Lectio divina – Solennité de l’Ascension

Ac.1, 1-11 // Ep.1, 17-23 // Mt.28, 16-20

Ez 37, 12-14 // Rm 8, 8-11 // Jn 11, 1-45

Les lectures que l’Église nous propose pour cette fête de l’Ascension dirigent notre réflexion sur trois points : la vocation, la charité et la présence.

« Ne savez-vous pas qu’il faut que je sois aux affaires de mon Père ? »

Tout d’abord la vocation.

L’Ascension : le nom n’indique pas tant la direction physique du mouvement d’élévation de Jésus que la signification de la direction profonde de la vie de l’homme.

En montant dans le monde du Père, en retournant dans le monde du Père avec Sa nature humaine (ce qui est aussi mystérieux que l’acte de l’Incarnation !), Jésus signifie par-là que la vocation ultime de tout homme est de rejoindre, dans son humanité personnelle, chacun avec sa peau, son corps, son âme, tout ce qui le fait être personne humaine, (est de rejoindre )le monde de Dieu, ce que l’on appelle le Ciel.

Et donc cette vocation ultime, cet appel que Dieu lance à chaque être humain dès qu’il surgit dans l’existence (comme Il a appelé l’être de Jésus dès qu’Il surgit à l’existence du sein de Marie), cette vocation ultime doit orienter toute la vie ; oui, la finalité d’un acte est ce qui donne le sens, la direction, ce qui nous fait choisir les moyens pour accomplir cet acte.

C’est dire que toute notre vie doit déjà ici-bas être unie au monde du Père comme le fut la vie de Jésus dans ce monde contingent et passager : « Ne savez-vous pas qu’il faut que je sois aux affaires de mon Père ? »

« Mon âme repose dans la paix. »

Et ce qui fait la difficulté de notre union à Dieu, c’est que nous cherchons à établir une relation profonde, substantielle, stable, entre les deux substances les plus stables de l’univers qui sont notre âme et Dieu, nous cherchons à établir cette relation dans un monde qui est notre monde temporel, spatial, mouvant.

Donc il faut consacrer du temps, de la fatigue pour insérer cette relation de quasi-éternité dans un monde mouvant, afin qu’elle soit réunie et pour qu’elle soit réunie dans le monde de l’éternité, dans le monde de l’immuabilité divine avec ce même monde de Dieu.

C’est le « passage », dans la paix, comme nous le chantons lors des Nocturnes de la Semaine Sainte : « Mon âme repose dans la paix. » Ce passage dans la paix, même s’il se fait à travers la fracture brutale de la mort, c’est ce passage homogène de la vie d’une âme sainte, c’est-à-dire sacrée par sa relation à Dieu, consacrée à Dieu, au monde de l’éternité bienheureuse, au monde de la vision, au monde du face-à-Face.

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère. »

Deuxième point, celui de la charité.

Depuis quelques dimanches, Jésus nous rappelle que pour être uni au monde de Dieu, à travers Lui et dans l’Esprit, pour rejoindre le Père, il faut pratiquer le commandement de l’amour de Jésus et donc de nos frères : « Celui qui m’aime, mon Père et moi nous viendrons chez lui faire notre demeure. » Celui qui M’aime M’aime dans les frères et aime ses frères avec le même Amour qu’il Me porte…

Jésus nous l’affirme et pour celui qui a une certaine co-naturalité avec la vie de Jésus cela paraît très clair : l’amour qui nous unit à Jésus fait en sorte que notre âme devient la demeure de Son Père puisque « le Père et moi nous sommes un », puisque « Nul ne va au Père que par moi », car « le Père m’a envoyé pour que je sauve le monde. »

Donc si j’aime le Christ, le Père vient dans mon âme et y fait Sa demeure, le lieu de Sa présence divine. Les mystiques vous diront que le grand lieu de la présence de Dieu dans l’Église c’est une église, dans l’église-bâtiment c’est un chrétien, et dans le chrétien c’est son âme, c’est l’âme en prière, c’est l’âme en relation d’amour avec son Maître.

Ainsi mon âme devient demeure de Dieu, le lieu de la présence de Dieu. C’est pourquoi le curé d’Ars disait : « Le ciel ici-bas c’est une âme en oraison ; une âme en prière, c’est le ciel qui descend sur la terre. »

« Celui qui m’accueille, je l’accueillerai… »

Il est donc nécessaire de passer par ce commandement de l’amour. Car si mon âme accueille Jésus dans mon ciel, Jésus m’accueillera dans le Ciel de Son Père. Et Il le dit : « Celui qui m’accueille, je l’accueillerai, celui qui me renie, je le renierai. » Celui qui me renie c’est à dire celui qui n’a pas besoin de moi, celui qui ne me connaît pas, Je le renierai devant Mon Père.

Au contraire, « celui qui m’accueille, accueille celui qui m’a envoyé », et celui qui M’accueille Je l’accueillerai dans Mon Ciel.

Autrement dit, pour que le chrétien vive son mystère de l’Ascension, (puisque nous savons que tous les mystères de Jésus nous sont présentés pour que nous y participions !), (pour que le chrétien vive son mystère de l’Ascension, )il faut qu’il commence par laisser le Christ descendre (le Christ) dans son âme.

« Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. »

Troisième point que je souhaite aborder : le problème de la présence.

Cette réflexion sur le chrétien appelé à vivre son ascension dans le monde contingent jusque dans le monde éternel -avec la rupture pacifiante mais brutale de sa ‘pâque’-, nous fait comprendre le sens de la phrase que Jésus donne dans l’Évangile : « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. »

Bien souvent nous comprenons cette phrase dans un sens de combat et de lutte : Allons-y, sus à l’incroyance puisqu’Il est avec nous jusqu’à la fin du monde ! Et je me croise comme au Moyen-Âge…

Mais ce n’est pas d’une présence de force dont le Christ nous parle : c’est, au contraire, une présence de légèreté puisque c’est Lui qui nous fait monter petit à petit vers Son Père, dans le quotidien de notre vie chrétienne, de notre présence à Dieu, de notre accueil de Son évangile et de Sa personne dans notre ciel intérieur.

Et chaque jour, peu à peu, de plus en plus profondément, par cette présence je m’allège, je perds ma matérialité… A l’extrême, ce sera le phénomène extraordinaire de la lévitation des saints en oraison qui signifie de manière physique cet allégement, cette ascension progressive de l’âme vers Dieu.

Aussi, le « je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » ne veut pas tant dire : -allez-y Dieu reconnaîtra les siens, mais c’est plutôt une espèce d’inclusion de l’âme avec son Maître, avec son Seigneur, avec son Christ, une sorte d’inclusion sponsale, qui fait que c’est le Christ Lui-même qui, en moi, m’allège pour me faire monter vers le Père !

« Le Royaume est au milieu de vous »

Nous comprenons ainsi que le mystère de l’Ascension n’est pas le mystère de l’abandon par Jésus du monde de l’homme ! Bien au contraire, c’est le dernier moment de l’histoire du Christ puisqu’ensuite Il disparaît, le dernier moment de l’histoire, le point ultime qui va inaugurer le temps de Sa présence universelle en chacun de nous, le temps véritablement du Royaume.

Si le Christ quitte Ses apôtres -et Dieu sait qu’Il a dû le faire avec chagrin !- c’est pour être présent mystiquement à tous c’est-à-dire réellement mais spirituellement ! L’amour est spirituel, l’amour est donc mystique comme il est réel ; preuve en est que, l’amour que vous portez à vos enfants, vous ne le touchez pas, vous ne le voyez pas mais vous le sentez, il est réel !

Donc la présence historique du Christ avec Ses apôtres cesse au profit d’une présence universelle : « Le Royaume est parmi vous et vous ne le connaissez pas » dira saint Jean-Baptiste ; « le Royaume est au milieu de vous » : présence mystique de Jésus Sauveur !

L’Église et le mystère de la présence intérieure de Jésus en l’homme.

Ainsi, tout au contraire d’être le mystère de l’abandon, c’est le mystère où commence en chacun, donc dans l’Église, la présence intérieure de Jésus. C’est pour cela que l’Ascension est l’ultime étape de la formation de l’Église avant son ‘accouchement’ à la Pentecôte, car l’Église c’est le lieu de la présence de Dieu en chacun des baptisés sur notre terre.

Et c’est par les sacrements, donc par l’Église, que cette présence singulière et physique de Jésus est prolongée, est transformée en une présence intérieure et universelle. Le véritable miracle de Jésus ce n’est pas de traverser les murs ! Non, le vrai miracle est cette continuation, et je dirais cette expansion du mystère de l’Incarnation puisque Jésus de la Palestine d’il y a 2 000 ans entouré de ses douze apôtres devient présent avec autant de force, autant de vérité, autant de réalité, en chacun de nous par les sacrements, à commencer bien entendu par le Baptême et ensuite par le sacrement de l’Eucharistie…

L’Ascension, fête de l’espérance !

Comprenons et retenons bien que le mystère de l’Ascension c’est le mystère de la Présence du Christ en nos âmes !

Oui, aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est le mystère de la présence : présence historique qui devient présence mystique, réelle mais mystique, à travers une présence infiniment mystérieuse qui est la présence liturgique…

C’est pourquoi la fête de l’Ascension est une fête mystique par excellence ; c’est la fête de la vision intérieure, c’est la fête de l’espérance. C’est la fête de toute cette orientation de notre vie, de l’âme qui se consacre dans le mariage, ou dans la vie religieuse ou sacerdotale, peu importe, mais l’âme qui se consacre à son Dieu !

« Qui me mange vivra par moi. »

Jésus, dans l’Eucharistie de ce jour, comme à chaque Messe, sera aussi présent que lorsqu’Il le fut devant la femme hémorroïsse qui vint toucher Son manteau pour être guérie. Et Jésus dans notre âme en tant qu’Il est l’Hôte de notre demeure est aussi présent que Jésus l’est dans l’Eucharistie : « Qui me mange vivra par moi. »

Ce sont trois modalités de présence à la fois qui s’appellent, qui se complètent, qui sont différentes, mais qui se ressemblent : présence historique de l’Incarnation, présence mystique dans mon âme et pour passer de l’une à l’autre pour chacun de nous, universellement (d’où le nom de l’Église catholique), il y a cette présence liturgique à laquelle nous venons goûter, nous nourrir chaque dimanche. C’est le thème de la prière sur les offrandes que nous entendrons lors de la Messe de l’Ascension : « Fais que par cet échange mystérieux nous vivions chacun avec le Christ ressuscité. »

C’est la grâce que nous vous souhaitons.

SAINTE ET JOYEUSE ASCENSION A VOUS TOUS CHERS AMIS !

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.