Lectio divina pour le 4e dimanche du Temps Pascal

Une lectio divina est une commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposées par l’Église pour la Messe du jour.

The Ascension, Benjamin West 1801

Lectio divina pour le quatrième dimanche du Temps Pascal

Le temps pascal avec ses lectures et sa liturgie nous propose de réfléchir sur cette vertu fondamentale de notre vie chrétienne qu’est la foi ; vertu qui est comme le tremplin du saut que nous faisons vers Dieu. Or, pour prendre comme Paul, la comparaison du stade, si nous prenons mal notre appui pour sauter, notre saut sera mauvais. Donc la foi est très importante puisqu’elle est la vertu de départ. Avec le discours du Bon Pasteur, le Christ nous propose de réfléchir à une propriété de la foi qu’il est important de souligner : la foi est avant tout une relation.

La foi est une perfection que nous possédons et vers laquelle nous marchons…

Le Christ a eu la foi en tant qu’homme. Et la foi de Jésus c’est cette perfection qu’Il transmet à Son Église et que l’Église est chargée à son tour de nous donner. C’est comme un milieu vital dans lequel elle baigne (pour reprendre l’image de l’immersion baptismale qui justement nous donne cette foi du Christ et de l’Église), c’est le milieu de notre vie. Ainsi la foi est une perfection dans laquelle nous sommes et en même temps vers laquelle nous devons marcher, comme pour les autres vertus. Alors qu’est-ce que c’est que la foi ? La foi c’est faire confiance. La foi c’est accepter l’autre. La foi c’est accepter l’autre comme intervenant dans ma vie.

Lorsque nous essayons de définir la foi d’une manière spontanée nous pensons tout de suite à notre Credo. Mais la foi ne se résume pas à la récitation d’un Credo. La foi est une adhésion profonde, personnelle. Elle est plus que ça encore. La foi n’est pas seulement l’adhésion de ma personne à un objet, voire même une personne qui s’appellerait le Christ. Nous chosifions la foi, nous en faisons quelque chose je dirais de trop objectivé, de trop rationnel, j’adhère à

La foi, c’est accepter d’être défini par un autre

Dans ce discours du Bon Pasteur le Christ veut nous faire comprendre que la foi ne doit pas être saisie d’abord par rapport à l’objet vers lequel elle se porte mais comme le mouvement dans lequel le Christ Lui-même nous fait entrer. Le Christ n’est pas seulement et d’abord objet de mon adhésion : ‘j’adhère au Christ profondément’. Le Christ est Celui non seulement à qui aboutit la relation, le mouvement de ma foi, mais Il est Celui qui donne naissance à ma foi. Il est le chef de notre foi dit l’épître aux Hébreux (12, 2)

La foi c’est accepter l’autre, en l’occurrence Jésus, comme intervenant dans ma vie. C’est accepter Jésus posant un regard sur moi. C’est accepter Jésus me définissant par rapport à Sa vie. C’est accepter l’autre me donnant existence par rapport à lui-même. On le voit dans nos relations humaines. Regardez les relations conjugales ou les relations amicales. Lorsque nous entrons dans une relation de confiance à l’autre qu’est-ce que c’est profondément ? Lorsque nous dépassons ce caractère un petit peu objectif : ‘j’ai confiance en,… je me fiance à…’ en fait lorsqu’on regarde en profondeur, c’est bien ce mouvement là qui est inclus dans la confiance : j’accepte que l’autre me regarde tel que je suis. J’accepte que l’autre me définisse par rapport à sa vie, par rapport à son existence et non plus par rapport à la mienne.

« Je connais mes brebis »

La caractéristique de la foi c’est ce décentrage de moi sur l’autre. Quand Jésus dit : « Je connais mes brebis »…, c’est cela qu’Il exprime. « Je connais mes brebis », je les connais c’est à dire je les fais naître à Moi, con-naître, ‘naître avec’. Je connais mes brebis, je les fais naître, Je leur donne une existence nouvelle qui n’est plus définie par rapport à leur vie mais qui est définie par rapport à ma vie à moi Pasteur, Sauveur qui regarde l’homme qui est en face de moi qui est ma brebis. Je connais mes brebis.

La foi c’est accepter cette renaissance à l’autre. Lorsque je donne ma confiance, lorsque je donne mon adhésion effectivement, je sors de moi-même. C’est pour ça que la véritable foi se traduit, se poursuit, s’achève en charité. C’est un sortir de soi. Donc la foi au Christ, l’adhésion c’est accepter de renaître. Jésus le dit à Nicodème : « Celui qui ne renaît pas de l’Esprit ne peut pas rentrer dans le Royaume » ; c’est celui qui n’accepte pas d’être redéfini, repositionné, celui qui n’accepte pas d’appartenir au regard que Je porte sur lui, celui qui reste lui-même et qui n’accepte pas de devenir Mien.

Ce regard que le Christ porte sur l’homme est pour l’inciter à donner une réponse, à accepter cette ouverture, à accepter cette appartenance. « Dieu nous a aimés le premier » dit saint Jean. Toutes les épîtres de l’évangéliste, que nous écoutons pendant ce temps pascal, tournent autour de ce thème de l’adhésion de l’homme à Dieu provoquée par le don de Dieu.

Accepter de renaître à Dieu, de se dévoiler à Lui, de se mettre à nu…

Ce regard que le Christ porte sur moi et qu’Il va me demander d’accepter, ce n’est pas un regard qui est facile à recevoir. En effet le Christ me demande de me dévoiler à Lui tel que je suis pour qu’Il puisse Se donner à moi tel qu’Il est. Le Christ me demande de sortir de mon camouflage, ce camouflage que je fais à moi-même, ce camouflage que je fais aux autres, ce camouflage que je fais même face à Dieu ! J’ai du mal à entrer en moi-même pour me regarder et m’accepter tel que je suis c’est à dire finalement accepter ce regard de Dieu sur moi.

C’est cette relation que le Christ Pasteur veut établir avec Sa brebis : « Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. » Lui-même d’abord entre dans cette relation en Se dévoilant tel qu’Il est . Il se dévoile tel qu’Il est dans Sa fonction de Sauveur, dans Sa nature divine : « Je suis… », « Je suis la lumière… », « Je suis la vie… », « Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres. » Il se dévoile tel qu’Il est pour que nous nous donnions à Lui tels que nous sommes. Et Il désire que je me dévoile à Lui tel que je suis pour qu’Il se donne à moi tel qu’Il est. Revenons à la relation amicale ou à la relation conjugale : c’est la définition même de l’amour, de l’amitié. Me donner à l’autre tel que je suis, accepter ce regard de l’autre sur moi de manière à ce que l’autre puisse se donner à moi tel qu’il est.

Ce n’est pas facile parce que nous avons nos faiblesses, ces misères qui sont des obstacles : nous ne voulons pas être dévoilés tels que nous sommes et nous n’acceptons pas que l’autre se donne à nous tel qu’il est ! Nous fabriquons l’autre, nous fabriquons notre enfant, nous fabriquons notre époux, nous fabriquons notre femme, nous fabriquons notre ami, nous l’inventons, nous l’idéalisons !…

De même nous nous idéalisons face à lui. Nous ne voulons pas entrer dans cette relation de véritable confiance ou, plus exactement, nous avons du mal à entrer dans cette relation de véritable confiance, de dépouillement, de dévoilement, nous avons du mal à nous dénuder. Et pourtant c’est ça que le Christ demande.

La foi, c’est accepter que pour Dieu, un homme vaille Son Fils !

Nous voyons comme l’adhésion de la foi est quelque chose de profond !

Bien sûr qu’elle dépend de moi ! C’est une adhésion personnelle, mais elle est provoquée par Dieu qui me demande de me dévoiler à Lui tel que je suis pour qu’Il puisse se donner à moi tel qu’Il est…

Finalement cela aboutit à quoi ? Cela aboutit à cette disproportion représentée par la phrase du Christ, le Pasteur : « Le vrai Pasteur donne sa vie pour ses brebis. » C’est ridicule ! Vous ne verrez jamais un berger donner sa vie pour un mouton ! C’est cela pourtant qui exprime la folie de l’acte de Dieu. C’est déjà assez fou de penser qu’un homme puisse donner sa vie pour un mouton ; il est encore plus insensé, plus fou, pour reprendre l’expression de Paul, de penser que Dieu puisse donner sa vie pour un homme.

Et pourtant c’est cette relation dans laquelle le Christ veut nous faire entrer ! La foi c’est cela : c’est accepter que Dieu porte sur moi le regard qui me dévoile dans ma vérité de pécheur, de misérable, de pauvre, de malade, pour qu’Il puisse, Lui, Se donner tel qu’Il est dans l’infinité de Son amour, dans l’infinité de Sa miséricorde et de Sa tendresse !

C’est accepter cette disproportion entre ma misère de brebis et la grandeur du Pasteur qui donne Sa vie pour moi sans qu’il n’y ait aucunement de ma part un quelconque mérite qui puisse justifier le don de la Vie de Dieu. Jésus le dit et le répète. Il insiste à la fin de notre passage d’Évangile : « Ma vie nul ne la prend » : ce ne sont pas mes mérites, ce ne sont pas mes qualités, ce ne sont pas mes vertus qui peuvent justifier, ne serait-ce qu’un quart de seconde, le fait que le Christ soit mort pour moi !

« Ma vie nul ne la prend c’est moi qui la donne »

– C’est ta misère que je te demande de dévoiler à Mon regard, ce regard que J’ai, Moi ton Créateur qui te connais parfaitement de toute éternité.

Le Christ me demande d’accepter ce regard qu’Il veut poser sur moi comme Il a posé Son regard sur Madeleine, sur Zachée, sur Pierre en sortant de chez le Grand-Prêtre, sur tous ces inconnus ou ces grands de l’Evangile. Comme il devait être extraordinaire ce regard de Jésus ! Ce regard non pas scrutateur, mais ce regard profond, ce regard qui dévoile… Jésus me demande d’accepter ce regard pour qu’Il puisse se donner, pour qu’Il puisse se livrer par Amour pour moi, pécheur… Il me demande de renaître au regard miséricordieux qu’Il porte sur moi.

Il me demande de renaître à une nouvelle existence qui n’est plus une existence personnelle, mais qui est une existence relationnée à Lui, à Sa tendresse, à Son désir de m’aimer, à Son désir de me construire, à Son désir de me donner Sa sainteté d’Amour.

Voilà une petite exégèse du discours de Jean pour bien nous situer par rapport à la foi qui, tout en étant un acte personnel, est relative à l’Amour de Dieu qui nous demande d’entrer avec Lui dans une relation de confiance, en acceptant Son regard sauveur.

Saint Temps Pascal à chacun !

Mgr Jean-Marie LE GALL, Aumônier catholique H.I.A Percy, Clamart

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.