Lectio divina – 7ème Dimanche de Pâques

Ac.1, 12-14 1P.4, 13-16 Jn.17, 1-11

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Position particulièrement délicate que celle de ce 7ème dimanche de Pâques, compris entre le mystère de l’Ascension que nous avons fêté jeudi et le mystère de Pentecôte que nous célébrerons dimanche prochain.

« Qu’ils soient un comme nous sommes un… »

Pour orienter la réflexion de ce dimanche charnière, de ce dimanche d’attente et mystérieux où le Christ est parti mais où l’Église n’est pas encore officiellement engendrée, je dirais à ‘l’état civil’, la Liturgie nous propose la Prière sacerdotale qui est particulièrement appropriée à ce jour puisque c’est le suc du testament spirituel de Jésus avant Son départ (dans les discours après la Cène de l’Évangile de Jean), Jésus qui, ne l’oublions pas est le Grand Prêtre des biens à venir et la pierre angulaire de l’Église.

Donc entre Son départ et la fondation de l’Église, nous avons comme thème de méditation cette prière du Prêtre fondateur de l’Église, prière qui est, reconnaissons-le difficile à comprendre et dans laquelle il est difficile d’entrer.

Jésus en effet nous parle de Sa gloire : de la gloire qu’Il avait auprès du Père, de la gloire qu’Il a en Ses disciples, disciples qui Lui sont donnés par le Père pour qu’Il Le leur fasse connaître ; sachant que c’est dans cette connaissance que le disciple aura la Vie éternelle qui se présente comme une communion de l’homme avec Dieu, à l’image de l’unité que le Christ a avec Son Père… Ces thèmes reviendront tout au long du discours avec le style littéraire propre à Saint Jean, plein de sémitismes.

« Père l’heure est venue, glorifie ton fils… »

Essayons de comprendre très humblement ce qui est exprimé dans ce passage de la Prière sacerdotale.

Nous avons vu le jeudi de l’Ascension que, par ce mystère, la présence historique du Christ laissait la place à une présence mystique en chacun de nous, une présence intérieure, universelle puisque tout homme est appelé au Salut, et ceci par l’intermédiaire d’une troisième présence qui est la présence liturgique.

La question que l’on peut alors se poser est de savoir ce que devient l’humanité de Jésus. Autrement dit, cette présence historique, singulière que les apôtres ont connue, « ont vue, ont entendue, ont touchée de leurs mains », que devient-elle ? Peut-on dire qu’elle soit abolie, qu’elle disparaisse comme par magie, comme par enchantement ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Puissions-nous éprouver qu’Il demeure avec nous… »

Juste au commencement de ce testament spirituel, dans le chapitre XIII, lorsque le Christ se met à genoux pour laver les pieds de Ses apôtres, Saint Jean nous dit : « Sachant que son heure était venue, qu’il était venu de Dieu et qu’il retournait vers Dieu… »

Saint Jean va donc essayer de nous expliquer cet aller-retour, le mystère de la sortie de Jésus dans l’Incarnation et Sa remontée vers le Père.

En fait, de même que Jésus, dans le mystère de l’Incarnation, sans quitter Son Père, vient à nous, Jésus dans le mystère de l’Ascension, sans nous quitter, remonte à Son Père. C’est le thème de la Collecte de ce dimanche, thème déjà entr’aperçu dans le mystère de l’Ascension. Aujourd’hui nous prions pour que notre foi soit fortifiée en cette double présence : nous savons que Tu es dans la gloire auprès de Ton Père, mais nous savons qu’également Tu restes parmi nous jusqu’à la fin du monde.

Donc il y a ce double mouvement apparemment absolument parallèle et identique, de l’Incarnation et de l’Ascension : le Christ qui part du Père sans Le quitter et qui part de chez nous sans nous quitter pour retourner au Père…

« Moi je viens vers toi, Père saint… »

Sauf que, dans ce mystère de l’Ascension le Christ a une humanité concrète ! Cette humanité qu’Il a prise de la Vierge Marie et qu’Il a donc désormais et à jamais, pour toujours ! Aussi, le Christ remontant vers Son Père remonte avec cette humanité concrète, personnelle. Donc depuis cette Ascension le Verbe est auprès de Dieu -comme nous l’enseignait Saint Jean dans son Prologue : « Il était auprès de Dieu, le Verbe était Dieu »- mais Il est auprès de Dieu avec Son humanité !

Le Christ est présent à Dieu dans cette gloire qu’Il avait « dès le commencement du monde » en tant que Fils unique, Verbe de Dieu, nous rappelle l’Évangile.

Dans cette gloire, le Christ est présent à Son Père avec cette humanité. C’est ce que l’on appelle la présence glorieuse qui est, comme les trois autres (présence historique, présence liturgique, présence mystique), marquée au coin par le sceau de l’Incarnation. La présence historique bien entendu puisque c’est la première présence incarnée, la présence liturgique parce que les sacrements refont, représentent les gestes de Jésus Sauveur, la présence mystique car c’est pour elle qu’Il s’est fait homme et la présence glorieuse parce qu’effectivement le Christ est auprès de Son Père avec Son humanité.

« Je prie pour eux… »

C’est cette présence glorieuse qui va engendrer la force de grâce de la présence liturgique. Et là nous avons affaire au nœud essentiel de notre vie liturgique.

C’est en effet parce que le Verbe dans Son humanité est auprès de Son Père et prie et intercède -« Je prie pour eux » dit Jésus et l’épître aux Hébreux dira que le Christ est dans Sa gloire, intercédant-, que, lorsque le célébrant prononce les paroles de la consécration -« Ceci est mon corps,… ceci est mon sang »- nous nous trouvons, réellement, par ce mystère liturgique, au pied du Sacrifice de la croix.

Ce n’est pas de la magie, ce n’est pas de l’invention, c’est une logique dans le mystère de Dieu. Insistons sur ce fait majeur : c’est parce que le Verbe est auprès de Son Père dans Son humanité, humanité qui est marquée à jamais par les stigmates de la Passion et qu’Il a offerte sur la croix, et qu’Il continue à prier Son Père pour le monde que la présence liturgique est une présence engendrant la grâce.

Ce qui fait que la présence mystique, l’ultime présence, celle pour laquelle a été ‘inventée’ cette présence liturgique, la présence du Christ dans mon âme, s’origine en dernier ressort dans cette présence glorieuse.

C’est grâce à cette présence glorieuse que, par l’intermédiaire de la présence liturgique, le Christ est mystiquement présent en moi, mystiquement mais réellement, réellement mais spirituellement et non pas charnellement.

« Nous viendrons chez lui faire notre demeure. »

Et mieux encore, cette présence mystique du Christ en nous, puisqu’elle s’origine dans la présence glorieuse, elle en prend donc la forme ! La présence glorieuse, la présence éternelle de toute éternité, dans la gloire près du Père, est le modèle, la forme qui va façonner la présence mystique de Jésus en nous. Autrement dit, le Christ est présent dans notre âme, (présence mystique), et cette présence, c’est la présence glorieuse qu’Il a, comme Verbe de toute éternité avec Son Père, auprès de Son Père ! C’est la présence de l’Engendré !

Ce n’est pas seulement la présence du ‘petit Jésus’, c’est la présence de l’Engendré avec cette gloire qu’il avait dès le commencement du monde. En un mot, c’est la présence de la Vie trinitaire, puisque la Vie trinitaire c’est l’engendrement éternel du Fils par le Père et le retour éternel du Fils vers le Père.

La présence mystique de Jésus dans notre âme que nous accueillons à travers la présence liturgique, n’est autre que la présence de la Vie trinitaire !

Dans cette Vie trinitaire, l’humanité du monde est désormais incluse par l’humanité du Christ, et c’est pour cela que dans la foi nous pouvons contempler l’inclusion de la Vie trinitaire dans notre âme.

« Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous. »

Il faut réfléchir à ça. La religion, ce n’est pas seulement de venir à la messe le dimanche, se signer, communier, donner le denier du culte, s’en aller en pensant avoir réglé l’assurance-vie éternelle ! Il faut réfléchir à la conséquence spirituelle, métaphysique, ontologique, profonde, essentielle de cette vie chrétienne !

Par le Baptême qui nous engendre à cette humanité nouvelle du Christ nouvel Adam, nous avons la possibilité, dans la foi, de contempler l’inclusion de cette Vie trinitaire dans notre âme. Et ce n’est pas une simple reproduction, ce n’est pas une image, ce n’est pas un faux-semblant : c’est la Vie trinitaire de Dieu le Père qui de toute éternité engendre l’Engendré avec l’Engendré qui retourne vers Son Père, dans la puissance de l’Esprit ! Et ceci grâce à l’humanité que le Verbe a prise en Jésus, humanité offerte par la Vierge Marie !

Depuis que cette humanité de Jésus est présente dans la gloire du Père, c’est dans mon cœur, dans le cœur de chaque chrétien, de chaque baptisé que cette Vie trinitaire, non seulement est contemplée, mais agit.

« La vie éternelle c’est qu’ils te connaissent. »

Et je dirais que la vie chrétienne est orientée vers la contemplation de cette Vie trinitaire. C’est même à cette contemplation lumineuse et amoureuse qu’elle est destinée ! « Je leur ai fait connaître ton nom », dit Jésus. Le nom c’est la nature de Dieu, c’est donc avant tout l’expression trinitaire du Père, du Fils et de l’Esprit.

La vie chrétienne est orientée, elle est dirigée par cette contemplation : « La vie éternelle c’est qu’ils te connaissent. » La Vie éternelle c’est qu’ils Te connaissent, c’est-à-dire qu’ils entrent dans cette contemplation.

C’est dire que cette contemplation, non seulement elle oriente la vie chrétienne, mais c’est la vie chrétienne, car qui dit contemplation dit union, dit communion. Nous revenons ainsi à ce commandement de Jésus au chapitre XIV de Jean : « Demeurez dans mon amour. »

Qu’est-ce que la vie chrétienne ? Demeurer dans Son amour ! C’est user, ‘abuser’ de la grâce de la foi que nous recevons au Baptême et qui est revigorée à chaque sacrement, pour regarder, pour nous unir, pour jouir de cette contemplation de la Vie trinitaire dans notre âme.

Voilà ce à quoi nous sommes appelés. C’est la grâce que nous demandons dans ce dimanche : réfléchir à intérioriser notre vie, pour faire de nous, comme le demande Saint Paul, des hommes spirituels, des hommes intérieurs : « Mon Père cherche des adorateurs en esprit et en vérité. »

SAINT ET JOYEUX TEMPS PASCAL A VOUS TOUS CHERS AMIS !

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.