Lectio divina pour le dimanche 6 mars

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposées par l’Église pour la Messe du jour.

Lectio divina pour le quatrième dimanche de carême – Laetare

En ce quatrième dimanche de Carême, appelé dimanche de « Lætare » du nom de l’Introït : ‘Réjouissez-vous !…’, les fleurs reviennent pour quelques heures, la musique se fait plus présente pour exprimer la joie. Mais de quelle joie l’Eglise veut-elle donc nous parler, quand Saint Paul nous exhorte à nous laisser réconcilier avec Dieu ? Certes, l’Eglise a essayé, en changeant le nom du sacrement de pénitence en sacrement de la Réconciliation, de nous le rendre plus sympathique. Mais nous approchons toujours avec crainte et tremblement du confessionnal ! Comment pourrions-nous nous réjouir d’aller nous confesser ? Paradoxe de l’évangile…

Accepter d’être le vase de la joie de Dieu

A quelle joie donc l’Eglise nous invite-t-elle ? A une joie humaine, certes et c’est normal, mais qui vient de Dieu, et nous est donnée par Lui. Puisqu’elle vient de Dieu, elle est objective, elle est infinie, sans mesure. Nous avons du mal à nous établir dans cette joie spirituelle. Car nous ne faisons pas de nos personnes un vase dans lequel peut s’engouffrer la joie de Dieu. Mais nous ramenons à nous la joie en faisant de nos personnes le propre moteur de nos joies par notre sensibilité, par notre conscience claire et distincte. En conséquence, lorsque l’épreuve vient, la joie disparaît. Elle est toute subjective, et donc, si l’on pousse jusqu’au bout, sans motif vrai.

Nous avons du mal à croire que la joie, comme toute autre vertu, vient de Dieu. Elle est d’abord joie de Dieu. Cette joie de Dieu est causée par Dieu Lui-même, et Il désire nous la transmettre, nous la faire vivre en plénitude, avec son enracinement divin qui ne passe pas. Comment comprendre comment quelqu’un qui souffre le martyr sur son lit d’hôpital peut encore rester dans la joie, s’il ramène sa joie à sa sensibilité, à la conscience qu’il a de son état ! S’il est dans la joie, c’est qu’il a accepté d’être le vase de la joie de Dieu.

« Le bonheur de Dieu, c’est d’aimer ! »

La joie de Dieu est propre à Sa nature. Le bonheur de Dieu, c’est d’aimer ; et donc lorsque Dieu opère, comme nous le rappelle Paul dans la seconde lecture, la réconciliation de toute l’humanité avec Lui, Il est dans la joie. Dieu se réjouit parce que Son amour, Son amitié pour nous peut être enfin reçue, acceptée, et même Lui être renvoyée dans la réciprocité puisque cet Amour nous a été donné par l’Esprit diffusé en nos cœurs. Lors donc que cette réconciliation s’opère dans le don du Fils, et que la charité de Dieu qui descend sur les hommes peut, des hommes, remonter vers Lui, que l’amitié peut être réciproque entre Dieu et l’homme, entre l’homme et Dieu, alors Dieu se réjouit.

Pour Dieu, l’homme vaut la Vie de Dieu

La Rédemption est le fruit du Cœur de Dieu. Ses entrailles sont bouleversées comme on le voit dans la parabole, quand le père est saisi de pitié pour son fils. Dieu est bouleversé au plus profond de Son Etre, lorsqu’Il considère l’état de l’homme pécheur qui s’en va hors de la Vie ; et Sa détresse de Père est telle qu’Il a tout employé pour récupérer la vie du fils, jusqu’à donner la Vie de Son propre Fils !

Réfléchissons sur cette vérité que, pour Dieu, l’homme vaut la Vie de Dieu, puisque pour racheter l’homme, le Père lui donne la vie du Fils ! Et, lorsque cette réconciliation dans le sang de Jésus est accomplie, lorsque la vie divine peut être redonnée à chacun de nous, lorsque nous pouvons être rétablis dans cette relation de paternité-filiation, lorsque ce ré-enfantement, cette re-création de l’homme nouveau réussissent, apparaît la joie divine dans le cœur et le regard de Dieu.

L’homme est un néant capable de Dieu…

C’est tout l’enseignement de la parabole que je n’appellerai pas du fils prodigue, mais plutôt de la miséricorde infinie du Père. « Un homme avait deux fils… » C’est moi, baptisé, introduit par le baptême, dans la maison de Dieu, c’est-à-dire dans la Vie Divine. « Le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi la part de biens qui me revient… » C’est encore moi qui, lorsque cette proximité de Dieu dans la maison m’oppresse, lie ce que je pense être ma liberté. Alors, je m’éloigne quelquefois de manière subtile ; je détourne mon regard du Père : ce n’est plus Lui l’objet de ma vision, je regarde ailleurs, vers d’autres biens que Sa Vie. Je considère que mon Père est comme mort : Il est inutile. C’est le drame de l’indifférence religieuse dans laquelle s’établissent nos sociétés actuelles. De même, lié à cela, l’individualisme hédoniste me fait penser que Dieu n’a pas le droit d’empêcher l’épanouissement de ma personne, ni même la recherche d’un bien autre que Lui. N’est-ce pas là le péché que de penser que Dieu n’a pas de place dans ma vie ?

Et je m’éloigne… Je m’éloigne vers la mort. L’homme est un néant capable de Dieu, mais si vous supprimez Dieu, il ne reste que le néant. Dès le moment de mon choix, mon Père me regarde partir. Il me laisse libre, mais Il est attristé. Il est saisi de pitié. Ses entrailles se bouleversent parce qu’Il sait très bien que je m’éloigne de la Vie, que je marche vers la mort intérieure, que je m’enfonce dans l’abîme. Comme un poisson hors de l’eau, je cours à l’asphyxie. Tel a dû être le regard de Jésus lorsque, sortant du prétoire, Il vit Pierre qui venait de Le renier : aucune haine, aucune rancune, aucun jugement, mais que de tristesse ! Que de compassion Pierre a dû lire dans les yeux de son Maître !

« Personne ne lui donnait à manger… »

« Alors, il eut faim, et il entra en lui-même et se dit : Je vais retourner vers mon Père. » Le néant de Dieu, l’absence de Dieu se creuse en moi, me creuse et me détruit : « Et personne ne lui donnait à manger. » Devant cette destruction de ma nature appelée dans l’existence pour être enfant de Dieu, personne ni aucun bien terrestre ne peut pallier, ne peut me nourrir substantiellement, ne peut me redonner cette vie filiale. « Personne ne lui donnait à manger… » Voilà encore décrit ici, l’état de nos sociétés délabrées qui suscitent la famine spirituelle encore bien plus dramatique, si l’on peut dire, que la pauvreté économique. Et c’est ce néant dans lequel tombent tant de personnes, qui les transforme en instruments de destruction d’elles-mêmes et souvent aussi des autres… Telle fut l’Histoire de Mouchette écrite par Bernanos…

« Alors, il entra en lui-même et se dit : Je vais retourner vers mon Père, au moins, j’aurai de quoi manger ! » Quel culot de revenir à son père de manière si intéressée ! N’est-ce pas un peu la réflexion que nous nous faisons ? Comment moi, pécheur, oserais-je me retourner vers Dieu après mes trahisons multiples, après mes lâchetés, après mes incohérences ou mes indifférences coupables ? Comment surtout oserais-je me présenter devant mon Père avec une contrition si imparfaite ? Je ne suis pas digne de revenir et de me réconcilier avec mon Père car ce vertige que donne la faim, ce vertige devant le néant que je vois en mon cœur, n’est peut-être bien, après tout, seulement que la peur de la solitude, la peur du jugement dernier, la peur de la mort… Mais est-ce un regret sincère et profond d’avoir péché ?

N’attends pas d’être un saint pour M’aimer, sinon tu ne M’aimeras jamais

Justement, la parabole est là pour nous dire : – Ose… n’attends pas d’être un saint pour M’aimer, sinon tu ne M’aimeras jamais !… Viens…viens… avec tes pauvres motifs, avec ton raisonnement bancal, avec ton intérêt ! Viens… comme le fils prodigue qui, apparemment, revient plus pour la faim que pour le mal commis contre la paternité. Viens, fais un pas, un pas infiniment petit, et Je ferai, Moi, devant toi, un pas infiniment grand… Dès que je te vois initier le retour, J’accours, Je Me jette à ton cou, Je t’embrasse, Je te serre contre mon cœur ! Et, comme Je le révélais à mon enfant Catherine de Sienne, gicle du Cœur de mon Fils le Sang qui va nettoyer ton âme, pour la purifier et lui redonner la Vie.

N’hésite pas, c’est une joie que ton retour Me donne et que Je veux t’offrir

Voilà l’enseignement du Père à travers cette parabole : N’hésite pas… C’est une joie que tu Me donnes. Aussi vais-Je offrir un festin nuptial et te passer la bague de l’honneur au doigt, le vêtement de fête… Parce que tu étais mort et que tu es revenu à la vie, parce que tu étais perdu, et que te voilà retrouvé. Oui, dès que je me retourne vers Lui, quelle que soit la pauvreté de mon cœur, le Cœur le Dieu s’emplit de joie ! Et c’est cette joie qu’Il veut nous faire connaître c’est à dire partager. Nous serons alors, dit Jésus, comme la femme qui, sur le point d’enfanter, est dans la tristesse de la douleur, mais est pleine de joie lorsqu’elle met au monde un homme nouveau ! Dieu est plein de joie à la vue de la brebis retrouvée, à la vue du pécheur justifié, à la vue de l’homme nouveau qui renaît, que Sa grâce a ré-enfanté en notre âme.

Voilà comment nous pouvons relier joie et réconciliation. Si telle est la joie de Dieu, lorsque nous faisons un pas vers Lui, oserions-nous Le priver de cette joie ? Lui qui n’a pas hésité à donner Son Fils, aurions-nous le courage de Lui supprimer la joie de notre conversion ? Allez… Laissons-nous donc réconcilier avec Dieu ! Car, quelle que soit la gravité et l’étendue de nos fautes que notre cœur reproche : « Dieu est plus grand que notre cœur ». Et n’oublions pas : si telle est la joie de Dieu, telle est la même joie qu’Il veut nous faire partager !

N’ayons pas peur, Dieu est plus grand que notre cœur !

Alors, comme nous le demandons dans notre collecte, hâtons-nous !… Hâtons-nous vers la réconciliation… Hâtons-nous pour procurer à Dieu la joie du fils retrouvé… Hâtons-nous pour goûter enfin ce qu’est véritablement la joie chrétienne qui ne dépend pas de mon oubli de la faute, ce qui serait terrifiant, mais qui est certifiée par le fait que Dieu Lui-même m’a pardonné.

Dieu met tellement d’empressement à courir pour se jeter à mon cou ! Il met autant d’empressement que j’en ai eu pour m’éloigner de Lui. La force de Son baiser n’a d’égal que la grandeur de mon péché reconnu et devant lequel je fais volte-face ! La joie de Dieu, lorsque je me retrouve à genoux devant le ministre à qui a été confié le pouvoir de lier et délier les fautes, cette joie de Dieu n’a d’égale que la détresse qu’Il a ressentie lorsque je m’éloignais de Lui. Alors, n’ayons pas peur ! Venons au sacrement de la réconciliation pour y puiser la joie de Dieu que nous Lui aurons donnée, Lui qui a donné Son Fils, pour nous empêcher de mourir à jamais.

Et moi, au nom du Père, du Père des miséricordes, du père du fils prodigue, au nom de Son Fils qui nous a réconciliés par le sang de la Croix, au nom de l’Esprit, qui est l’Esprit de charité, je te pardonne tes péchés…

Mgr Jean-Marie Le Gall 

Aumônier catholique Hôpital d’Instruction des Armées de Percy, Clamart

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.