Chaque année durant le mois d’octobre consacré à Marie, les séminaristes de la Communauté Saint-Martin se réunissent tous les jours de la semaine pour prier le chapelet, dans les jardins de l’abbaye ou dans la chapelle du séminaire. Chacun leur tour, ils préparent une méditation sur les cinq mystères de la journée à laquelle ils joignent des intentions de prière.
La prière du chapelet est essentielle dans la formation des séminaristes qui apprennent par là à contempler le visage du Christ auquel ils sont appelés à se configurer, comme l’explique don Bertrand : « La prière du chapelet, c’est cette chaîne qui nous relie à Marie, cette chaîne qui nous permet de voir tous les événements de notre vie avec le regard de foi de Marie : les événements joyeux et lumineux comme les événements douloureux. Dans la vie d’un séminariste, et a fortiori d’un prêtre, le chapelet rappelle que l’attachement à Marie n’est pas une simple option ou une question de sensibilité. Il est vital pour celui qui veut mettre ses pas dans ceux du Christ ! » Ainsi, les séminaristes suivent l’enseignement du pape Saint Jean-Paul II, pour qui « le Rosaire, en tant que méditation sur le Christ avec Marie, est une contemplation salutaire. […] Il ne s’agit pas seulement d’apprendre ce qu’il nous a enseigné, mais “d’apprendre à le connaître Lui”. Et quel maître, en ce domaine, serait plus expert que Marie ? » (Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, 2002)
Pour Florian, séminariste, le chapelet est l’occasion d’approfondir sa relation avec Jésus par l’intermédiaire de Marie en méditant les évènements clefs de sa vie, de sa conception jusqu’à son ascension.
« J’ai également conscience qu’en disant le chapelet, je rejoins une prière qui me dépasse, méditée partout dans le monde. Je peux ainsi m’unir à ceux qui ont besoin de ma prière et partager ce qu’un prêtre est appelé à vivre : prier pour les âmes qui lui sont confiées. »