Lectio divina – 2ème Dimanche de l’Avent

Bar.5, 1-9 Ph.1, 4-6.8-11 Lc.3, 1-6

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

On peut se demander comment comprendre l’évangile que nous entendons pour le 2ème Dimanche de l’Avent et qui se termine par cette annonce prophétique : « Tout homme verra le Salut de Dieu. » Comme nous sommes loin de cette vision du Salut ! Soyons honnêtes : qui d’entre nous peut prétendre avoir, ne serait-ce qu’entraperçu, le Salut de Dieu ?

« Adam, où es-tu ? »

Nous venons chaque dimanche à la Messe avec beaucoup de persévérance, de fidélité, de joie même et sans aucun doute, nous ne cessons d’avancer sur notre route spirituelle à la rencontre du Seigneur, comme nous l’indiquait la Collecte de dimanche dernier. Et c’est clair que ce Seigneur que nous devrions rencontrer à Noël, nous ne Le rencontrons pas, ou si peu, et de manière vraiment fugitive. Comme tout au long de l’Année liturgique, qui suivra cette trop éphémère rencontre de la nuit de Noël, nous ne L’apercevrons pas beaucoup non plus…

Si donc nous faisons le bilan de notre communion au Christ depuis toutes nos années de fidélité catholique, nous voyons comme cela progresse peu ! Aussi lorsque l’évangéliste nous dit que tout homme verra le Salut de Dieu, nous finissons par douter.

« Je me suis caché… »

Nous devrions nous poser la question : Pourquoi ne rencontrons-nous pas Jésus ? Pourquoi ne Le rencontrons-nous pas d’une manière suffisamment longue, stable, pour pouvoir fixer l’image de Son Cœur dans le nôtre, pour qu’il y ait un changement dans notre vie, pour que Noël se prolonge, pour que l’Incarnation de grâce soit une Incarnation qui dure les mois de notre Année liturgique et non pas seulement la joie fugace et trop infantile de la messe de minuit ? Oui, pourquoi ?

Dieu est-Il si loin ? Faut-il courir dans notre vie, jusque sur notre lit de mort, pour Le trouver ? Dieu nous fait-Il marcher avec une carotte, en reculant autant que s’en approche l’instant de la rencontre, comme l’horizon qui s’éloigne lorsqu’on avance vers lui ? Nous serions les plus malheureux des hommes si cela était vrai !

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Ou alors, peut-être nous trompons-nous de route ? Et plus nous avançons sur ce que nous pensons être la route de la rencontre, plus, en fait, nous nous éloignons de Jésus qui n’est pas sur la même route !

Notre route n’est-elle pas, en fait, une route éthérée de fausse mystique, alors que la route de Jésus-Christ serait une route très concrète, profondément humaine ?

Nous avons l’art de séparer dans nos journées notre temps de prière de ce qui nous regarde, en propre ; notre petit Je vous salue Marie du matin, et ensuite nos activités familiales et professionnelles qui n’ont rien à voir avec le Christ. Nous allons à la Messe du dimanche, mais quelle est la diffusion de cette pseudo-rencontre avec le Christ dans notre semaine ? Nous vivons la semaine après comme avant, sans aucun changement !

« Venez à moi vous tous qui peinez… »

Mais si en fait, Jésus venait sur une route qui n’est pas celle que nous imaginons pour Le rencontrer, mais qui est véritablement la route des 24 heures de notre vie quotidienne, alors Il serait bien plus facile de Le rencontrer et nous n’aurions pas l’excuse fallacieuse du manque de temps ! Combien de fois, en effet, disons-nous que nous n’avons pas le temps de prier !? Comme s’il fallait du temps pour aimer Dieu, comme si cela prenait du temps pour aimer quelqu’un !…

Regardons l’Évangile et essayons de voir si Jésus-Christ ne vient pas sur une route finalement beaucoup plus proche de la nôtre que nous ne l’imaginons.

« L’an 15 du règne de Tibère… »

« L’an 15 du règne de Tibère, Pilate étant gouverneur, Hérode étant roi… » N’y a-t-il pas dans ce tableau la première preuve que Dieu vient dans l’histoire de l’homme ? Non seulement Dieu s’incarne, ce qui est déjà magnifique, mais Il prend chair de manière irréfutable, dans un contexte, au milieu d’évènements que l’on ne peut pas renier, que l’on ne peut oublier : Pilate, Tibère, Hérode, ils ont existé !

Dieu a pris un peuple, Dieu s’est choisi une langue, une race ; la race juive, l’araméen, et la modeste bourgade de Nazareth, dans une époque qui est inscrite dans l’Histoire. Oui, c’est dans l’Histoire que Dieu s’incarne.

C’est non seulement dans l’Histoire que Dieu vient à notre rencontre, mais à travers l’Histoire. Lorsque le Fils de Dieu vient sur notre terre, Il ne vient pas comme un deus ex machina, comme une révélation subite, une réponse à un problème…

Il a été annoncé, Il a été préparé, Il a été désiré dans le cœur des hommes. Écoutons Baruch. Et regardons bien sûr le Baptiste, l’homme de l’Avent ! Y-a-t-il quelqu’un qui soit plus homme que le Baptiste, plus viril ? Jésus le dit Lui-même : « parmi les enfants des hommes, chair de la chair de la femme, il n’y en a pas un qui soit plus grand que le Baptiste », lui qui a rempli le monde, -face à Hérode-, de sa présence, de sa voix, de son message. Il L’a annoncé à la suite des prophètes et comme le dernier des prophètes, comme ces hommes dans une histoire d’hommes (le peuple d’Israël), dans une humanité qui a progressé pendant des centaines d’années. Comme les prophètes, il a préparé les hommes et l’Histoire, à recevoir un Homme dans l’Histoire. Pour sauver cette Histoire, pour sauver les hommes, et non pas des anges… Et le message est passé !

« Convertissez-vous… »

Et quel est ce message ? « Convertissez-vous. » Qu’est-ce que cette conversion dont nous parle Baruch, dont nous parle Isaïe, dont nous parle Jean-Baptiste ?

« Se tourner vers », se tourner vers Dieu. Cela ne veut pas dire : tourner le dos à la vie ! Ce n’est pas une démission qu’on nous demande. C’est absurde de penser qu’il faille abandonner sa vie pour suivre le Christ puisque le Christ est venu dans cette vie pour nous donner la Sienne ! C’est pourquoi Il dira : « Celui qui me suit… aura la lumière de la Vie ! » Il n’y a rien de plus vivant que la Vie de foi ! La preuve en est que le fruit de la foi, c’est la charité ; or l’amour est bien ce qui accomplit l’homme dans la joie !

C’est là que nous voyons qu’il y a deux routes parallèles : C’est dans notre vie que nous rencontrons Dieu, dans ces 24 heures quotidiennes, et non dans la minute mystique, qui nous élèverait soi-disant vers un Dieu abscons, car camouflé dans le spirituel et n’ayant aucun rapport avec notre agir humain, nos relations sociales, notre cœur, notre intelligence, nos facultés et nos choix, l’art, la culture, l’économie…

Soyons logiques : notre vie ne peut pas être un obstacle à la rencontre de Dieu puisque Dieu vient dans la vie ! C’est donc dans cette vie que nous rencontrons Dieu. C’est dans la politique, c’est dans l’économie, c’est dans la culture, c’est dans la Cité, c’est dans la famille, dans ce qui fait véritablement notre journée du matin jusqu’au soir avec les joies, les difficultés, les problèmes, les souffrances.

Dieu est toujours déjà là !

Voilà le message de l’Incarnation. Et voilà pourquoi nous ne rencontrons pas suffisamment Jésus : car nous Le cherchons là où Il n’est pas !

Jésus, je ne Le rencontre pas seulement au confessionnal. Je Le rencontre dans la rue, je Le rencontre dans mon cœur, je Le rencontre dans ma cuisine, dans l’éducation de mes enfants, dans mon travail, dans mon implication à faire vivre la Cité, etc.… C’est beaucoup plus compliqué, difficile à assumer parce que cela nous occupe 24 heures sur 24. Mais c’est aussi plus simple, car Il est toujours déjà là, à nos côtés, face-à-face…

Il ne s’agit plus de donner une heure de présence à Dieu par la Messe du dimanche. Il s’agit que tout notre dimanche soit chrétien et que toute la semaine qui s’enracine dans le dimanche le soit aussi. Il faut que nous arrivions à voir en ces heures qui passent, et qui sont souvent difficiles à vivre, le moyen et le lieu de rencontrer le Christ !

Cela ne se fait pas sans Dieu. Cela ne relève pas de la psychologie ou de l’intelligence seule, livrée à elle-même. Cela relève de la grâce. Comme le rappelle le prophète : « Dieu conduit Israël. » Nous devons être debout, à Sa suite, nous laissant mener, nous laissant prendre la main par Sa grâce qui nous guide.

« Tout est grâce ! »

Car c’est cela la grâce. C’est Dieu qui peut m’aider par la lumière de la foi, par la force de la charité, à transformer le ravin comme la montagne en voie où je rencontre Jésus et, par Lui, le Père. Il faut au contraire que je me précipite, à la lumière de la foi et de la charité, sur l’obstacle, qu’est le ravin ou la montagne. Car je sais que si j’accepte d’être conduit par la grâce de Dieu, si j’accepte, en voyant ravin et montagne, de dire et vivre le « Tout est grâce », de sainte Thérèse, alors je rencontre Jésus et par Lui je remonte doucement mais réellement vers le Père !

C’est difficile car nous n’avons pas l’habitude de raisonner ainsi. Il faut le demander. Il faut mendier cette grâce aujourd’hui. C’est notre collecte de la Messe : « Donne-nous l’intelligence du cœur pour ne pas être ensevelis par les tâches présentes… » Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire ces tâches, mais que nous pouvons, à travers ces tâches présentes, rencontrer le Fils qui vient vers nous pour s’unir à nous.

C’est cette connaissance vraie dont nous parle Paul. Cette connaissance vraie est connaissance du cœur, c’est-à-dire posée dans la confiance d’enfant qui nous fait percevoir les ravins et les montagnes de notre vie comme les points privilégiés de notre rencontre avec Jésus.

Pour que cette vie qui est nôtre, notre famille, notre Cité, notre pays, soient véritablement rédemptés par le Salut que Jésus est venu nous apporter dans l’Histoire !

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.