Lectio divina pour la Solennité de la Toussaint – Année B

Ap.7, 2-4.9-14 1Jn.3, 1-3 Mt.5, 1-12

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Si l’Église depuis le VIIème siècle nous fait célébrer dans une commémoration globale tous les saints du Ciel, tous ceux qui nous ont précédés dans la foi, c’est parce que cet état de vie nous regarde, nous tous ! Tous nous sommes appelés à cet accomplissement de notre être personnel dans la cohabitation de Dieu ; saint Paul parlera des « domestici Dei », c’est-à-dire de ceux qui font partie de la maisonnée de Dieu.

« Soyez saints comme moi je suis saint. »

Depuis le début de la Révélation, Dieu nous appelle tous ; Il nous exhorte en nous disant : « Soyez saints comme moi je suis saint. » dans le livre du Lévitique. Et à l’opposé, comme pour conclure la Révélation, dans ce livre de l’Apocalypse, terme qui veut dire en fait la Révélation des révélations, le message ultime nous est présenté : ce vers quoi nous devons tendre pour, tout simplement, accomplir notre être d’homme et de femme !

Pour accomplir… Cela veut dire que, déjà en nous, nous avons le germe de cette gloire, de cette vie partagée avec Dieu totalement, vie divine, vie éternelle, vie en plénitude ; car Dieu est vivant ; Il est le Dieu des vivants ; Il EST Vie.

Et nous avons en nous, ensemencé dans notre âme par le Baptême, ce germe de gloire. C’est ce qui permet à saint Jean de dire : « nous sommes déjà enfants de Dieu » c’est-à-dire que nous appartenons déjà à la maison de Dieu. Saint Paul nous dira que : « par le Baptême nous ne sommes plus des étrangers de Dieu » et donc nous ne sommes plus étrangers les uns aux autres. Aucun de nos frères humains n’est un étranger puisque, d’une certaine manière, il appartient déjà, comme chacun de nous, à cette immense maisonnée.

« Nul ne va au Père s’il ne passe par le Fils ».

Dieu va nous accompagner tout au long de la route pour nous faire passer du germe à la plénitude, pour que la semence baptismale porte son fruit dans l’éternité. Il nous donne le chemin : Son Fils, le Christ : « Nul ne va au Père s’il ne passe par le Fils. »

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Le Christ n’est pas seulement Fils de Dieu, Il est aussi Fils de l’homme. Il est à la fois le chemin et Celui qui chemine, le premier. Toute la vie de Jésus est un cheminement, un passage, un passage préparatoire à Sa Pâque c’est-à-dire au retour vers le Père.

Aussi va-t-Il laisser à notre disposition les jalons de Sa propre route qui L’ont conduit de la naissance à Sa résurrection, cherchant à accomplir le désir de Son Père, ce qui n’a pas été facile tous les jours : souvenons-nous de Son agonie ! Il nous laisse Ses propres jalons, Lui qui a tracé la voie pour nous. Et ces jalons ce sont les Béatitudes.

« Celui qui veut être mon disciple, qu’il me suive. »

Car c’est bien sur une route qu’il faut aller, à la suite de Jésus qui Lui-même a cheminé. Il dira : « Celui qui veut être mon disciple, qu’il me suive. »

Depuis les origines Dieu a demandé à l’homme de se mettre en route pour Le rencontrer. Il y a, dans la relation de Dieu et de l’homme, une vie infinie, un mouvement perpétuel, comme dans l’amour qui est toujours dynamique, en croissance sous peine de s’étioler et mourir. Dès Abraham, la première relation personnelle de Dieu à l’homme est un appel à partir sur une route : « Quitte ton pays, la maison de tes pères, tes richesses… »

Quitte… Abraham crut et il partit ! Pour aller où ? Dieu reste flou : « vers un pays que je t’indiquerai » ! Nous aimerions tant avoir une direction, un point d’arrivée ! Mais pensez-vous que Dieu soit localisable ? Vers un pays que je t’indiquerai. Cela montre que ce vers quoi Dieu veut nous faire marcher, c’est moins un lieu (qui répondrait à la question : où), qu’une manière d’être (qui répond à la question : comment).

Cette manière d’être que Dieu veut nous voir revêtir et qui est déjà présente dans la foi initiale d’Abraham (et « cela lui fut compté comme justice » !), comme elle est présente dans le Fiat de Marie (« Voici la servante du Seigneur »), cette manière d’être que Dieu nous demande de revêtir c’est la confiance. Comme Jésus qui n’est pas un surhomme, mais seulement un homme : Il est vrai Dieu, mais vrai homme !

« Entre tes mains je remets mon esprit »

Le cheminement que nous sommes appelés à faire depuis notre Baptême, c’est le cheminement que Jésus Lui-même a fait et que la Vierge Marie a fait à Ses côtés. Et c’est au terme de ce cheminement, au sommet de Sa vie que Jésus lâchera les paroles qui résument toute Sa personne, tout Son être, et qui justifient tout Son agir : « Entre tes mains je remets mon esprit » : la confiance totale, absolue…

D’où l’importance de cette première béatitude de laquelle toutes les autres s’emboîtent comme des poupées russes : Heureux les pauvres… Oui, heureux celui qui s’est quitté, celui qui s’est perdu de vue, celui qui s’est oublié, le Royaume des cieux lui appartient ! Heureux celui qui est « comme l’enfant contre le sein de sa mère », ainsi que le chante le psaume 130. Le chrétien qui aspire à la sainteté s’établit dans cette confiance. Le Royaume de Dieu est le sein sur lequel il se pose, s’appuie et se nourrit…

Cette Béatitude est au présent pour nous signifier que ce n’est pas un lieu lointain, une promesse, une carotte, comme les caricatures définissent le paradis. Elle est une manière de vivre déjà là : « Heureux les pauvres de cœur, le Royaume des cieux est à eux. » Si tu acceptes de mettre ta tête sur Mon sein, je te donnerai le sein et tu te nourriras. « Venez à moi vous qui n’avez pas d’argent et je vous donnerai à boire », de l’eau, du lait et du miel…

« Heureux les pauvres de cœur ! »

Alors bien sûr c’est peu à peu que nous allons nous revêtir de cette confiance. Et c’est à travers la route du désir, évoquée dans la précédente Lectio. Car tout se tient d’un dimanche à l’autre dans notre Année liturgique… On ne célèbre pas la Toussaint comme ça, tout-à-coup ! On s’y prépare. Comme la Toussaint d’aujourd’hui nous prépare à la célébration des morts qui aura lieu demain. La célébration des morts n’est pas un culte païen ; c’est l’aspect charnel de ce mystère de l’Au-delà dont nous célébrons aujourd’hui l’aspect spirituel. Célébrer la Toussaint sans célébrer les morts, ou célébrer les morts sans célébrer la Toussaint, c’est incomplet et risque de fausser notre regard sur l’éternité.

Donc c’est la route du désir qui va nous faire avancer jusqu’à habiter cette confiance au quotidien. C’est d’ailleurs cette permanence qui nous embête le plus ! Habiter tous les jours la demeure de Dieu, habiter le parvis du Seigneur, pour reprendre le psaume, et ne pas se contenter lorsque nous avons un problème d’aller rendre visite à Jésus, à Marie, à sainte Rita, à saint Antoine ou au curé…

« Revêtez le Christ ! »

Habiter au quotidien, c’est entrer dans une confiance qui est vraiment la confiance filiale. La confiance de l’enfant est une confiance qui est instinctive, spontanée ! Votre enfant vous fait confiance à toute heure du jour et de la nuit ; il ne raisonne pas avant de s’établir dans cette confiance et de la vivre ! Nous, nous raisonnons ; nous voulons toujours des preuves : si Dieu me donne, oui alors, et alors seulement, j’aurai confiance… Si j’ai un signe alors, oui, je donnerai. C’est déjà bien : Dieu nous prend comme nous sommes ; mais nous ne nous rendons pas compte que c’est là tout le contraire de la confiance ! Comprenons que ce vers quoi Dieu nous appelle, ce ne peut être qu’une confiance sans arrière-pensée. C’est un saut dans l’inconnu qu’Il nous demande de faire. Il peut nous le demander car dans cet inconnu il y a deux mains qui sont comme suspendues et présentes pour nous recevoir et nous protéger : le Fils et l’Esprit Saint !

Alors lorsque nous arrivons, par l’humble désir, à entrer dans cette confiance au quotidien, à l’habiter, à nous en revêtir (« Revêtez le Christ » disait Paul, revêtez la confiance de Jésus en Son Père !), alors nous devenons malléables comme la glaise sous les mains du potier. Isaïe disait : « Tu es le potier, notre Père et nous sommes la glaise ; nous sommes l’œuvre de tes mains, ajoutant ailleurs : « l’œuvre de tes mains, faits pour être beaux. » !

« Nous sommes l’œuvre de tes mains, faits pour être beaux. »

Nous sommes façonnables par Dieu qui va pouvoir former, re-former ce qui fut interrompu par le péché d’origine : l’image de Son Fils. Nous avons été faits à l’image de Dieu, et plus précisément dans le plan mystérieux de Dieu, nous avons été prédestinés à être l’image de son Fils, Lui qui doit être l’aîné d’une multitude de frères, écrivait saint Paul.

Voilà donc que tout le plan de Dieu reprend, se rétablit, au-delà de la faute d’origine et au-delà de nos péchés personnels. A chaque sacrement de Réconciliation nous renouvelons notre confiance : comme Zachée aux pieds de Jésus, comme tous ces infirmes, ces boiteux, ces aveugles, nous sommes, aux pieds de Jésus…

Nous renouvelons cette confiance et le Père peut à nouveau façonner en nous l’image de Celui qu’Il aime d’un amour absolu et à travers lequel Il nous aime nous. La sainteté c’est cela : c’est s’établir dans cette confiance de manière à laisser sur notre glaise les mains du Père nous façonner dans l’Esprit afin d’obtenir de nous l’image de Jésus-Christ, le Fils unique par nature !

On retrouve ainsi l’image de la Création, lorsque l’Esprit souffle sur les eaux, lorsque le Père prend la glaise d’Adam, lorsqu’Il insuffle cet Esprit et qu’Il façonne Adam puis Eve. Création magnifique, sublime, qui ne peut être brisée ! Elle peut être interrompue, mais elle ne peut être brisée ! Ni par le péché d’Adam, ni par nos péchés personnels, à partir du moment où nous revenons, et où nous nous laissons à nouveau façonner dans une confiance d’enfant, comme le Fils, par le Père et dans l’Esprit.

Pour devenir comme le Christ : demeure de Dieu, temple de l’Esprit, reflet de Sa gloire, resplendissement de Sa substance, présence de Sa tendresse, manifestation de Son amour. Voilà à quoi nous sommes appelés à la suite de Jésus. C’est cela la sainteté !

C’est la grâce que nous nous souhaitons les uns aux autres !

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.