Lectio divina pour le 12ème dimanche du Temps Ordinaire

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

Lectio divina pour le 12ème dimanche du Temps Ordinaire

Nous entendrons dans l’évangile du 12ème Dimanche Ordinaire le Christ poser la question à Ses apôtres : « Pour vous, qui suis-je ? » Pour nous cela nous semble maintenant évident. Mais si le Christ nous posait la question : Pour vous, la Liturgie qu’est-ce que c’est ? Ou la Messe qu’est-ce que c’est ? Nous sentirions comme la réponse est complexe. Qu’est-ce que la Liturgie et l’Eucharistie, qui en est le cœur, représentent dans notre vie chrétienne ?

L’Eucharistie est la source et le sommet de la vie de grâce

Le Concile nous dit que l’Eucharistie est la source et le sommet de la vie de grâce, de la vie chrétienne. Source et sommet. Alors, dans quelle mesure notre Eucharistie dominicale, voire quotidienne, est-elle le point culminant d’où jaillit la source vivifiante de notre semaine ?

Comment faire pour que notre Liturgie, notre Messe, devienne effectivement source désaltérante, sommet que nous sommes heureux de gravir pour contempler un paysage que nous n’avons pas l’habitude de voir dans la plaine de notre vie quotidienne : le paysage de Dieu, la Vie divine, les mystères de Jésus ?

La question est d’autant plus d’actualité que nous sommes dans le mois du Sacré Cœur. Cette dévotion très ancienne, ancrée dans l’Evangile de Jean, reprise par différents grands mystiques comme sainte Gertrude, sainte Marguerite-Marie, sœur Faustine, le pape Pie XII l’appela « la discipline menant à l’excellence chrétienne. » Aussi peut-on se demander : est-ce que finalement la Liturgie ne devrait pas être le lieu où s’exprime de manière la plus ecclésiale et la plus parfaite notre dévotion, c’est à dire notre amour contemplatif envers le Cœur Sacré de Jésus, « sommet le plus fort du mystère de la Rédemption » disait encore Pie XII ?

« Celui qui m’aime garde ma parole »

Si l’Eucharistie est source et sommet de notre vie chrétienne, c’est qu’effectivement elle doit nous faire participer à ce mystère de Rédemption qui nous sauve. Elle doit nous y faire entrer.

L’Eucharistie est essentiellement participative, active ; non pas seulement parce que ce sont des personnes qui font des lectures ou qui font la quête, mais parce que nous venons contempler ce que Jésus a fait pour nous, y accorder notre vie en la Lui offrant pour qu’Il la fasse Sienne. Nous venons recevoir la grâce de répondre à Son alliance d’Amour.

Regardons déjà le message que nous donnent les Lectures à ce propos. Le prophète Zacharie annonce cette source de bonté qui s’élève sur la Croix et qui va laver l’humanité : « Ils regarderont Celui qu’ils ont transpercé. »

C’est une anticipation aussi de notre Baptême, de cette plongée initiale dans la cuve baptismale qui va rénover le vieil homme, le délivrer de l’esclavage du péché et le soumettre à l’esclavage de l’Esprit, pour reprendre cette image de Paul, c’est à dire à l’esclavage de l’Amour.

Paul repend ce thème dans sa lettre aux Galates en nous parlant de cette immersion dans la vie du Christ, qui nous fait n’être plus qu’un avec Lui : il n’y a plus ni homme ni femme. Bien entendu, et au risque de déplaire à la bien-pensance aussi totalitaire qu’absurde, ce n’est pas à prendre au sens littéral. Ce n’est pas le sexe pour tous, nous restons bien homme, femme…

Donc nous allons devoir marcher dans le Christ car nous avons tous été plongés dans cette source, noyés en quelque sorte en cette source purificatrice, en cette source de bonté dont nous savons qu’elle est symbolisée par ce Cœur transpercé d’où ont jailli le sang et l’eau, signes du Baptême, pour l’eau, et de l’Eucharistie pour le sang. La purification et le don de la Vie.

C’est ce que nous trouvons dans l’Evangile, avec cet ordre qui sonne aussi comme une mise en garde : « Celui qui veut être mon disciple, qu’il prenne sa croix, qu’il avance derrière moi et qu’il me suive. »

« Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes… »

On s’aperçoit alors que la vie chrétienne, est plus un chemin de vie qu’un chemin de croix puisque nous sommes plongés dans la Vie divine, dit Paul aux Galates, nous sommes participants de cette Vie divine selon l’expression très forte de Pierre. Nous sommes noyés par cette eau qui coule du Cœur de Jésus, nous sommes lavés, purifiés par Son Sang qui gicle sur l’âme dira Catherine de Sienne… Nous sommes asservis à cet Esprit de bonté. C’est pourquoi nous pouvons marcher et vivre comme ce Bon Dieu qui est notre Source et qui s’extravase du Cœur du Fils pour nous abreuver de Son Amour.

Nous voyons donc que les Lectures nous renvoient, de manière allusive mais forte, à ce mystère du Cœur transpercé de Jésus sur la Croix, Cœur de Jésus qui est Source de l’Amour parfait que l’homme reçoit de son Dieu qui s’est offert en sacrifice pour permettre cette transfusion salvatrice : « Celui qui boit mon sang a la vie éternelle… »

Ce même Cœur est source de l’unité de l’humanité retrouvée en ce Dieu : « Qu’ils soient un comme nous sommes un. », Il est également source de cette éthique nouvelle lancée par Jésus qui est de donner sa vie pour les autres, comme Dieu Lui-même donne Sa vie à travers Son Fils.

Pour Dieu, l’homme pécheur vaut la vie de Son Fils bien-aimé

En comparant le message de la Parole liturgique que nous entendrons en ce douzième dimanche ordinaire à la dévotion au Sacré Cœur, nous voyons de suite la convergence.

Qu’est-ce que la dévotion au Sacré Cœur ? C’est un face à face contemplatif avec le Cœur de Jésus, un face à face amoureux comme le vécurent tant de mystiques, à la suite de Jean qui reposa sa tête sur ce Cœur (jusqu’à l’entendre battre) pour comprendre tout ce que ce Cœur contenait. Nous avons un cœur. Nous savons ce qu’est le cœur, que ce soit dans le mariage ou dans la consécration religieuse lorsque nous offrons notre cœur à Dieu qui devient notre époux.

Nous contemplons aussi comment ce Cœur a cessé de battre, pour nous rappeler que Jésus a offert Sa vie… Nous savons ce qu’est un cœur qui cesse de battre, quand la vie s’en va. Et nous savons aussi quel est le poids de l’Amour qui fut nécessaire au Christ pour consentir que Son Cœur soit immolé et transpercé pour nous sauver !

Et lorsque nous contemplons enfin le coup de lance dans le Cœur Sacré de Jésus, faisant jaillir cette eau et ce sang, nous contemplons non seulement la manière dont la vie est offerte, mais la manière dont elle nous est donnée, transmise.

Nous pouvons résumer la dévotion au Sacré Cœur par cette contemplation du mystère du Père céleste qui offre la vie de Son Fils pour la vie de l’homme. Contempler, dans la dévotion au Sacré Cœur, ce Cœur Sacré ouvert, c’est comprendre que pour Dieu le Père la vie de l’homme c’est la vie de Son Fils. Et même plus, que la vie de l’homme est rendue, est donnée, est créée, par la vie du Fils sacrifié.

La Liturgie est l’expression la plus achevée de notre dévotion

Entre la dévotion au Sacré Cœur et les textes de la Liturgie, nous voyons la ressemblance, nous pouvons même dire, l’identité. Et nous comprenons que la Liturgie, source et sommet de notre vie chrétienne, est justement là pour nous faire entrer dans cette dévotion extrêmement forte en émotion que représente le Sacré Cœur qui synthétise la plénitude de l’Amour divin pour nous.

Donc pour qu’elle soit fructueuse, la Liturgie doit rendre présente notre dévotion amoureuse du Sacré Cœur. Elle doit permettre de comprendre ce qu’est l’Amour de Jésus manifesté par Son Cœur et nous permettre d’y répondre.

C’est pourquoi je terminerai en citant d’abord la Collecte qui ouvrira notre Liturgie dominicale : « Fais-nous vivre à tout moment Seigneur, dans l’amour et le respect de Ton Saint Nom, dans la contemplation de l’amour que Tu nous as porté, Toi qui ne cesses jamais de guider ceux que Tu enracines solidement dans Ton amour. »

Cela nous montre que la Liturgie est faite pour comprendre et contempler l’amour de Jésus, dont le Sacré Cœur est le symbole charnel. Donc la liturgie est bien l’expression de cette dévotion dont elle nous permet de recevoir le fruit.

Je cite enfin la Prière sur les offrandes de cette même Liturgie dominicale : « Accepte Seigneur le sacrifice de louange et de pardon, afin que nos cœurs, purifiés par sa puissance, T’offrent un amour qui réponde à Ton Amour. »

La Liturgie est faite pour que nous puissions répondre à l’Amour que nous avons contemplé en nous offrant dans le Sacrifice de Jésus et en communiant à ce sacrifice.

Nous devons bien comprendre qu’il n’y a aucune opposition entre dévotion et Liturgie. On peut même dire que la Liturgie est l’expression la plus achevée de notre dévotion. Ce qui fait que si nous venons à la Messe sans avoir dans notre cœur un désir véritable de connaître le mystère de l’Amour de Dieu, d’entrer dans ce mystère et d’y répondre, ça ne sert à rien ! La liturgie est là pour nous permettre d’entrer dans le mystère du Cœur de Jésus, le mystère de Son Amour offert et donné, et elle est là pour nous permettre d’y répondre en nous offrant à Sa place en participant activement à l’Eucharistie.

C’est la grâce que nous pouvons demander ce 12ème dimanche ordinaire : que notre dévotion au Sacré Cœur vienne donner sens à notre Liturgie et que notre Liturgie vienne achever notre dévotion au Sacré Cœur.

Mgr Jean-Marie Le Gall
Aumônier catholique
Hôpital d’Instruction des Armées de Percy, Clamart.

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.