Esquisse d’une spiritualité martinienne

Le 12 février 2016

Actualité de Saint Martin, perle des prêtres.

– Saint Jean XXIII : « Saint Martin fut l’évêque et le pasteur zélé qu’il convient d’imiter par la pratique de la charité. On peut même dire qu’il ne fut un si prodigieux homme d’action que parce qu’il était avant tout un homme de prière. (…) Une fois élevé à l’épiscopat, le serviteur de Dieu demeura tel qu’il avait été auparavant et portait la dignité de l’évêque sans pour autant abandonner le genre de vie et la vertu du moine ».

– Saint Jean-Paul II : «L’année martinienne en cours est pour vous une occasion privilégiée de ressaisir le meilleur de votre patrimoine spirituel… saint Martin vous laisse un témoignage exceptionnel d’appartenance au Christ. Sa disponibilité totale est pour vous un modèle et un encouragement: continuez à annoncer l’Évangile, comme il le fit lui-même, « à temps et à contretemps » ! Offrez votre vie au Christ avec confiance et sérénité: il la prendra et lui fera donner le meilleur d’elle-même. Saint Martin a été un apôtre admirable, mais il ne suffit pas de s’en souvenir. Dans les conditions différentes d’aujourd’hui, soyez à votre tour des membres vivants de l’Église vivante, des communautés unies et accueillantes, sachant « rendre compte de l’espérance qui est en elles ». Heureux êtes-vous, chrétiens de France, d’avoir mérité de recevoir un tel Patron à l’aube de votre histoire! »

Benoit XVI : «Que saint Martin nous aide à comprendre que ce n’est qu’à travers un engagement commun de partage que l’on peut répondre au grand défi de notre temps, celui de construire un monde de paix et de justice, dans lequel tout homme puisse vivre dignement » (…) « Presque comme une icône, Martin de Tours montre la valeur irremplaçable du témoignage individuel de la charité ».

Le soldat du Christ

« Tout en lui, son caractère, ses propos et sa conduite, sa religion même sont d’un soldat »

« Idem enim constantissime perseverabat qui prius fuerat » (avec une fermeté parfaite, il restait semblable à celui qu’il avait été auparavant)

Retenons trois aspects :

– Sa virilité : sa vir-tus c’est cette constante énergie, son intrépidité et sa ténacité, sa persévérance. Importance de la discipline de vie, de l’ascèse que pratiquait Martin. : « Martinus, hic pauper et modicus, cælum dives ingreditur.»

– Son sens de la responsabilité : il tient jusqu’au bout ses responsabilités. Tenté par le découragement, Martin reçoit d’un ange le conseil suivant : « Tu t’affliges avec raison, mais tu ne pouvais en sortir autrement. Reprends tes forces, rallume ton courage, de peur d’exposer, non plus ton honneur, mais ton salut éternel. »

– La valeur du combat : C’est en soldat que Martin sera apôtre. La particularité de sa mission fut le combat contre les idoles. C’est à dire contre Satan et le mensonge. Dès l’épisode Milan, Martin comprend que toute son existence sera comme un perpétuel combat spirituel contre les puissances du Mal.

– Avant de mourir à Candes: « C’est un lourd combat que nous menons, Seigneur… En voilà assez des batailles que j’ai livrées jusqu’à ce jour. Mais si tu m’enjoins de rester en faction devant ton camp pour continuer, je ne me dérobe pas… Tant que tu m’en donneras l’ordre, je servirai sous tes enseignes. Mon courage demeure victorieux des années et ne sait point céder à la vieillesse. » (Lettre à Bassula)

Martin n’est pas seulement l’homme du partage. Il est aussi le soldat de Dieu qui combat contre le Mal.

Martin, le moine ermite

«  Plutôt qu’un monastère à proprement parler, Marmoutier est alors un groupement d’ermitages, chacun passant le plus clair de son temps dans la lecture et l’oraison solitaires. »

a. Il imite le Christ :

« Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter » (Luc 4, 42) C’est en quittant Milan, que Martin vivra sur l’île de Galinaria une réelle solitude avant de rejoindre Hilaire à son retour d’exil en 360.

La solitude comme chemin de maturation humaine et spirituelle.

b. Maturation humaine et affective

  • Lieu d’une vraie connaissance de soi : ses capacités, sa fragilité, ses appels intérieurs.
  • Le Lieu pour apprendre à apprivoiser avec Dieu nos pulsions, nos angoisses, nos peurs.
  • Apprendre à fuir la mondanité spirituelle : « ne vous modelez pas sur le monde présent » (Rm 12, 2) ; « nous n’avons pas reçu l’esprit du monde » (I Co 2, 12) ; « qui veut ami du monde se constitue ennemi de Dieu » (Jc 4, 4).
  • Ne pas se mettre au centre de sa vie, mais Jésus Christ.
  • Solitude et vie commune : « La solitude originaire… engendre La plus profonde et authentique communauté entre les hommes. La solitude est à l’origine d’une socialisation vraie, disposée à renoncer à l’idéologie et à l’abus du pouvoir. De cette solitude abyssale naît l’engagement sérieux de l’homme envers sa propre humanité, un engagement qui devient passion pour l’autre et solidarité avec chacun et avec tous ». (JP II Audience du 9 novembre 1983). La solitude est le fondement même sur lequel grandit la communauté. « le temps consacré au silence, à la réflexion personnelle et à la prière est aussi important que le fait d’agir ensemble, de travailler ensemble et de prier ensemble » (Nouwen).
  • La mauvaise solitude : replie sur soi ; la bonne renvoie à l’autre en vérité. « Redi in te ! In interiore habitat veritas » (S. Augustin).

c. Maturation de vie intérieure avec le Christ dans l’Esprit

  • La primat absolu de la vie intérieure « Ce que Martin a fait, j’ai pu tant bien que mal l’expliquer avec des mots ; mais sa vie intérieure, sa conduite de chaque jour, l’élan de son âme toujours tournée vers le ciel, jamais, je le déclare en toute vérité, jamais aucun discours ne l’expliquera … Impossible de peindre… cette puissance dans les veilles et les oraisons, ces nuits consacrées comme ses jours à la prière… Jamais martin n’a laissé passé une heure, un moment sans se livrer à la prière ou s’absorber dans la lecture ; et encore, même en lisant ou faisant autre chose, jamais il ne cessait de prier Dieu. » (Vita XXVI). « Les yeux et les mains toujours tendus vers le ciel, l’âme invincible, il priait sans relâche » (Lettre à Bassula)
  • Lieu d’une authentique rencontre avec le Christ dans un cœur à cœur transformant: « seul avec Dieu et proche des hommes !
  • La solitude est « un sol fertile» (Nouwen) : Dans le «face à face» avec le Dieu qui est Amour, le moine perçoit l’exigence impérieuse de transformer en service du prochain, en plus du service de Dieu, toute sa vie. On peut expliquer ainsi les grandes structures d’accueil, d’assistance et de soins nées à côté des monastères. Cela explique aussi les initiatives de promotion humaine et de formation chrétienne considérables, destinées avant tout aux plus pauvres, tout d’abord pris en charge par les Ordres monastiques et mendiants, puis par les différents Instituts religieux masculins et féminins, tout au long de l’histoire de l’Église.» (Benoit XVI, Deus caritas est, 40).

La charité fraternelle, début de la vie monastique

« Tous mangeaient ensemble après le jeûne »

a. Le sens de la vie fraternelle

Elle s’enracine dans la vie filiale, dans la relation au Père. Avant d’être un vérificateur de ma vie spirituelle, elle en est la concrétisation, l’actualisation quotidienne, la mise en acte.

Apprendre à vivre en frères : respect des rythmes et des psychologies de chacun.

b. La charité fraternelle au service de l’édification mutuelle

  • La joie, la détente, l’affection fraternelle en communauté : débordement de l’amour du Christ.
  • Le renoncement comme signe et stimulant de la charité dans la vie commune. « Porter les fardeaux des uns des autres » (Ga 6, 2). Vraie compassion. Souffrir avec le (ou du ) frère.
  • Le partage de a maison commune, de la table commune et aussi de ce qui nous fait vivre spirituellement.
  • La discipline commune au service de l’édification mutuelle : simplicité, politesse, demande de pardon, respect du ben commun, fuite de l’embourgeoisement. Martin prend garde à ceux qui sont encore plus pauvres que ses frères et dirige vers eux les dons qu’il reçoit. Eviter le gaspillage, les fuites de tout genre.

c. La charité fraternelle comme fer de lance de la mission « Ad gentes »

Saint Martin : un apôtre itinérant infatigable

« L’Esprit Saint se manifestant à lui, il eut un frémissement. D’une voix surhumaine, il prêchait aux Gentils » (Dialogue II,4)

  • La vie apostolique comme débordement d’un trop plein d’amour de Dieu à partager à tous
  • Une prédication puisée à la source de la Parole de Dieu : « contemplata aliis tradere». Il avait le souci non de parler, ou de bien parler, mais de graver avec douceur la vérité du Christ dans le cœur de ses auditeurs. Il a écrit  » non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair du cœur »  (2 Co 3, 3).
  • Une prédication efficace et salutaire : « Le plus souvent lorsque les paysans s’opposaient à la destruction de leurs sanctuaires, Martin par sa prédication apaisait si bien les esprits de ces païens, que bientôt, éclairés par la lumière de vérité, ils renversaient eux-mêmes leurs temples » (Vita XV).
  • Un désir profond d’édifier les convertis : « Quand Martin avait détruit les temples, aussitôt il édifiait à leur place des églises ou des monastères » (Vita XIII, 9)
  • Zèle, courage, liberté et indépendance : Contrairement à un certain nombre d’évêques de son temps, Martin n’est pas un Ce qui le caractérise, c’est sa liberté apostolique et sa liberté de parole, son indépendance. Un homme adaptable et ouvert à tous, catholique et universel, sans préjugé.
  • Force d’âme et courage : Martin resta insensible aux attaques qui ne manquèrent pas contre sa personne, venant même de ses plus proches. Il est resté malgré tout un promoteur de la paix, supportant les injures sans répliquer quand lui seul était en cause : « Sans malice, ne jugeant personne, ne condamnant personne, ne rendant à personne le mal pour le mal. Contre toutes les injures, il s’était armé d’une patience extraordinaire. Lui, le chef, l’évêque, il pouvait être outragé impunément par des clercs infimes. Jamais, pour cela, il ne les a déposés; jamais, autant que cela dépendait de lui, il ne les a exclus de sa charité. » (Vita XXVI).
  • Sa mobilité Demandons enfin à Martin son sens de la mobilité au service des âmes, le courage du déplacement permanent, de « l’aller vers l’autre » où qu’il soit et quelques soient les conditions…

Il est vraiment l’homme du déplacement, l’homme mobile.

Prêtre à la manière des apôtres

« Il n’y avait que le Christ sur ses lèvres, que la bonté, la paix, la miséricorde en son cœur » « qui donc fut affligé sans qu’il fût affligé aussi ? Qui a péri qu’il n’en ait gémi ? »

La motivation qui poussa Sulpice Sévère à écrire sa Vita Martini : il affirmait sa conviction d’avoir trouvé en Martin un évêque digne des premiers temps de l’Église, émule des apôtres. Pour lui, Martin est apparu comme un témoin de la nouveauté de l’Évangile, de son jaillissement, dans un monde déjà vieilli et installé, dans une Église menacée par la concupiscence des yeux (les richesses) et l’orgueil de la vie.

Martin n’a désiré ni le sacerdoce, ni l’épiscopat. Il y fut appelé, parfois par ruse.

Il était brûlé intérieurement par la charité pastorale et épris d’une tendre compassion pour les hommes de son temps : il évangélise, il soigne, il lutta, mais surtout il aime de toute ses forces. Sa charité est eucharistique.

« L’esprit de pauvreté et de charité est la gloire et le signe de l’Eglise du Christ » (Gaudium et Spes, 88).

Il s’abandonne à l’Esprit pour agir selon le cœur de Dieu envers les pauvres.

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.