Lectio divina – Solennité de l’Epiphanie

Is.60, 1-6 Ep.3, 2-6, Mt.2, 1-12

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Heureusement que l’Église a inventé dans sa liturgie cette fête de l’Epiphanie car sans elle le mystère de Noël resterait incomplet ou du moins incompréhensible. Saint Paul nous dit que Dieu révèle à travers Ses apôtres, comme à travers Lui-même, Son mystère. Mais quel est donc ce mystère de Dieu ? C’est que tous les hommes, (y compris ceux qu’il appelle les païens) sont appelés à la connaissance de Dieu, à la Vie éternelle !

Du petit reste d’Israël… 

Oui, la grande nouvelle dont Paul nous fait part, c’est cette universalité du Salut : la catholicité de la Rédemption ! Et si nous nous tournons vers le mystère de Noël, nous nous apercevons qu’effectivement le Salut commence, puisque Dieu vient à la rencontre de l’homme, Dieu se fait visible, Dieu se fait proche. Il vient chez l’homme pour être totalement lui et pour que l’homme soit totalement en Lui.  

Mais, cette visibilité semble réservée à la fine fleur de ce peuple à la nuque raide qu’est le peuple juif. En effet, à qui Dieu se montre-t-Il ? A ceux que l’on pourrait appeler la fine pointe, l’apex du peuple juif : Marie, Joseph et les pauvres, les anawims, ce « petit reste d’Israël » concrétisé par quelques bergers. Quelle révélation du sens profond de l’Alliance éternelle que Dieu a passée avec ce peuple qu’Il s’est choisi : Marie, Joseph et les anawims sont les premiers à connaître la visibilité de Dieu ! 

… A l’universalité du Salut 

Mais alors, le mystère reste incomplet ! Qu’en est-il de tous les autres hommes ? D’ailleurs, comment Dieu, qui a du mal à contenir Son Amour dans la Trinité, pourrait-Il le contenir dans une étable ? 

Aussi, le premier acte du Salut, le fruit immédiat de la descente de Dieu sur la terre, c’est la manifestation au monde entier. Or, « manifestation » est le sens du mot ‘épiphanie’. Dieu dévoile à toutes les nations qui sont représentées ici par les Mages, exprimant la gentilité, Dieu manifeste au monde entier Sa visibilité. 

Comme l’exprime bien leur Liturgie, nos frères orientaux ont tout à fait compris comme ce message de l’Epiphanie fait partie intégrante du mystère de Salut célébré à Noël. C’est pour cela que sans l’Epiphanie, Noël reste incomplet. A tel point que Matthieu, Juif s’adressant aux Juifs, risque le tout pour le tout et lui seul, malgré les conséquences que cela va avoir dans sa proclamation évangélique, va préciser dans son évangile cet épisode des mages. Ce n’est pas le Grec Luc, c’est bien le Juif Matthieu qui a saisi la plénitude de ce mystère et qui, à ses risques et périls, va annoncer à ses coreligionnaires que le Salut ne peut être tel que s’il est compris dans son universalité. Dieu dévoile donc au monde entier sa visibilité. 

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

C’est logiquement que Dieu dévoile Son être de Père à travers le Fils.  

Nous pourrions réfléchir aussi sur un autre point : l’union entre le Père et le Fils. Dieu se dévoile, non pas en Lui-même, mais par Son Fils, en tant que Père et Père des hommes : « Qui m’a vu a vu le Père. » Nous avons déjà là toute la quintessence de l’Evangile de Jean, des discours après la Cène, du testament spirituel de Jésus.  

« Qui m’a vu a vu le Père. » : voilà le mystère que nous célébrons à l’Épiphanie, le dévoilement universel, par le Fils présent et visible, de la paternité divine sur tous les hommes. Ce sera le fil rouge du Prologue de Jean entendu dans la Liturgie de Noël. 

De la grâce à la foi… 

Cette visibilité de Dieu reste mystérieuse. Elle reste dans un certain sens cachée ; elle est sacramentelle : on a dit que le Christ est le premier sacrement du Père. Ce n’est pas la raison humaine, ce n’est pas la logique qui poussera les Mages devant l’enfant à reconnaître Dieu. Cette connaissance du Père et de Celui qu’Il a envoyé, Jésus-Christ, cette visibilité de Dieu qui donne la Vie (« La Vie éternelle, c’est qu’ils Te connaissent. »), cette connaissance de Dieu reste un don de Dieu parce qu’elle reste ici-bas mystérieuse : « Nul ne va au Fils si le Père ne l’attire. » rapportera Jean.  

C’était déjà le message de son Prologue : « Mais à tous ceux qui l’ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom… » En effet, à ce don de Dieu, à cette grâce, à cette attirance que Dieu dépose dans mon âme, va répondre la foi, l’adhésion. 

C’est bien cette double action, d’abord celle de Dieu en l’homme qui dépose la grâce de l’attirance, puis la réponse de l’homme dont la foi accepte cette grâce, qui est décrite par l’épisode des Mages. L’étoile n’est que le signe visible de cette grâce intérieure, de cette Lumière qui attire ces rois, astronomes ou savants, peu importe, mais qui ne font pas partie du peuple élu. La route si longue entreprise par ces mages n’est que le signe visible de la réponse toute simple, sans questions, je dirais spontanée, que ces trois hommes ont faite à la grâce de Dieu. Double action : grâce et réponse par la foi. 

« Ils se prosternèrent et l’adorèrent… » 

Quel est premier le fruit de ces deux démarches discrètes, de Dieu vers l’homme et des Mages dans l’adhésion à cette lumière intérieure ? Quelque chose d’absolument merveilleux : la rencontre ! La rencontre à l’étable, dans le silence de la crèche… Une rencontre de regards. Comme le Père s’émerveilla de la grâce de Marie, l’Enfant Jésus, dut s’émerveiller de cette présence de trois grands de la terre. Il y eut sûrement un échange de regards entre ces puissants, humblement à genoux devant l’Enfant-Dieu, et ce Dieu-enfant qui s’émerveille silencieusement du premier fruit de Sa présence. 

Le texte originel de Matthieu, tronqué par le lectionnaire dominical, précise qu’ « ils se prosternèrent… et adoraverunt eum. » Ils L’adorèrent, c’est-à-dire ils tournèrent vers Lui leurs bouches : ad os, ad orare… La bouche exprime la parole, la pensée, l’esprit.  

Le premier fruit de la grâce de Dieu à laquelle ces hommes ont répondu dans la foi, c’est la conversion de l’esprit, sans paroles. Ce ne sont que des paroles silencieuses qui entourent Jésus et les Mages. Ce sont deux extases réciproques : les Mages tournés vers l’enfant-Dieu, le Dieu-enfant tourné vers ces trois hommes qu’Il ne connaît pas humainement, mais dont Il saisit le sens profond de la présence. 

« Et ils s’en retournèrent par un autre chemin » 

Le deuxième fruit de cette démarche de Dieu qui envoie Sa lumière, de cette réponse de l’homme qui adhère dans la foi, le deuxième fruit après cette silencieuse rencontre statique, c’est la dynamisation de cette rencontre. 

On ne peut pas connaître Jésus sans L’aimer. Et si l’on aime Jésus, toute notre vie devient centrée sur Lui, peu à peu, bien sûr. C’est la conversion du cœur après la conversion de l’esprit… Après le fruit de la foi qui est la vision de Dieu, c’est notre cœur qui se retourne vers son objet, vers son amour, ce cœur qui est le moteur de la vie, ce cœur qui est le moteur de la tendance vers l’accomplissement de la personne, ce cœur qui nous oriente vers ce que nous voyons être notre bonheur… Après avoir converti leur esprit, c’est-à-dire l’avoir tourné vers l’enfant Dieu, les Mages convertissent leur cœur, cet élément si essentiel à leur vie, ce muscle qui palpite et dont les hommes ont fait le symbole du mouvement, de la volonté, de l’amour : « Et ils s’en retournèrent par un autre chemin. » 

« Ce n’est plus moi qui vis, c’est Jésus qui vit en moi » 

Voilà la conversion de la vie. Cela ne veut pas dire qu’il faille changer de condition, nous dit Paul. Cela veut dire que là où Dieu me trouve, là où Dieu m’a pris, je dois mettre la lumière de Dieu, cette lumière contemplée par les Mages, cette lumière qui a converti mon esprit, cette lumière que je découvre dans ma vie de prêtre, de laïc, d’homme, de femme, de jeune ou d’ancien, de riche comme de pauvre.  

Ma vie n’est plus ma vie ! Ma vie est éclairée par une autre Lumière, ma vie est éclairée par cette présence de l’Enfant-Dieu. Ma vie ne m’appartient plus, ce n’est plus ma vie que j’aime, c’est Jésus dans ma vie ! Ce n’est plus vers moi que je regarde, tout en marchant dans la vie, c’est vers Celui qui se fait le compagnon de ma route, en même temps que la route elle-même, en même temps que son terme. « Ils s’en retournèrent par un autre chemin ». Le chemin qu’est Jésus : « Je suis la voie, la vérité et la vie. » 

Nous devons demander dans l’Eucharistie de l’Épiphanie, Rencontre qui reproduit avec autant de force la Rencontre effectuée entre les Mages et Jésus, nous devons mendier trois grâces. 

D’abord, la grâce de la foi qui nous fait répondre à la lumière de Dieu, à Son attirance.  

Ensuite la grâce de la conversion de l’esprit pour qu’il se tourne définitivement vers ce « Soleil de Justice », vers cette Vérité qui se donne.  

Enfin, que par cette connaissance du Dieu-Père à travers le Dieu-Fils, notre vie soit illuminée, que nous Lui donnions le véritable et bon sens que Dieu a voulu lui donner… En un mot, que toute notre vie soit convertie, soit retournée vers Celui d’où nous venons et vers Lequel nous sommes appelés à aller pour nous établir en Sa communion définitive !  

Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

Retrouvez la Lectio divina quotidienne de Mgr Le Gall sur X : @mgrjmlegall

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.