Saint Martin, apôtre de la paix

Le 21 janvier 2016

Homélie prononcée lors des Assises 2009

Aujourd’hui, nous avons vécu avec émotion, joie et recueillement, en une seule journée ce qui fut le parcours de toute sa vie. Nous avons vécu sous son regard : d’abord la charité du manteau partagé (la charité du pauvre), celle de sa vie pastorale et eucharistique, et maintenant nous sommes invités à contempler sa charité fraternelle. Nous vivons ici à Candes, l’ultime dévoilement et le dernier débordement de la vie intérieure de notre Patron Céleste. Ces Vêpres sont l’occasion de rendre à Dieu pour le don de cet homme qui petit à petit à laisser grandir l’Amour de Jésus en lui, au point d’en devenir totalement transparent. Les hommes voyaient Dieu dans cet homme ! Il est devenu diaphane à la lumière du Ressuscité. Rendre grâce aussi à Dieu pour le don de notre communauté sacerdotale, pour le don de notre fraternité, et son rayonnement apostolique sur les fidèles dont nous avons reçu la charge par nos ministères. Je voudrais insister sur ce débordement de sa vie intérieure. Car tel est le secret, me semble t-il de sa charité fraternelle.

Saint Martin puise sa charité dans la solitude avec Dieu.

Le Pape Benoit XVI dans son Encyclique « Deus caritas est » rappelle l’interprétation que saint Grégoire le Grand donne de l’échelle de Jacob dans sa Règle pastorale (le patriarche Jacob vit en songe, sur la pierre qui lui servait d’oreiller, une échelle qui touchait le ciel et sur laquelle des anges de Dieu montaient et descendaient). «Le bon pasteur, dit-il, doit être enraciné dans la contemplation. En effet, c’est seulement ainsi qu’il lui sera possible d’accueillir les besoins d’autrui dans son coeur, de sorte qu’ils deviennent siens: «Per pietatis viscera in se infirmitatem caeterorum transferat» (Par les entrailles de sa miséricorde, qu’il prenne sur lui la faiblesse de tous les autres). Dans ce cadre, saint Grégoire fait référence à saint Paul qui est enlevé au ciel jusque dans les plus grands mystères de Dieu et qui, précisément à partir de là, quand il en redescend, est en mesure de se faire tout à tous (cf. 2 Co 12, 2-4; 1 Co 9, 22). D’autre part, il donne encore l’exemple de Moïse, qui entre toujours de nouveau dans la tente sacrée, demeurant en dialogue avec Dieu, pour pouvoir ainsi, à partir de Dieu, être à la disposition de son peuple. «Au-dedans [dans la tente], ravi dans les hauteurs par la contemplation, il se laisse au dehors [de la tente] prendre par le poids des souffrants: Intus in contemplationem rapitur, foris infirmantium negotiis urgetur. »

C’est précisément à travers la prière que le pasteur devient sensible aux besoins des autres et miséricordieux envers tous. L’amour du frère consiste dans le fait que j’aime aussi, en Dieu et avec Dieu, ce frère que je reçois sans l’avoir choisi, cette personne que je ne connais pas bien, mais avec laquelle je suis invité à faire un bout de chemin. Cela ne peut se réaliser qu’à partir de la rencontre intime avec Dieu, une rencontre qui est devenue communion de volonté. J’apprends alors à regarder cette autre personne non plus seulement avec mes yeux et mes sentiments, mais selon la perspective de Jésus Christ. Son ami est mon ami. Au-delà de l’apparence extérieure de l’autre, je vois avec les yeux du Christ et je peux donner à l’autre bien plus que les choses qui lui sont extérieurement nécessaires: je peux lui donner le regard d’amour dont il a besoin. … Si le contact avec Dieu me fait complètement défaut dans ma vie, je ne peux jamais voir en l’autre que l’autre, et je ne réussis pas à reconnaître en lui l’image divine. Si par contre dans ma vie je néglige complètement l’attention à l’autre, désirant seulement être «pieux» et accomplir mes «devoirs religieux», alors même ma relation à Dieu se dessèche. Seule ma disponibilité à aller à la rencontre du frère – nous pensons ce soir à la démarche de saint Martin -, à lui témoigner de l’amour, me rend aussi sensible devant Dieu. Seul le service du prochain ouvre mes yeux sur ce que Dieu fait pour moi et sur sa manière à Lui de m’aimer. Amour de Dieu et amour du prochain sont inséparables, c’est un unique commandement.

« Martine qui vivere discipulis aut morivis, nos respice »
Saint Martin, tu ne voulais vivre ou mourir que pour les tiens : regarde-nous !

Ici à Candes, comme les deux fleuves se jetent l’un dans l’autre, ces deux formes de l’amour se compénètrent et s’appellent mutuellement. « L’amour grandit par l’amour. L’amour est «divin» parce qu’il vient de Dieu et qu’il nous unit à Dieu, et, à travers ce processus d’unification, il nous transforme en un Nous, qui surpasse nos divisions et qui nous fait devenir un, jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit «tout en tous» (1 Co 15, 28). » (Deus caritas est, 18) Je trouve ce passage de la première encyclique de Benoît XVI, un merveilleux commentaire de cet épisode de la vie de saint Martin que nous sommes en train de vivre en communauté. Saint Martin vient à Candes comme un apôtre de la réconciliation fraternelle et un artisan de paix. C’est son dernier service pastoral sur cette terre. Il nous apprend qu’il n’y a pas de vie fraternelle sans pardon et sans réconciliation.

La paix est extrêmement liée à l’amour. Parfois nous ne sommes pas en paix parce que nous aimons mal. Soit nous voulons capter par l’amour fusionnel soit nous voulons repousser par le refus de pardon. Nous le sentons très bien quand nous avons vécu un conflit et que nous entrons intérieurement dans le pardon, aussitôt une paix profonde s’installe. Mais c’est un combat et parfois une longue agonie. La charité, c’est laisser couler l’amour qui vient d’au-delà de moi, que je laisse vivre en moi et que je donne en pure gratuité. Retrouver ce mouvement de l’amour ne peut que produire la paix parce que l’essence de mon être c’est aimer, accueillir, goûter et redonner cet amour sans le prendre ni le repousser.

L’Esprit Saint, c’est l’Amour au cœur de la Trinité ayant pour mission d’être fécond à l’extérieur de la Trinité. Saint Paul dit « l’Amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit » (Rm 5,5). Faire l’expérience de l’Esprit Saint c’est faire l’expérience de la paix. L’autre nom de la paix c’est l’Esprit. Je vous invite à nous ré-approprier cette Parole forte de saint Paul aux Ephésiens : « Appliquez-vous à conserver l’unité de l’Esprit par ce lien qu’est la paix » (Eph 4, 3). Saint Martin nous regarde, mais il vient à nous ce soir pour nous réconcilier avec Dieu, avec les frères de la communauté, avec nous-mêmes. Il ne faudait pas sortir de cette collégiale sans prendre la ferme résolution de poser un geste de réconciliation. Faire ne serait-ce qu’un pas, même s’il nous coute un peu ! L’expérience de la paix est le critère authentique d’une expérience de l’Esprit Saint.

La charité de saint Martin apporte la paix à ses frères.

Trouver la paix avec Dieu dans la confession.

Benoît XVI, docteur de la charité.

Attention de pas confondre cette paix avec une pseudo-expérience de paix, qui nous ferait faire l’économie de la Croix. Apparemment ces deux notions la paix et la croix semblent incompatibles, mais la clef qui ouvre ce langage étonnant, apparemment contradictoire de la paix au milieu de la croix, c’est l’expérience de Jésus Christ mort et ressuscité. Quand je suis dans la croix, je suis identifié à Jésus souffrant mais si j’entre dans l’abandon aimant au coeur de ma croix, le Christ n’est pas que le crucifié. Il est le Ressuscité, le Glorieux, le Prince de la paix. Ce qui fait qu’en m’abandonnant crucifié à Jésus, Il me livre sa gloire, sa paix, sa joie.

C’est là tout le message des saints qui nous est souvent incompréhensible spontanément. Les saints sont tellement entrés dans l’amour à haute température que pour reprendre les mots de Grignon de Montfort « leur croix est dépassée par l’amour ». La souffrance en tant que telle est difficile mais c’est le manque de sens qui la rend absurde et intolérable. En m’abandonnant au Christ vivant, agissant, apaisant, au coeur de ma croix je ne trouve pas seulement un peu de sens, je trouve le SENS. La souffrance prend tout son sens quand elle est vécue dans l’amour, quand on passe de la ‘provocation’ du mal à la ‘vocation’ d’aimer dans la souffrance. Alors une paix immense s’installe sans que la croix nous soit enlevée de manière magique.

On comprend peut-être un peu mieux le mot de saint Séraphin de Sarov : « Acquiers la Paix, et des milliers autour de toi trouveront le salut ». Voilà l’exemple de saint Martin. Sa vie entière, Martin a consenti à faire la volonté du Christ (Fiat voluntas tua), et s’est laissé conformer au Christ obéissant au Père et se faisant il était en paix. Il vivait dans une paix rayonnante et contagieuse, au point de la transmettre à ses frères en discorde. Il vient à Candes comme l’ultime étape de son Pèlerinage terrestre, la dernière préparation à son éternité bienheureuse. En allant visiter ses frères, il leur manifeste sa charité ardente et leur apprend à relativiser leurs querelles intestines à l’aune de l’Eternité bienheureuse. Mais comment Martin se prépare t-il à sa Pâque éternelle ?

Justement, comme le Christ, en aimant les siens qui sont encore dans le monde, mais en les aimant jusqu’à l’extrême (cf. Jn 13, 1). Ce qui peut signifier jusqu’au bout de sa vie terrestre, jusqu’à son dernier souffle, mais aussi jusqu’à la folie de l’amour : en prenant sur lui ce qui divise, en le portant en quelque sorte, afin de donner aux autres la possibilité d’une vraie réconciliation. Il ne va pas seulement recouvrir de son coeur le pauvre d’Amiens, ni même se faire pauvre en conformité au Christ dépouillé, il va se faire l’agneau, lui le pasteur (Ap 7, 17) en prenant sur lui les divisions de ses frères. Il plante au milieu d’eux la Croix glorieuse, la Croix d’Amour, la Croix de Jésus, car « c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en fait qu’un, détruisant la barrière qui les séparaient, supprimant en sa chair la haine (…) pour créer en sa personne un seul Homme nouveau, faire la paix et les réconcilier avec Dieu en un seul corps par la Croix : en sa personne il a tué la haine. Alors il est venu proclamer la Paix » (cf. Eph 2, 14-16). Amen.

Don Paul PREAUX

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.