Lectio divina – 2ème dimanche de Pâques

Ac.4, 32-35 1Jn.5, 1-6 Jn.20, 19-31

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

« C’était après la mort de Jésus … » Nous sommes entrés, depuis une semaine dans un temps qui n’est plus strictement le temps de Jésus, Jésus présent historiquement sur la terre de Palestine. Nous sommes entrés dans le temps de l’Église qui commence avec la mort de Jésus : « C’était après la mort de Jésus… » Notre carême nous a amenés au Golgotha ; nous avons essayé, pendant cinquante jours, de purifier, de nettoyer ce bassin sacré qu’est notre âme afin de pouvoir recevoir l’eau pure, limpide, vivifiante de la grâce, cette eau qui rejaillit en Vie éternelle. Nous avons essayé de mourir à nous-mêmes pendant ces cinquante jours afin de pouvoir mourir véritablement avec Jésus. Au pied de la Croix, comme Marie. Comme Jean. Afin de ressusciter avec Lui dans un temps qui n’est plus le Sien mais qui est celui de l’Église.

Temps pascal, temps de la Vie…mystique !

Et voilà que pendant ce Temps pascal, cinquante jours nous sont donnés pour réfléchir sur ce temps de l’Église, sur la grâce de la Résurrection qui a été effectivement versée dans le bassin sacré de notre âme, en proportion de la purification que nous avions faite pendant notre carême. Le Temps Pascal n’est ni un temps de mort ni un temps de sommeil ! C’est au contraire le temps de la vie. Cinquante jours ne sont pas de trop pour réfléchir sur ce que nous avons acquis, gratuitement : cette grâce de Pâques 2024 donnée personnellement à chacun et à chacune, en proportion de ce que chacun et chacune a déposé le Vendredi Saint au pied de la Croix. Après cinquante jours de purgation, d’ascèse, d’effort, nous voilà entrés, après la mort de Jésus, dans le temps de l’Église : temps de vie mystique, de vie d’union à Dieu, temps de contemplation de ce qui nous a été donné. C’est le temps des épousailles. C’est la lune de miel, le voyage de noces…

« Je l’emmènerai au désert et je lui parlerai cœur à cœur. »

Nous avons ressuscité avec Lui, nous avons renouvelé nos promesses baptismales, nous avons renouvelé notre Baptême par la renonciation au mal et l’engagement à vivre en Dieu. Or nous savons que le Baptême c’est ce qui permet de connaître, de voir, d’aimer la présence de Dieu dans notre âme. La grâce de notre temps pascal, c’est donc la grâce qui nous donne de contempler la présence de Dieu par la présence de Jésus ressuscité dans notre cœur.

« Je l’emmènerai au désert et je lui parlerai cœur à cœur » : voilà le désert de Pâques qui est différent, bien sûr, du désert de carême. Nous regardons dans la foi, comme nous le dit Jean dans son Épître, Celui qui est ressuscité, Celui qui s’est enraciné plus profondément en moi par Sa Présence, grâce au don de l’Esprit. Je Le regarde, je e connais, je re-nais à Lui. Je renais à Dieu. Je L’aime !

Et si je L’aime, je Le laisse agir, je me livre à Lui ! Je Lui livre mes facultés. Puisqu’Il est entré dans mon cœur dans la Nuit pascale, ce n’est pas pour le mettre à la porte maintenant ! C’est pour qu’effectivement Il puisse faire chez moi Sa demeure.

Que veux-Tu, Jésus ? Qu’y a-t-il pour Ton plaisir ? De quoi as-Tu besoin dans mon âme ? Que veux-Tu faire ?
Et Jésus me répondra :
– Je veux poursuivre en toi ce que J’ai vécu sur la terre de Palestine. Aimer Mon Père, faire la volonté de Mon Père : donc aimer les hommes, leur apporter le Salut… T’aimer à la folie que donne Ma divinité et te sauver avec ton accord !

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Contempler en mon âme la présence agissante de Jésus…

La présence de Jésus en moi, par la grâce pascale, c’est véritablement la présence d’une eau vive, non pas d’une eau dormante ; c’est la présence de Jésus agissant. C’est la présence de Jésus qui adore Son Père. C’est la présence de Jésus qui se dévoue à Ses frères. C’est la présence de Jésus qui continue en moi, par les facultés que je Lui prête, à apporter, à annoncer l’évangile. Et cela c’est l’Église, l’Église qui continue l’annonce de la Bonne Nouvelle, le Christ répandu et communiqué…

C’est pour cela que si la contemplation du mystère pascal, c’est la contemplation de mon âme, c’est aussi la contemplation de l’Église, l’Église qui est toute en mon âme. Dès que je me regarde, dès que je regarde Jésus en moi, Jésus agissant en moi, aimant Son Père, aimant les hommes par mon cœur, par mes lèvres, par mon intelligence, par toutes ces facultés dont Il s’empare peu à peu, je contemple l’Église qui est toute en mon âme.

C’est pour cette raison qu’en ce Temps pascal qui part de la Croix et de la Résurrection pour finir en plénitude à la Pentecôte, toutes les lectures nous orientent sur ce regard que nous devons porter vers l’Église. En portant notre regard sur notre rapport à Dieu, sachons voir, en notre intimité personnelle, le travail de Dieu en nous, c’est-à-dire la réalité ecclésiale. Cette réalité ecclésiale qui doit être en moi, elle est déjà dans le corps apostolique : en comparant ce que Jésus fit par les Apôtres et ce qu’Il fait en moi depuis cette Résurrection 2024, je peux en conclure comment je vis la grâce de cette Pâque.

« Jésus vint au milieu d’eux »

Quelles sont les caractéristiques de la réalité ecclésiale primitive ?

Le fondement de la réalité ecclésiale c’est, d’abord, la présence du Christ au milieu des hommes : « Jésus vint au milieu d’eux. » L’Église, c’est Jésus présent au milieu des hommes autant que c’est Jésus présent dans mon âme.

Jésus est présent et Il apporte avec Lui la joie et la paix « La paix soit avec vous… Et les Apôtres furent dans la joie en voyant le Seigneur. » Comment savoir si Jésus est encore en mon âme ? Comment savoir si je suis en conformité avec la réalité ecclésiale des Apôtres ? En regardant la paix qui est en moi. En regardant la joie qui est en mon cœur. Oui, la paix et la joie sont les signes certains de la présence de Jésus.

Il y a un autre signe, une autre caractéristique de cette Église naissante que je dois retrouver en moi : la communion fraternelle : « La multitude de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un seul cœur et une seule âme. » Parce que Jésus, en chacun d’entre nous, comme en chacun des Apôtres, prie Son Père, aime Son Père et fait l’unité ainsi entre tous les hommes, toutes les personnes : « Il n’y a plus ni Juifs ni Grecs, ni hommes ni femmes, ni esclaves ni hommes libres », mais Jésus tout en tous, parfaitement uni au Père. C’est dans cette multiplicité du corps de l’humanité, du corps qu’est l’Église que se fait -en la personne de Jésus présent en chacun d’entre nous- l’unité de la charité : la communion fraternelle : « Aimons-nous les uns les autres comme Dieu nous a aimés. » (1Jn.4, 7)

Un seul cœur, une seule âme…

Voilà ce qu’est la charité chrétienne. Ce ne sont pas des liens que nous faisons et établissons avec ceux qui sont de notre classe, de notre caste. C’est l’unité qui s’établit entre nous parce qu’en chacun d’entre nous est présent Jésus ressuscité, Jésus vivant, Jésus agissant, c’est-à-dire Jésus aimant Son Père et les hommes qu’Il attire à Lui pour les Lui présenter purifiés et ne faisant qu’un seul cœur, qu’une seule âme

Un seul cœur, une seule âme : première caractéristique : la communion de charité. Voilà ce que l’Écriture me révèle de cette Église primitive. Alors, si je jette un regard sur mon âme -qui EST l’Église- où en suis-je de ma communion fraternelle ?

« Nous avons vu le Seigneur »

La deuxième caractéristique que l’Écriture nous rapporte de l’Église est la sacramentalité du Salut. L’Église est faite pour laisser Jésus aimer Son Père, aimer les hommes et chaque homme, pour apporter la Bonne Nouvelle. Non seulement elle est faite pour cela mais elle EST cela. L’Église, c’est l’évangile qui est annoncé jusqu’à la fin des temps !

Et Thomas, l’Apôtre incrédule, est le premier à bénéficier de cette annonce de l’Évangile. Absent lors de l’apparition du soir de Pâques, ses frères lui disent : « Nous avons vu le Seigneur. » Et ils annoncent la Résurrection. Ils annoncent Jésus vivant et ressuscité. Ils annoncent la bonne nouvelle de la Bonne Nouvelle, le noyau de l’Évangile. Voilà le message que l’Église doit annoncer aux hommes. Et Thomas a profité le premier de cette annonce.

Face à cette deuxième caractéristique de l’Église qui est d’être porteuse du Salut, de la Résurrection de Jésus, à toute la terre, où en suis-je ? Qu’ai-je fait depuis huit jours ? Ai-je essayé dans ma famille, dans ma cité, dans mon travail, dans mes relations proches d’annoncer la Bonne Nouvelle du Salut ? Ai-je essayé de dire, par le témoignage de ma vie : ‘Il est ressuscité’ ?!

Essayons de répondre à ces deux questions. Regardons où en est Jésus dans notre cœur. D’abord est-Il encore là ? Ensuite, Le laissons-nous agir ? Sommes-nous vraiment des membres vivants de Son Église ? A l’image de Pierre et des Apôtres, essayons-nous de Le laisser en nous aimer nos frères dans la concorde et la communion fraternelle ? Le laissons-nous, à travers nous, par le témoignage de nos actes, de notre vie, de notre sainteté, annoncer Lui-même, mais à travers nous, Sa Résurrection ?

Saint Temps Pascal à chacun !

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.