Lectio divina – Vigile Pascale

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Quel étrange contraste entre la cérémonie de la Passion célébrée hier sans fleurs et sans lumière, ténébreuse même, et cette soirée plus qu’amicale, ecclésiale, communautaire, avec ses fleurs et sa musique, sa lumière… Oui, quel contraste !

Du cinéma direz-vous. Je vous répondrais : mieux que du cinéma, du théâtre ! La Liturgie est un théâtre dont Dieu est le metteur en scène. Ce n’est pas nous qui inventons la Liturgie. La Liturgie n’est que la représentation partielle, moment après moment, d’une grande histoire.

La Liturgie est un théâtre dont Dieu est le metteur en scène.

Et comme toutes les histoires, que ce soient celles des enfants ou celles des adultes, il y a des détails. Regardons l’Ancien Testament ou même l’Évangile, avec cette description -pourtant toujours succincte en saint Marc- de ces saintes femmes qui vont au « grand matin » se demandant qui leur roulera la « grande » pierre du tombeau ; et elles voient un homme « en blanc » qui leur dit : « N’ayez pas peur ! »

Notre foi est la foi en un Dieu qui s’est fait homme, qui est venu dans notre histoire pour nous dire l’Histoire, pour former avec nous l’Histoire, pour vivre avec nous l’Histoire. Et la Liturgie n’est que la représentation, tout à fait partielle car jour après jour, dimanche après dimanche, Pâques après Pâques, de cette immense Histoire, si pleine de beaux détails, à laquelle nous appartenons tous, dans laquelle nous vivons, dans laquelle nous sommes conviés pour nous sanctifier.

Alors il est normal que tout soit beau ce soir avec ces fleurs et cette lumière…

« La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent… »

Le héros de l’histoire ce soir ce n’est plus la Croix qui reste un petit peu en retrait mais c’est le Cierge fait avec la cire de l’abeille (le monde animal et le monde végétal) pour donner la lumière. Il brûle et se consume pour chauffer et éclairer.

Ce Cierge planté sur le chandelier décoré en arbre de Vie, c’est bien entendu le Christ qui surgit au sommet de l’arbre de Vie, de l’arbre de la connaissance. C’est le Christ venu nous apporter la Vie, c’est-à-dire la connaissance du Bien, de Son Père ! Il remplace ainsi l’arbre de la connaissance de l’Eden premier qui devint, à cause d’Adam et Eve, l’arbre de la mort.

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Qui cherchez-vous ? Il n’est pas ici. »

Et pourtant ce n’est pas si facile lorsque nous lisons l’Évangile : « Qui cherchez-vous ?… Il n’est pas ici. »

Est-ce que le tombeau vide serait par hasard le signe de l’absence de Dieu ? Parce que finalement personne ne L’a vu dans le tombeau ! Bien au contraire, le tombeau vide est le signe de la présence de Dieu aux hommes, d’une présence proche, dense, totale.

Adam, lui, est absent. Nous nous souvenons qu’après le péché originel il s’en va, il fuit, il se cache : il est nu et il a peur ! Il s’est dépouillé lui-même de l’Amour divin, il ‘s’est absenté’ de Dieu, lui-même s’est excommunié…

Le Christ au contraire, le nouvel Adam, n’est pas absent, Il est proche. Certes comme Adam, Il est lui aussi nu, ou plus exactement pauvre, habillé avec le seul linceul dans lequel Il fut mis au tombeau et qui est le signe de l’Amour dont Il nous a aimés hier sur la Croix. « Il s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté » comme dit Paul.

« Il vous précède en Galilée et là vous le verrez. »

Mais le Christ ne se cache pas. Au contraire Il se lève : c’est le sens profond de la parole « resurrexit », se relever. Il se lève, Il se dévoile.

Où peut-Il bien se dévoiler le Christ puisqu’Il n’est pas dans le tombeau ?

« Il vous précède en Galilée et là vous l’y trouverez, là vous le verrez. » La Galilée, pour les Juifs, c’est déjà le monde païen. Au nord du pays, c’est un carrefour commercial des routes marchandes entre le monde grec, le monde romain, et tous les grands courants qui passent bien au nord de Jérusalem, pauvre petit village perdu et délaissé de la vie de l’époque. La Galilée c’est la vie, le carrefour des païens disaient les Pères.

« Il vous précède en Galilée » cela veut dire qu’Il va vous trouver dans votre vie et vous L’y verrez ! Il appartient à votre vie, Il est dedans, c’est dans votre vie qu’Il se manifeste !

« Il l’a faite pure en se livrant pour elle. »

Voilà la présence du Christ au monde, une présence vraie. Adam, lui, s’est séparé de sa femme, je veux dire par là qu’il a été séparé d’Eve par la responsabilité du péché. Nous nous souvenons de sa remarque peu courageuse lorsque Yahvé l’interroge : « C’est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné le fruit à manger. » Il se sépare de sa femme, il n’assume pas.

Le Christ fait tout le contraire et c’est pour cela qu’Il est avec nous dans la Vie. Le Christ s’unit à Son Épouse, à l’Église, à notre âme en se livrant pour elle.

C’est pour cela qu’Il est au fin fond de mon cœur par la purification qu’Il a opérée hier et qu’Il continue d’opérer par les sacrements et en particulier par le sacrement de la Réconciliation.

Il s’est uni à Son Église : « Il l’a faite pure en se livrant pour elle. » Et c’est d’ailleurs ce texte qui sera repris par saint Paul pour présenter aussi, parallèlement à ce mystère du Christ et de Son Épouse l’Église, le mystère du mariage de l’homme et de la femme dans la Nouvelle Alliance.

« Moi en eux et toi en moi… »

Jésus reste uni de manière indissoluble, indéfectible, à Son Épouse c’est-à-dire à chacun et chacune d’entre nous, à notre âme.

C’est la raison pour laquelle, dès cette Vigile avec notre théâtre de Liturgie, avec nos signes humains, qui se veulent riches, mais qui sont finalement bien pauvres par rapport à la Liturgie céleste, dès cet instant secret autant que solennel, cet instant silencieux autant que saint où Jésus se relève et se dévoile du tombeau pour aller retrouver Son Église dans la Galilée des Gentils, dès cet instant nous ne sommes pas seuls !

Aucun de nous n’est seul face à son destin. Jésus est avec nous, Jésus est en nous. Nous sommes chacun relevés avec le Christ.

« Vivants définitivement pour Dieu en Jésus-Christ. »

Nous sommes relevés pour être posés dans cette nouvelle Vie, une Vie qui est celle du Christ ressuscité apparaissant à Ses apôtres, traversant les murs… Une Vie qui est surtout la Vie de la paix : « La paix soit avec vous… » Une Vie sans limite, une Vie sans mesure, une Vie infinie, une Vie déjà qui participe à l’éternité, qui touche à la Lumière.

« Le Christ lui-même est vivant pour Dieu », pour Son Père et nous devons nous considérer chacun et chacune d’entre nous, dès ce soir, avec ce renouvellement de la Résurrection du Christ, comme « vivants » -nous dit saint Paul- «Vous êtes vivants définitivement pour Dieu en Jésus-Christ », enfantés à Dieu par Jésus-Christ pour partager la Vie et l’Éternité du Père avec Son Fils.

« N’ayez pas peur »

« N’ayez pas peur » crie saint Paul. Il est vrai que nos vies ne sont pas toujours drôles ; elles sont faites de croix, de souffrances, de peines, de complexités, de soucis, de problèmes à résoudre… N’ayons pas peur, le Christ est avec nous ! Ce n’est pas une phrase de rhétorique, c’est une réalité théologique. Le Christ est avec nous parce que depuis notre Baptême nous appartenons à la Vie de Jésus qui vit pour Son Père de manière totale. Et le Christ de notre Baptême, Il est là, vivant en nous !

« Et Dieu vit que cela était bon… »

Ce soir, c’est véritablement le premier jour de la nouvelle Création. D’où, d’ailleurs, cette Liturgie pascale un peu complexe et longue, mais qui est là pour nous rappeler la place de l’homme dans le Cosmos, la place du Cosmos autour de l’homme et surtout la place du Christ : l’Alpha et l’Omega le point d’où tout a jailli et le point vers lequel tout converge.

Souvenons-nous du récit de la Création, proclamé durant la liturgie de la Parole, qui nous renvoie au Verbe créateur Lui-même, manifesté aux hommes dans Son Incarnation :

« Que la lumière soit et la lumière fut » Et le Christ nous dit : « Je suis la lumière. »

« Que le ciel soit… » Et le Christ nous dit : « Je suis la Vie », autrement dit, l’Éternité symbolisée par le ciel…

« Soyez féconds, multipliez-vous… »

« Faisons l’homme à notre ressemblance, et il le créa homme et femme. » Et voici le Christ qui ressuscite en notre âme, l’Époux avec l’âme-épouse, indissolublement liés. Indissolublement liés, homme et femme Il les créa : Adam et Eve oui… Mais le Christ et l’Église encore plus : le Christ et moi-même, le Christ et chacun, chacune d’entre nous…

Et c’est à ce couple mystérieux, ce couple mystique, ce couple indissociable contre lequel aucun divorce humain ne peut agir, même pas le divorce de notre péché, de nos trahisons (parce que le Christ est toujours là pardonnant), c’est à ce couple indissoluble – « mon âme et mon Créateur » disait Saint John Newman- que Dieu s’adresse et dit : « Soyez féconds, multipliez-vous… » Soyez féconds de divinité, soyez féconds de joie, soyez féconds de justice, soyez féconds de vie !

C’est la grâce que nous demandons les uns pour les autres !

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.