Pour servir de nouvelles missions, la Communauté Saint-Martin quitte la paroisse de Fayence (Var)

Dans le cadre de son travail sur sa croissance, la communauté Saint-Martin a décidé de rééquilibrer sa présence sacerdotale au service des diocèses, en particulier de ceux plus pauvres en nombre de prêtres. C’est pourquoi, avec l’accord du diocèse de Fréjus-Toulon, elle se retirera des paroisses du Pays de Fayence à compter du 1er septembre 2025.

Présente sur le Var depuis plus de 40 ans, la Communauté Saint-Martin continue sa mission au service des paroisses de Saint-Raphaël.

La Communauté Saint-Martin remercie les évêques successifs du diocèse de Fréjus-Toulon pour la collaboration confiante et fraternelle qui a toujours présidé à leurs relations depuis la première installation des prêtres de la communauté dans le diocèse en 1984.

Elle garde en haute estime les fidèles qu’elle aura servis dans les paroisses du Pays de Fayence et prie pour la fécondité du ministère de la nouvelle équipe qui lui succédera.

Le message de Mgr François Touvet aux paroissiens

Chers fidèles des paroisses de Fayence,
Il y a quelques mois, j’ai reçu une demande des responsables de la communauté Saint-Martin pour envoyer les prêtres actuellement en service sur vos paroisses vers de nouvelles missions en France à partir du 1er septembre 2025.
La communauté Saint-Martin reçoit depuis plusieurs années de nombreux appels pour desservir des diocèses plus pauvres en prêtres. Pour permettre à un autre diocèse de bénéficier de leur vitalité et de leur générosité j’ai accepté leur demande.
Je voulais avec vous, remercier personnellement tous les prêtres qui se sont succédé depuis 37 ans, et tout particulièrement don Henri, don Joachim et don Rémi qui vous ont servis avec dévouement, ainsi que la communauté saint Martin pour sa collaboration confiante et fraternelle.
Je vous assure de ma prière et reviendrai vers vous dès que possible pour vous présenter les prêtres qui prendront la relève et continueront à faire croître le Royaume de Dieu dans les paroisses de Fayence.
Soyez assurés de mon fidèle et religieux dévouement,
 Mgr Touvet


Le message de D. Paul Préaux, modérateur général de la Communauté Saint Martin aux paroissiens

Chers paroissiens,
Vous apprenez en ce jour une nouvelle importante qui va faire prendre à votre paroisse un nouveau chemin à partir du 1er septembre prochain. En accord avec Mgr Touvet, évêque de Fréjus-Toulon, elle est portée à votre connaissance en ce jour par vos prêtres à l’issue de votre messe dominicale.
Depuis l’arrivée de la communauté Saint Martin dans le diocèse de Fréjus-Toulon en 1984, nous avons toujours travaillé dans une grande confiance avec le diocèse et ses évêques successifs, Mgr Joseph Madec, Mgr Dominique Rey et Mgr François Touvet.
En accord avec mon conseil, j’ai pris la décision de demander au diocèse de pouvoir nous retirer de la charge de votre paroisse après plusieurs décennies de présence dans le haut Var.
La raison en est la suivante : la communauté reçoit de plus en plus d’appels, issus de nombreux diocèses de France et d’autres pays. Cette situation nous oblige à équilibrer notre présence sacerdotale dans les diocèses qui nous font part de leurs besoins urgents, jusqu’à devoir prendre des décisions exigeantes pour certaines communautés paroissiales comme pour nous. Des diocèses plus pauvres en nombre de prêtres que ne l’est le diocèse de Toulon nous pressent de répondre à leur appel.
Le diocèse de Fréjus-Toulon a confié depuis de longues années votre paroisse aux prêtres de la communauté Saint Martin et votre paroisse leur est chère. Il nommera à partir du 1er septembre de nouveaux pasteurs pour votre communauté. C’est en pleine confiance que nous leur transmettrons le flambeau de la mission.
Une rencontre sera organisée prochainement, en présence de Mgr Touvet et de moi-même, ainsi que de vos prêtres D. Henri, D. Rémi et D. Joachim, pour être à votre écoute.
Avec ma prière et celle de toute la Communauté,
Bien fraternellement,
Paul Préaux.

Articles similaires

Confié à la communauté en 2022, la paroisse de Château-Thierry accueille désormais 4 prêtres de la Communauté Saint Martin. Ces dernier nous font part de leur nouvelle expérience dans l’Aisne . De...

Évènement annuel attendu des participants et des supporters, le tournoi de foot inter-séminaires n’a cette année pas déçu. Au cours d’une journée où le soleil se sera montré plusieurs fois,...

Dimanche dernier, 23 février, dix frères de 5ème année ont eu la joie d’être institués lecteurs. Avant dernière étape avant l’appel aux ordres, le lectorat signifie se mettre à l’écoute...

Lundi sacerdotal Dimanche 02/03 18h30 Adoration/Salut/Vêpres (Basilique) 19h45 Diner 20h30 Temps fraternel Lundi 03/03 08h00 – 09h00 Petit déjeuner libre 09h00 Laudes 09h30 Messe 10h15 Temps de réflexion commun 11h00...

Appareil utilisé : détection en cours... (modifier)

Cela peut concerner un bug visuel, une erreur de contenu, une faute d'orthographe, un lien cassé, etc. Inutile de préciser l’adresse de la page, elle est automatiquement envoyée avec votre message.

Rechercher

Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

Avatar

Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.