Lectio divina pour le vingt-septième dimanche 2015

Une lectio divina est une commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposées par l’Église pour la Messe du jour.

Michel Ange – La crucifixion de saint Pierre

Lectio divina pour le vingt-septième dimanche 2015

En ce début du mois du Rosaire, réfléchissons sur notre prière mariale. Origène disait déjà qu’il ne suffit pas de prier, mais qu’il faut prier comme il faut et demander ce qu’il faut. Qu’est-ce à dire ?

« Mes paroles sont esprit et elles sont vie »

Demander ce qu’il faut concerne le contenu de la prière. Rappelons qu’il nous faut solliciter les choses essentielles à notre vie replacée dans sa perspective d’éternité. Jésus nous en avertit : « Vous non plus ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez ; ne vous tourmentez pas. Car ce sont là toutes choses dont les païens de ce monde sont en quête ; mais votre Père sait que vous en avez besoin. Aussi bien, cherchez Son Royaume, et cela vous sera donné de surcroît. » (Lc 12, 29sq)

Demander le Royaume, c’est donc s’inquiéter du chemin à prendre, comme des trekkers demandent leur chemin. Or nous savons que, le chemin du Royaume, il est indiqué clairement dans ce guide qu’est l’Évangile. La Parole de Dieu – et plus particulièrement les Paroles du Maître – est « esprit et vie », Elle nous donne les indications nécessaires pour avancer. « Je suis la voie… » disait Jésus (Jn 14, 6) précisant d’ailleurs que nul n’allait au Père (le Royaume) que par Lui. Il nous suffit donc de lire la Parole en Église, dans sa Tradition millénaire, pour connaître la route qui y mène.

Demander le Royaume, c’est également l’exiger comme un bien qui nous revient. Et c’est vrai puisque le Seigneur nous a promis de nous prendre avec Lui, si nous suivions Ses traces : « Je vais vous préparer une place. Et quand Je serai allé et que Je vous aurai préparé une place, à nouveau Je viendrai et Je vous prendrai près de moi, afin que là où Je suis, vous aussi vous soyez. » (Jn 14, 3sq). Dans la mesure donc où nous suivons le chemin de Jésus, en vivant selon Son Esprit, nous avons le droit d’exiger le Royaume.

« Le Père refusera-t-Il l’Esprit à ceux qui Le Lui demandent ? »

Conséquemment, ceci explique pourquoi nous serons exaucés par le Père si nous demandons cet Esprit nécessaire pour imiter Jésus : « Combien plus le Père du Ciel donnera-t-Il l’Esprit Saint à ceux qui L’en prient ? » (Lc 11, 13) Mais pensons-nous vraiment, bien que chrétiens c’est à dire du Christ, à demander l’Esprit de Jésus pour vivre en Lui et comme Lui ? Notre cœur n’est-il pas préoccupé de tant d’autres sujets, n’est-il pas rempli de tant d’autres richesses que pourtant nous n’emmènerons point dans notre linceul sans poche ?!

Prier c’est demander le Royaume, donc visiter la Parole et implorer l’Esprit : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements et Je prierai le Père et Il vous donnera un autre Paraclet pour qu’Il soit avec vous à jamais, l’Esprit de Vérité… » (Jn 14, 15). Comme on le voit, tout se tient, puisque l’Esprit est Celui qui délimite les frontières infiniment extensibles du Royaume et, en même temps, Il est contenu dans la Parole ! Pour bien prier, il nous faut donc désirer le Royaume et le chercher dans la Parole. Ensuite, il faut implorer l’Esprit de nous donner la clé pour comprendre cette Parole, pour La prendre avec nous, pour La faire nôtre, pour qu’Elle soit rectrice et performatrice de notre vie.

C’est pourquoi saint Paul nous dit que « L’Esprit vient au secours de notre faiblesse car nous ne savons que demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit intercède pour nous en des gémissements ineffables » (Rm 8, 26). Ces gémissements sont ceux de l’âme en désir du Royaume, en aspiration du chemin de la Parole qui y mène, en attente de Sa traduction par l’Esprit en langage clair et concret, pour chaque jour.

Je vous salue, pleine de grâce !

Cette prière parfaite, c’est la prière de Marie. Plus qu’un simple acte ponctuel, cette prière est un état d’esprit et même un état de l’âme. L’âme de Marie, bien loin d’être incurvée sur elle-même, est toute tournée vers la Parole qu’elle médite et connaît parfaitement ; elle est totalement ouverte à sa compréhension que lui en donne l’Esprit du Seigneur. Au point que, « lorsque les temps furent venus », la Parole parfaitement saisie et ingérée, assimilée, revivra en Elle dans une plénitude inimaginable : l’Incarnation de cette Parole, du Verbe. Ceci explique pourquoi la Tradition s’est toujours émerveillée que Marie ait conçu par la foi avant de concevoir dans sa chair. Elle s’est tellement unie à la Parole vivifiée par l’Esprit, ne faisant plus qu’un avec elle, que, dans la grâce historique de la Rédemption, elle a pu en devenir la porteuse ineffable.

La prière de Marie est communion dans le silence de l’âme avec le Silence de Dieu : « Aussi longtemps qu’elle a vécu ici-bas, elle a été recueillie en elle-même, dans le temple intime de son âme, avec un si parfait amour de Dieu qu’elle ne pouvait, hors de Dieu, affectionner foncièrement aucune créature. Aucune image n’a jamais pu s’introduire dans son cœur, qui puisse apporter quelque obstacle à son amour envers Dieu. Elle vouait à Dieu un amour total, indéfectible ; et, en Dieu, affectionnait toutes les créatures. Elle se retirait, y recueillant toutes ses puissances, au fond le plus intime d’elle-même, là où se cache l’image divine ; et là, elle demeurait, dans ce temple intime de son âme, entraînant et retenant dans ce temple toutes ses facultés, pour y adorer, en esprit et en vérité, son unique Dieu et Seigneur.… Ce fond intime d’elle-même était d’ailleurs si complètement déiforme, que si quelqu’un avait pu contempler son cœur, il y aurait vu Dieu dans toute sa gloire… Dans cette élévation d’âme, elle demeurait au-dessus de toute modalité, de toute distinction ; et là, dans le silence, elle percevait le murmure divin ; son esprit, élevé au-dessus de toute puissance d’opération propre, baignait à la source de l’essence divine. Là, au-dessus de tout, elle reposait en Dieu ; et là, saisie par un immense amour, elle se perdait elle-même dans la ténèbre abyssale de la divinité. Elle était unie à Dieu sans intermédiaire, devenue un seul esprit avec lui » écrivait Jean Tauler.

Le Rosaire est la prière qui fait devenir nôtre la prière de Marie

En ce premier dimanche d’Octobre commence le mois du Rosaire. Il doit pouvoir, au-delà de son aspect oral et répétitif, nous faire entrer dans ce même silence de la prière parfaitement contemplative de Marie. C’est dans cet esprit et à cette intention qu’il nous faut le réciter. Bien sûr, nous y entrons progressivement et chacun suivant son rythme.

Et nous savons que Marie, en bonne Mère, ne va pas nous laisser faire nos premiers pas tout seuls. Elle va nous accompagner. Et elle le fera jusqu’au bout, jusqu’à ce que nous sachions marcher comme des adultes, c’est-à-dire jamais… Comme une Mère, Marie non seulement nous éduque, mais elle nous garde, elle veille sur nous. Elle est attentive comme elle le fut à Cana, se souciant des moindres peines de la vie des hommes : « Ils n’ont plus de vin ! » (Jn 2, 3).

J’aime particulièrement contempler cette proximité de la Mère à son Fils tout au long de leurs deux vies entremêlées… Non seulement elle Lui a donné la vie, mais elle a rempli auprès du Fils un ministère parfait : elle L’a protégé, nourri et élevé jusqu’au point fixé pour Le présenter à l’autel de la Croix. Ainsi Stabat Mater, la Femme attend l’achèvement de l’œuvre du Fils. Comme dit Ambroise, elle attend le salut du monde sans être incurvée sur sa souffrance pourtant indicible.

Ad Jesum per Mariam…

J’ose appeler Marie à m’accompagner ainsi tous les jours de ma vie, par sa présence, son affection, son soutien spirituel, comme elle le fit avec son Fils. J’ose l’aimer comme elle fut avec Jésus et comme la foi de l’Église me dit qu’elle sera avec moi. Je sais que, si je la prends dès ce jour chez moi, comme le fit saint Jean (Jn 19, 27), elle sera en effet ma Mère qui ne lâchera pas ma main et gardera mon pied de tomber. Elle sera donc pour moi l’image concrète et tendrement ressentie de la divine Providence de mon Père qui, Lui non plus, ne me lâche pas et m’accompagne et me porte tout au long de ma vie « comme un homme porte son fils » (Deut 1, 31).

Marie, aqueduc de la grâce et de la sainteté…

Dans un mois nous célèbrerons la Toussaint, occasion de réfléchir à la sainteté comme proposition de vie.

Nous pouvons donc déjà méditer sur cette médiation maternelle de la Vierge. Celle-ci a tellement communié au mystère (et aux mystères) de son Fils qu’elle est devenue « réparatrice du monde humain déchu et, partant, la dispensatrice de tous les trésors que Jésus nous a acquis par Sa mort… » comme l’écrit Saint Pie X (Ad diem illum).

Marie est donc la médiatrice ou l’avocate du monde entier, à commencer par moi, par chacun de nous, auprès de son Fils, en raison même de cette communion à la Rédemption dans la souffrance et la peine. Elle est l’aqueduc, elle est le cou qui relie la Tête au Corps et fait ainsi passer les grâces de la première au second. Nul ne peut être saint sans passer par Marie. Et si nous voulons stimuler notre désir de sainteté, regardons la Vierge et émerveillons-nous avec Elle des grandes choses que le Puissant fit en Elle et, par Elle, pour nous !

Nul ne peut regarder Marie dans la pureté de sa foi, de son espérance et de sa charité sans se sentir bouleversé et conquis par le désir d’être aussi un saint ! Un saint pour Dieu, un saint pour notre monde, une semence de Joie pour l’Un et pour l’autre…

Mgr Jean-Marie LE GALL, Aumônier catholique H.I.A Percy, Clamart

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.