engagement de l’Église qui confirme ma vocation qui me pousse à tout donner pour le Christ ».

Cette étape est aussi un signe fort pour les familles et amis des séminaristes. Une mère témoigne de la beauté de la cérémonie et de l’émotion vécue au cours de la messe. Pour certains, c’est étrange de voir leur frère ou ami en soutane pour la première fois mais beaucoup assurent : « Ca lui va bien! ». Pour le frère d’un séminariste, « cette étape marque aussi un avancement concret dans le chemin vers le Sacerdoce et donc un moment fort pour la famille« .

C’est donc tout naturellement qu’après la messe présidée par don Paul, les séminaristes ont pu partager leur joie avec la Communauté et leur famille au cours d’un déjeuner pique-nique dans les jardins de l’Abbaye et d’une chasse aux oeufs

L’Admission parmi les candidats aux ordres sacrés dans la formation sacerdotale

« Le rite de l’admission a pour but de manifester publiquement, de la part de celui qui aspire au diaconat ou au presbytérat, sa volonté de s’offrir à Dieu et à l’Eglise pour exercer ces ordres, rappelle le cérémonial. L’Eglise, accueillant cette oblation, le choisit et l’appelle à se préparer à recevoir ces ordres, et à être introduit officiellement parmi les candidats au diaconat ou au presbytérat. » (S. Paul VI, Ad Pascendum)

À travers l’évêque, ou le supérieur de communauté, aidé du Conseil de séminaire, c’est l’Église qui reconnaît le caractère surnaturel de la vocation sacerdotale de chacun des séminaristes. Le rituel de l’admission se fait au cours de la Messe et consiste en un dialogue entre le célébrant et le séminariste, dans lequel celui-ci s’engage à poursuivre sa formation pour acquérir les compétences nécessaires au ministère, et à faire grandir son désir de servir le Christ et l’Église.

Au sein de la maison de formation de la Communauté Saint-Martin, cette étape a lieu au cours de la quatrième année et est marquée par la prise de la soutane, que le séminariste porte dorénavant aux offices quotidiens et à la Messe. La soutane est le symbole de l’appartenance entière au Christ ainsi que de la mort au monde et le surplis symbolise la grâce baptismale en rappelant l’aube du baptême.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.