Lectio divina – 24ème Dimanche Ordinaire – Année B

Is 50, 5-9a Jc 2, 14-18 Mc.8, 27-35

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Les messes dominicales de septembre sont souvent consacrées à l’envoi en mission des catéchistes. Au nom de l’Évêque, le curé mandate les personnes qui, durant l’année, vont se dévouer en répondant à un appel qu’elles ont ressenti dans leur cœur pour transmettre la Bonne Nouvelle. Réfléchissons sur cette vocation catéchétique à partir de la formule du rituel d’Ordination qui résume parfaitement la mission qui leur incombe : « Soyez attentifs à croire à la Parole que vous lirez, à enseigner ce que vous aurez lu et à vivre ce que vous aurez enseigné. »

Transmettre ce que l’on croit et vivre ce que l’on transmet

Telle est la mission de tout baptisé appelé à la catéchèse, qu’il soit prêtre ou laïc : croire, vivre, transmettre. La catéchèse c’est donc la transmission de la foi.

Si nous sommes fidèles du Christ aujourd’hui, c’est parce qu’il y a eu depuis la fondation de l’Église, attachés à la chaîne apostolique de Pierre, des évêques, des prêtres, des laïcs, qui se sont dévoués depuis 2 000 ans à transmettre ce qu’ils avaient eux-mêmes reçu, pour reprendre l’expression de Paul. C’est le sens premier du terme : ‘tradition’. Et le vrai combat de la tradition, c’est cet engagement dans la transmission de la foi. Tout ce qui se transmet, vit ; et tout ce qui vit doit se transmettre !

Qu’est-ce que la foi ?

La foi, cela veut dire deux choses. La foi, c’est d’abord la vertu, le don gracieux que Dieu fait à chacun d’entre nous pour que notre intelligence adhère à Son mystère, dise « oui », porte un jugement positif, un acquiescement filial. C’est la vertu de foi.

Puis, il y a le contenu de la foi, c’est-à-dire le mystère même de Dieu auquel mon intelligence adhère avec la grâce, le mystère de Dieu n’étant pas quelque chose qui est impossible à comprendre, (sinon à quoi servirai la foi ?), mais quelque chose que l’on n’a jamais fini de comprendre, car son contenu est ineffable. Donc la catéchèse c’est la transmission de la foi comme vertu et la transmission de la foi en tant que contenu.

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Vivre pour transmettre une adhésion…

Le catéchiste, laïc ou prêtre, transmet directement le contenu de la foi par l’enseignement et la prédication. Il transmet un savoir.

Mais il transmet aussi, indirectement parce que cela dépend de Dieu, la grâce de la foi. Il le fait par sa personne, par sa vie, par son exemple, par ses paroles, en incitant l’enfant, le frère, à dire « oui » à l’objet de la foi. Il entraîne l’intelligence de l’enfant ou du frère à adhérer, en tant qu’homme libre au contenu de la foi.

La transmission de la foi, la catéchèse, se situe à ces deux niveaux : la transmission de la vertu, qui bien entendu vient de Dieu : cela consiste de ma part à être tel que j’entraîne l’enfant ou le frère à adhérer librement au mystère de Dieu que je lui présente ; et la transmission du mystère de Dieu en lui-même, de l’objet auquel l’enfant ou le frère a adhéré.

Et le catéchisme ?

Le catéchisme est une petite catéchèse, et c’est la plus importante. C’est le fondement de la catéchèse.

Ce sont les premiers principes de la foi annoncés à l’enfant, ou au catéchumène, lequel va les recevoir avec la première manifestation de la grâce de foi et va y adhérer dans sa liberté. C’est là où se posent les premières pierres de fondation de la personne qui se construit dans la vie avec deux dimensions. Nous, nous sommes spontanément d’accord pour nous construire à la dimension horizontale : la télévision, l’argent, les vacances, le bien-être… Mais il y a aussi une dimension verticale : la dimension de l’esprit… Nous venons de quelque part, nous allons quelque part… C’est la dimension verticale de l’homme, et c’est la plus importante, car c’est elle qui dirige notre vie !

Que voulons-nous faire de notre enfant ? Un athlète ? Ou un homme complet qui a un cœur, une intelligence, qui puisse répondre à cet appel de la verticalité, qui fait que l’homme est l’homme ? Le catéchisme, c’est le premier balbutiement de l’âme, du cœur, de l’enfant qui, sous l’impulsion de la grâce, se tourne vers son Père et devient son ami. N’est-ce pas important, essentiel même, de promouvoir chez les enfants, comme chez les catéchumènes et les néophytes, cette fidélité à Dieu par la catéchèse, à commencer par le catéchisme ?

Comment enseigner la foi ?

Ce n’est pas facile d’être catéchiste. Il faut deux exigences, toujours selon la formule : « Croyez à la Parole que vous avez lue, enseignez ce que vous avez cru et vivez ce que vous avez enseigné. »

Donc, l’enseignant doit d’abord croire, c’est évident. Mais il doit croire à la Parole de Dieu transmise par le magistère vivant de l’Église représenté par l’Évêque dans le diocèse et le curé dans la paroisse. « Vivez ce que vous avez transmis… » C’est dire que sa vie doit être une adhésion à cette Parole.

Le catéchisme, ce n’est pas un ensemble de formules, ni une table de multiplication : Dieu est un ; quand Il s’incarne, Il devient deux, et quand Il remonte, Il est trois ! Si l’on ajoute la Mère de Dieu, qui est l’épouse du Saint Esprit, la fille du Père et la Mère du Fils, c’est la table de multiplication par 9… Non ! Ce n’est pas ça ! Cela ne se réduit pas à des formules à retenir.

La foi est une relation de vie de personne à Personne, c’est une confiance, comme le mari vis-à-vis de la femme, comme les parents vis-à-vis de l’enfant… Cette relation vivifiante nous l’avons, chacun d’entre nous, avec notre Père du Ciel et c’est en elle que le catéchiste doit puiser pour la transmettre à celui qu’il enseigne, autant par des mots que par son comportement. Oui, la vie des catéchistes doit être l’exemple vivant de cette relation de confiance amoureuse avec Dieu.

Pour être crédible il faut vivre ce que nous croyons

Regardons dans la première lecture : le peuple de Dieu, le peuple élu, à peine sorti de l’Égypte, pendant que son chef Moïse inscrit sur les tables de pierre la Loi de l’Alliance, ce peuple trahit, car nul n’est à l’abri de la faiblesse humaine ! Mais ce n’est pas grave. Comme le dit Paul dans la deuxième lecture : « Il m’a appelé, moi, il m’a pardonné et il m’a envoyé prêcher la Bonne Nouvelle » pour que moi, qui suis le plus faible, le premier des pécheurs, celui qui a persécuté l’Église, je sois aussi le premier converti et le premier propagateur crédible de la Bonne Nouvelle. Car pour être crédible il faut vivre ce que nous croyons.

Alors pourquoi Dieu permet-Il que je pèche, pourquoi prend-Il des prêtres, des diacres, des catéchistes qui ne sont pas saints ? Justement : pour nous aider à vivre le noyau fondamental de la Révélation : le pardon miséricordieux de Dieu envers l’homme ! C’est ce qui nous asphyxie ! Nous n’y croyons pas, ni pour nous, ni pour les autres… C’est pourquoi le Pape François lança l’année jubilaire de la Miséricorde : pour purifier notre regard sur Dieu, sur Sa nature profonde : « Dieu est Amour » Et Il fait miséricorde à tous ceux qui reconnaissent leur fragilité…

« Dieu est Amour »

Nous ne croyons pas assez à l’Amour de Dieu, ni pour nous, ni pour nos frères. Je ne peux pas être miséricordieux vis-à-vis de mes frères si je ne crois pas en la miséricorde de Dieu vis-à-vis de moi, et je ne peux pas la transmettre ! Alors, qu’est-ce que je transmets à l’enfant ? Une espèce de Dieu pharaonique…

Or le noyau de la foi, le noyau de l’Évangile, c’est le pardon, c’est la brebis perdue, c’est la drachme retrouvée, c’est le fils prodigue, c’est la femme adultère, c’est Pierre…

Et dans la mesure où le catéchiste, où le prêtre, où le diacre a expérimenté ce pardon de Dieu, vraiment, pour lui ce n’est plus un dogme écrit, sec. C’est quelque chose qu’il a vécu et qu’il vit encore et toujours. On pourrait dire : en permanence. S’il baigne dans l’eau purificatrice de la Miséricorde qui jaillit du Cœur de Dieu, alors il peut la transmettre, il peut s’en faire le héraut comme Saint Paul : « Moi le dernier, l’avorton » qui suis devenu l’apôtre des gentils.

« Voilà ce que fait l’Amour invincible du Seigneur… »

C’est pour cela qu’il y a beaucoup de joie dans le Ciel lorsque un seul homme se convertit, c’est-à-dire a rencontré Dieu au sacrement de la réconciliation : « Va et désormais ne pèche plus »,  « Ta foi t’a sauvé », « Tes péchés sont remis »… Parce que cet homme-là est « piégé » par la Miséricorde du Christ. Il n’aura alors de cesse dans sa vie de laïc, de prêtre, de transmettre à ses frères quelque chose qui l’aura fait vibrer intérieurement, quelque chose qu’il aura vécu, et dont il pourra dire : je sais parce que j’ai expérimenté le pardon de Dieu.

Alors, en ce début d’année où beaucoup d’entre nous s’engagent à transmettre la foi autour d’eux (enfants, adolescents, catéchumènes…), il faut repartir en se confiant à Dieu et, à cause de « Son trop grand Amour », plus dans nos faiblesses que dans nos vertus, plus dans nos misères que dans notre force… Sachant que Dieu trouve plus de joie dans nos humbles efforts de purification que dans les succès accomplis par nos qualités et que c’est dans notre faiblesse que la puissance de Dieu se manifestera comme l’écrivait S. Paul

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.