Lectio divina pour le sixième dimanche du temps ordinaire

Si.15, 15-20 // lCo.2, 6-10 // Mt.5, 17-37

Je voudrais réfléchir sur deux thèmes que nous trouvons dans la Collecte de ce 6ème Dimanche Ordinaire : celui de la demeure -l’habitation de Dieu dans l’âme- et celui du cœur droit puisque par la Collecte nous prions : « Dieu qui habites dans les cœurs droits et sincères… »

Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous savons que Dieu, parce qu’Il est Cause Première de toutes choses, de toute réalité dans le monde, Dieu habite en toutes choses et en toutes réalités. Donc ce n’est pas de cette habitation qu’il s’agit dans la prière de notre messe comme dans les multiples passages de l’Évangile dans lesquels le Christ parle de la demeure.

« Mon Père et moi viendrons chez lui faire notre demeure »

Il s’agit, dans cette habitation dont parle Jésus et dont parle notre prière, d’une habitation, d’une présence, d’une demeure de personne ; et non seulement d’une personne mais de plusieurs Personnes puisque le Christ dira en saint Jean : « Celui qui m’aime, mon Père et moi viendrons chez lui faire notre demeure », appelés par la grâce c’est-à-dire appelés par la troisième Personne qui est l’Esprit Saint.

Donc l’habitation dont Jésus parle dans l’Évangile et dont nous parlons, que nous demandons dans notre Collecte, n’est pas seulement cette seule présence métaphysique de Dieu en tant qu’Il est créateur ou Cause Première de mon être.

Cette demeure, cette habitation est prise de conscience de cette proximité. Cette habitation, cette présence, c’est une entrée en relation donc relation de connaissance et d’amour, une entrée en relation volontaire, voulue, spirituelle, entre Dieu et mon âme, entre mon âme et Dieu.

Si nous voulons prendre un exemple imagé, à la messe nous sommes chacun et chacune à côté les uns des autres sur un banc physiquement, mais nous ne sommes pas forcément en relation. Pour être en relation il faut que nous nous tournions l’un vers l’autre et que nous entrions dans un dialogue (qui peut être d’ailleurs silencieux), un dialogue de connaissance, mais surtout un dialogue du cœur, un dialogue d’amour.

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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« Tu es toujours à côté de moi… »

Voilà de quoi le Christ parle et voilà ce que nous demandons dans notre Collecte : nous demandons cette habitation c’est-à-dire nous demandons de prendre conscience qu’effectivement Dieu habite en nous, qu’Il est à côté de nous, « sur le banc », comme dit le psalmiste : « Je m’assois et tu t’assois, je me lève et tu te lèves, je marche et tu t’en vas avec moi, je monte au ciel ou je descends dans le schéol tu es toujours à côté de moi… » Nous demandons d’avoir cette prise de conscience, donc d’entrer en relation et non pas seulement d’être à côté, ce qui est totalement différent !

Et bien entendu, dès que le baptisé, dès que l’adulte dans la foi pour reprendre l’expression de Paul, saisit cette proposition de Dieu d’entrer en relation avec Lui et donc de ne pas seulement être à côté, mais d’avoir un dialogue interpersonnel entre l’âme et Dieu, ce baptisé ne peut que désirer poursuivre cette relation avec Celui qui se présente, non seulement comme le Créateur, mais comme une Personne aimante, parce que Dieu ne sait qu’aimer : Il est L’Amour !

« Tu es mon fils, je t’ai engendré… »

Et nous comprendrons vite que pour entrer dans cette relation de l’enfant avec son père, il faut une certaine persévérance, et je dirais même une persévérance certaine, une constance !

L’enfant ne va prendre que peu à peu conscience de cette paternité, de cette relation à son père : ce sera une relation de bébé, enfantine, adolescente, avec des hauts et des bas, même voire des rejets, jusqu’au moment où lorsqu’il sera adulte dans sa confiance filiale, il établira avec son père, une relation mûre. -C’est mon père… -C’est mon enfant, qui n’est plus mon enfant mais qui est un autre moi-même avec lequel, moi parent, je suis en relation de connaissance et d’amour.

Pour y arriver cela nécessite une présence constante -d’où la nécessité d’être à côté de ses enfants-, une persévérance de la part des parents, comme une persévérance de la part de l’enfant.

Et dans notre relation spirituelle à Dieu, il nous faut aussi cette constance, cette persévérance. Lui, Dieu est toujours présent à nous, ce n’est pas Lui qui s’en va, mais c’est nous qui L’oublions, c’est nous qui fermons les yeux et ne pensons plus à Ses bienfaits à notre égard… C’est donc un véritable travail pour construire cette relation qui, comme au niveau naturel, n’est pas automatique parce qu’elle est libre et qu’on peut toujours la rejeter.

« Si vous ne redevenez comme des enfants… »

Nous arrivons ainsi à trois sens du mot demeurer.

Nous avons le premier sens, métaphysique : Dieu demeure dans Sa créature. C’est Dieu toujours qui initie le dialogue, le rapport, ne serait-ce qu’en nous créant.

Deuxième sens du mot demeurer : c’est la première réponse de l’homme, la persévérance avec laquelle l’homme reste face à ce Dieu qui, de Créateur, commence à se dévoiler comme Père.

Et le troisième sens du mot demeurer qui est le résultat du second qui lui-même s’enracine dans le premier, c’est l’établissement, toujours dynamique bien sûr, d’une relation interpersonnelle d’homme à Dieu, et de Dieu à homme, entre le Père et l’enfant de Dieu, entre l’enfant de Dieu et le Père !

Lorsque l’on saisit ce qui est inclus dans ce concept évangélique de demeurer ou d’habiter, on comprend celui qui décrit le Ciel de Dieu -c’est à dire la demeure de Dieu- comme son enfance, c’est-à-dire cette relation persévérante entretenue (même comme adulte dans la foi) avec Dieu en tant qu’Il est Père et en tant que nous nous situons en état de confiance, en relation de confiance filiale avec Lui.

Le Ciel de Dieu, Sa demeure c’est mon enfance : tant que je reste enfant je suis en relation de paternité avec mon Père c’est-à-dire je demeure avec Lui.

« Demeurez en moi comme moi je demeure en vous »

Souvenons-nous de ce que dit le Christ : « Demeurez en moi comme moi je demeure en vous. » Dieu demeure en nous pour toujours et à jamais depuis notre création jusqu’à notre éternité en tant qu’Il est notre Créateur et Il désire que nous répondions à Sa présence et que nous entrions en relation avec Lui en tant qu’Il est notre Père, donc que nous nous établissions face à Lui comme un enfant.

Ce qui est remarquable c’est qu’ainsi vu, l’esprit d’enfance est à l’opposé de la naïveté, de l’infantilisme, de l’ingénuité ou de la mauvaise innocence. Nous pourrions avoir tendance à caricaturer les passages de l’Évangile où Jésus dit : « Laissez, venir à moi les petits enfants. » ; ou encore la voie de l’enfance de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ! Mais tout cela n’a rien de mièvre !

L’esprit d’enfance dont parle Thérèse à la suite de l’Évangile c’est au contraire cette solidité dans la foi en tant qu’adulte, cette persévérance en une présence constante en relation à Dieu, non pas seulement à côté mais face à Dieu en tant qu’Il est mon Père et en tant qu’Il demande de ma part pour être en relation avec Lui une confiance absolue comme celle d’un enfant vis-à-vis de son père !

Ce qui peut encore être facile au niveau humain, avoir confiance en son papa et en sa maman, est moins facile lorsqu’on se croit adulte…

« C’est à nous que Dieu, par l’Esprit, a révélé cette sagesse… »

Justement Paul s’adresse à nous et nous donne comme un petit écho de l’Évangile.

Qu’est-ce que critique Jésus dans l’Évangile ? Il critique justement cette sagesse du monde qui consiste à ‘shunter’ la relation parentale, à dévier de la relation à Dieu le Père et à établir, justifier cette déviation par ce que l’on appelle la sagesse du monde et qui devient en fait la mondanité évangélique.

Nous sommes tous, pour une bonne part, des mondains de l’Évangile… C’est-à-dire que nous limitons notre confiance en Dieu à une toute petite part de notre vie : la part dominicale, l’heure programmée de la messe, l’Église, le Pape, quelques documents du Magistère, le chapelet à Notre-Dame quand ça nous arrange…

Pour le reste nous faisons ce que nous voulons, nous nous accaparons la Sainte Vierge, nous nous accaparons les Saints, nous travestissons les documents du Magistère, sans nous priver de critiquer le clergé bien entendu… Le meurtre, ce n’est pas seulement celui qui tue physiquement, c’est aussi celui qui tue par la langue, par la médisance…

Voilà la manière que nous avons de détourner l’Évangile, cette sagesse du monde qui n’est pas la sagesse de Dieu parce que la Sagesse de Dieu, au contraire, demande d’aller jusqu’au bout, jusqu’au fond de cette relation de confiance de l’enfant au Père et donc de l’enfant à la Loi du Père.

« Celui qui me mange vivra par moi. »

Si Dieu dans l’Ancien Testament a employé les signes pour manifester Sa Présence, le Christ, dans la Nouvelle Alliance, a continué cet emploi des signes avec les sacrements.

Et s’Il l’a fait c’est pour une raison bien simple : c’est pour nous aider à demeurer près de Lui, pour nous aider dans le regard physique d’abord mais surtout le regard de l’âme, le regard contemplatif, pour voir Dieu qui est au milieu de nous.

La messe du dimanche a le même but : nous faire voir, nous remémorer, nous remettre devant les yeux, physiquement et mystiquement la Pâque du Christ qui nous délivre de notre péché et nous fait entrer dans la Vie éternelle.

Nous sommes faits à l’image de Dieu, mais nous sommes faits d’esprit et nous sommes faits de chair. Et c’est à travers le sensible, le signe, que nous percevons le sens des choses et c’est en participant au Sacrifice de la messe, en entendant le prêtre dire : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang » et en communiant à ce Corps que nous allons nous rappeler, au plus profond de notre âme, le Sacrifice du Christ auquel nous allons pouvoir nous joindre.

Et la Présence Réelle dans une église a ce même rôle, un rôle plus étendu dans le temps, un rôle permanent puisque la présence est constante. Le Christ est là, au tabernacle dans la Présence eucharistique, pour nous rappeler qu’Il est mort et ressuscité pour nous donner la Vie éternelle,

Donc c’est pour nous aider dans notre vie de chrétien à devenir et à rester adulte dans la foi c’est-à-dire à entrer dans cette relation de présence à Dieu qui se révèle comme un Père, nous étant Ses enfants : « Demeurez en moi… »

C’est une invitation que nous vous faisons, pour conclure, à venir dès que possible prier devant le Saint Sacrement pour y ressourcer votre relation filiale et conforter votre confiance en l’Amour sans mesure que le Père porte à chacun ! C’est la grâce que nous vous souhaitons.

Mgr Jean-Marie Le Gall – Communauté Saint Martin

Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.