Lectio divina – Dimanche de Pâques

 

 

« Il vit et il crut. »

Pour Jean, et à travers Jean pour tout homme, cette victoire nous est aujourd’hui offerte, proposée, donnée, par le pouvoir de la foi. Par elle : par la foi, en elle : en la foi, tout homme présent au tombeau à travers Madeleine, Pierre et Jean, devient à son tour, en Jésus, vainqueur du péché, vainqueur de son péché, vainqueur de ses péchés !

Oui, tout homme devient vainqueur de ses vices, par le pouvoir de la foi qui le réunit, qui l’assimile à Jésus et au pouvoir de Sa Résurrection c’est-à-dire de Sa victoire sur la mort et sur tous les péchés du monde entier qu’Il est venu assumer « en se faisant péché. » D’où la phrase de Saint Pierre : « Tout homme qui croit en lui reçoit par lui le pardon de ses fautes. »

Bien entendu il y a l’intermédiation du Christ. Ce n’est pas parce que nous sommes rassemblés dans une église que nous sommes purs ; mais c’est par la foi qui nous pousse à venir célébrer la Résurrection du Christ que nous pouvons être purifiés de nos lâchetés, de nos trahisons, de nos faiblesses, de nos vices, de ces mauvaises habitudes qui marquent quotidiennement notre vie, qui marquent nos relations humaines, professionnelles, familiales…

Aujourd’hui c’est le jour de la foi !

Oui, aujourd’hui est le jour de la foi. Et quand je dis le jour de la foi, c’est donc aussi le jour de la vie. !

Et quand je dis que c’est le jour de la vie, cela signifie que c’est également le jour du pardon. Parce que nous le savons, là où il n’y a pas de pardon il n’y a pas de vie, là où il n’y a pas de vie il n’y a pas de confiance, là où il n’y a pas de confiance il n’y a pas de vie et là où il n’y a pas de vie il n’y a pas de pardon…

Ces trois éléments, la foi, la vie et le pardon tournent autour de Quelqu’un, pas de quelque chose ! Pas d’une religion ! Pas d’un formalisme ! Pas d’une tradition !

Autour de Quelqu’un qui est représenté symboliquement par le cierge (la lumière qui éclaire et réchauffe) et qui va se rendre présent dans Son Oblation suprême par l’Eucharistie pascale. Ce quelqu’un c’est le Christ, mort, ressuscité et vivant à jamais !

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Si le Christ n’est pas ressuscité notre foi est vaine. »

Par la Résurrection c’est ce que nous célébrons aujourd’hui. Saint Paul nous disait que si la Résurrection du Christ était fausse, notre foi serait vaine : « Si le Christ n’est pas ressuscité notre foi est vaine. »

Renversons la phrase : si notre foi est morte, la Résurrection du Christ est vaine ! Si aujourd’hui en sortant de l’église nous ne croyons pas, non pas seulement que le Christ est ressuscité, mais qu’avec la Résurrection du Christ nous sommes vainqueurs de la mort c’est-à-dire vainqueurs de notre péché, vainqueurs de ces faiblesses que nous n’arrivons pas à éradiquer de notre vie, de nos jalousies, de nos injustices, de nos malhonnêtetés, alors la Résurrection de Jésus est vaine…

Car bien sûr la foi ne consiste pas à proclamer : j’ai la foi, j’ai la foi, en sautant sur une chaise comme un cabri, pour reprendre une expression célèbre !

Les minutes essentielles que Jésus a réservées à certains témoins, (je ne dis pas privilégiés : des témoins comme nous car nous sommes tous témoins ; mais Jésus en a pris quelques-uns pour les premières rencontres avec Sa vie glorieuse de ressuscité), ces minutes essentielles, heureusement venues jusqu’à nous par la tradition de l’Évangile vont nous éclairer sur ce que l’Église entend par foi.

Qu’est-ce que la foi ?

Premièrement, la foi est discrète.

-Ah ! Ça tombe bien, Père, parce que moi je ne vais jamais à l’église : je suis en relation exclusivement personnelle avec le Bon Dieu ! Non ! Je ne parle pas de cette discrétion-là quand même, n’exagérons rien !

La foi est discrète. Regardons Marie : Marie, qui est mère de l’Église, mère de la foi, Marie derrière laquelle l’Église enclenche son pèlerinage de foi, Marie qui est le prototype de la foi, qui est l’accomplissement d’Abraham notre père dans la foi, Marie ne s’est pas montrée à la Résurrection ! Elle n’a pas boudé, mais elle ne s’est pas montrée.

Deuxièmement, la foi est silencieuse.

Arrêtons de parler et d’être de mauvais prosélytes en écorchant le nom de Dieu ! Même quand nous récitons nos Ave Maria en pensant intérieurement du mal de notre voisin ! Regardons Pierre, le prince des apôtres, celui pour qui Jésus a prié « afin que tu ailles confirmer tes frères dans la foi » : Pierre devant le tombeau n’a rien dit. On ne dit pas qu’il douta, il ne dit rien…

Troisièmement, la foi est une recherche.

Marie-Madeleine, Pierre, Jean s’en vont au tombeau de bon matin pour trouver le Seigneur, pour être près de Lui, pour Le voir une dernière fois, pour Lui donner les derniers soins de l’embaumement.

« On a touché le Verbe de vie. »

Quatrièmement, la foi s’appuie sur des réalités sensibles.

D’où la Liturgie : nous ne sommes pas une religion désincarnée puisque notre Dieu s’est incarné ! Donc il y a une religion dans un site, dans un lieu, avec des hommes, des femmes, des signes sensibles, une lumière, une musique, un rituel. Comme Jésus s’inscrivant dans un pays : la Palestine, à un moment donné : sous Tibère, y vivant 33 ans parmi les gens de son temps…

La foi s’appuie sur des réalités sensibles : « on a touché le Verbe de vie » dira Saint Jean. Et le Christ a touché l’aveugle… Et la femme hémorroïsse a touché le manteau de Jésus… Et Jésus a touché le fils de la veuve de Naïm…

Jean le mystique, le Théologien comme l’appellent les orthodoxes, Jean qui navigue dans les hautes sphères de la contemplation et de la mystique, Jean « vit les linges et il crut. »

Ne nous faisons pas ange de peur de devenir bête : nous avons besoin de signes. Nous avons besoin d’une communauté ecclésiale et d’une église…

Mais les signes ne suffisent pas. La preuve : Madeleine n’a pas reconnu le Christ, le prenant pour le jardinier !

« Voici que je me tiens à la porte de ton âme et je frappe… »

Cinquièmement, la foi finalement vient d’une rencontre.

Cette rencontre, ce contact, c’est celle que l’on a avec la Parole de Dieu. Madeleine écoute Jésus, glorieux et ressuscité certes, mais parlant !

Le Verbe : le Verbe de Dieu, la Parole ! Celle qui va être transmise dans l’Évangile, sur ce petit papier blanc appelé papier-bible que nous avons chez nous, le livre le plus vendu dans le monde (peut-être pas le plus lu, mais cela est une autre histoire…), la Parole de Dieu que Madeleine écoute.

C’est donc la rencontre de cette Parole de Dieu, fide ex auditu nous dit Saint Paul, Parole que j’entends par le message du prédicateur, ou des chrétiens dans le monde…

Rencontre de cette Parole et d’une autre réalité que vous avez en vous si vous le désirez, si vous l’acceptez, si vous la laissez entrer. Et cette réalité intérieure, impalpable, invisible, ineffable, c’est la grâce : « Voici que je me tiens à la porte de ton âme et je frappe, si tu m’ouvres j’entrerai chez toi… »

C’est cette grâce intérieure qui me fait entendre la Parole de Dieu que j’écoute comme un appel personnel, comme une convocation, comme un message qui m’est destiné. « Marie ! » Marie : Jésus s’adresse à Madeleine, à elle, à cette minute précise, à la pécheresse, à la femme de mauvaise vie, à la demi-mondaine : « Marie ! »

Madeleine a laissé entrer la grâce, elle a ouvert son âme, la porte de son cœur à cette lumière intérieure qui fait que cette parole du jardinier qui était Parole de Dieu est devenue vocation, appel de Dieu sur elle, comme sur chacun d’entre nous !

Voilà ce qu’est en un mot la foi.

Le temps c’est cela qu’il faut offrir !

En conclusion, la foi c’est reconnaître que Jésus est le maître de ma vie, de mon temps, ce fameux temps qui nous fait déserter l’église parce que nous avons des obligations professionnelles ou politiques ou familiales… Elle a bon dos la famille quelquefois !

Jésus est maître de ma vie et Il est donc maître de cette richesse à laquelle je tiens le plus, à laquelle l’homme tient le plus et qu’il ne veut pas donner : c’est le temps, mon temps !

Non pas seulement parce que le temps c’est de l’argent, mais parce que le temps j’ai l’impression que c’est moi, c’est ma propriété : j’en fais ce que j’en veux, je fais ce que je veux, je pense quand je veux, je prie quand je veux, j’aime quand je veux et puis je jette quand je ne veux plus !

Le temps c’est justement cela qu’il faut offrir.

Jésus est maître de mon temps, Jésus est maître de l’Histoire. Comme l’affirme la réponse de Madeleine : « Rabbouni ! Maître ! »

Voilà biens chers amis, si en fin de journée, nous pouvons chacun dans notre vocation précise, dire avec un peu plus de conviction : Oui Jésus, Tu es Maître de ma vie, de mon temps, je veux que Tu sois maître de mon histoire et de l’Histoire… Alors chacun de nous pourra dire : j’ai la foi.

Et c’est proposé à tout le monde, de Marie la première des rachetés à Madeleine la première des convertis !

C’est proposé aux hommes avec Pierre, aux femmes avec la Madeleine.

C’est proposé aux prêtres avec Pierre qui représente la Hiérarchie.

C’est proposé aux laïcs avec Jean qui représente le charisme, la Sainteté.

C’est proposé à tout le monde, à tous, aux Saints comme aux pécheurs, aux jeunes comme aux vieux, aux riches comme aux pauvres, à ceux qui pratiquent comme à ceux qui ne pratiquent pas encore (pas tellement la messe, mais l’Évangile, c’est différent !)

Je cite pour conclure cette prière du Pape Clément XI : « Seigneur je crois, mais augmentez ma foi. »

BELLE, SAINTE ET JOYEUSE FETE DE PÂQUES A VOUS TOUS CHERS AMIS !

 

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

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Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.