Lectio divina du quatrième dimanche de l’Avent

Lectio divina pour le 4e dimanche de l’Avent

Avec ce quatrième dimanche de l’Avent, nous arrivons au terme de notre cheminement. Et l’Eglise voudrait, à ces quelques jours de Noël, renforcer notre disposition cordiale pour que cette fête soit véritablement notre fête, à chacun d’entre nous, notre fête chrétienne.

« Il est venu chez les siens… » Il vient encore chez nous : allons-nous Le recevoir ?

Nous le savons : Dieu nous éduque, c’est-à-dire qu’Il nous aide à sortir de nous-même (ex-ducere), pour Le recevoir. C’est le mystère de l’Ancien Testament qui prépare la venue de JÉSUS, c’est le mystère de notre année liturgique dont on a pu suivre la progression en regardant la dynamique de l’enseignement de l’Eglise pour nous resituer face au mystère de l’Incarnation. Nous savons que, malheureusement, cette éducation de Dieu est souvent un échec. Echec d’abord chez les Juifs « Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu … » Echec aussi chez nous, lorsque nous passons à côté du Christ, lorsque nous manquons l’occasion de Le rencontrer.
Nous savons aussi que cet échec, heureusement, n’est pas total et donc qu’il n’est pas définitif. Si l’on regarde Marie, on voit en elle la réussite totale de cette éducation de Dieu, puisque Marie a reçu Dieu en son sein. Elle a reçu Dieu en Jésus-Christ. Et ne serait-ce que pour cette réussite, l’éducation de Dieu valait la peine ! Puisque Marie a reçu Dieu pleinement et qu’elle a donné naissance à Jésus-Sauveur, nous savons qu’il nous est possible de recevoir ce Dieu qui veut être le « Dieu-avec-nous », l’Emmanuel et c’est notre devoir.

Dieu a besoin de l’homme pour manifester Son Amour

Mais pourquoi, alors que Dieu s’est incarné, faut-il Le recevoir, nous aussi ? Parce que Dieu a besoin de l’homme pour réaliser son mystère. Oui, Dieu est, en quelque sorte, dépendant de nous. Il a besoin de l’Homme, et l’évangile que nous entendrons dimanche, et le commentaire qu’en fait Paul dans la deuxième lecture, nous en donne la raison : c’est en s’incarnant dans le sein virginal de Marie que Dieu, en Jésus, réalise pleinement Son mystère, qu’Il dévoile ce qu’Il veut nous révéler, à savoir ce qu’Il est : le Dieu qui se donne, le Dieu fidèle, le Dieu d’Amour ; et ce que nous sommes : une pâte, une chair, une humanité capable de recevoir, comme Marie, ce Dieu d’Amour pour ne faire qu’un avec Lui dans l’Amour. Oui, c’est en étant reçu en Marie que Dieu dévoile ce qu’Il est et ce que nous sommes !

Mais Dieu a encore besoin de l’Homme pour continuer à manifester Son Amour pour l’homme, pour chacun d’entre nous. Il n’aime pas ‘l’Humanité’, Il aime chacun de nous, personnellement, comme si il était seul au monde ! Il nous aime autant qu’Il aime Marie ! Dieu a donc encore besoin de notre sein pour Le recevoir, Il a encore besoin de notre chair. Dieu a surtout besoin, comme avec Marie, de notre liberté pour que nous Le recevions !

Il a besoin d’être reçu chez moi, et pour cela Il a plus besoin de ma liberté que moi-même j’en ai besoin. C’est pourquoi, chaque année, l’Eglise, Maîtresse et Lumière des nations, nous stimule pour que nous apprenions, à la suite de la Vierge, à recevoir Jésus nous aussi afin de ne pas arrêter ce mystère de la révélation de l’Amour divin. Nous sommes aussi indispensables à la réalisation du plan de Dieu sur l’humanité que Notre-Dame ! Alors tournons-nous vers celle qui est le modèle de la réceptivité de Dieu, le modèle de l’attente…

« Adam, où es tu ? »

Dieu a pu venir en Marie car Marie L’attendait ! Attendre quelqu’un qui vient me voir nécessite deux choses : premièrement, que je puisse être trouvé par le visiteur, que je sois présent chez moi ; deuxièmement, que je sois disponible à le recevoir, que ma porte soit ouverte.

Qu’est-ce que cela veut dire être présent chez moi ? Qu’est-ce que cela veut dire : pouvoir être trouvé par Dieu ? Cela signifie que je dois suivre la route que Dieu a tracée pour moi afin qu’Il puisse toujours venir m’y rejoindre. Suivre la route que Dieu a tracée pour moi, qui n’est pas celle de mon frère, qui m’est bien personnelle, suivre cette route nécessite de la connaître, jour après jour et de m’y engager. Or pour connaître cette route, je dois être déjà en Dieu Parce que seul Dieu peut me révéler le mystère de ma propre personne, ce qu’Il désire pour moi. Et nous arrivons à cet apparent paradoxe que pour être trouvé par Dieu, il faut déjà être en Dieu ! comme Marie le fut : « Je te salue, comblée de grâce. » Marie est totalement en Dieu. Certes, par le privilège de son Immaculée Conception ; mais aussi et surtout : par le Oui de sa liberté à l’acceptation de ce privilège. Elle est pleine de grâce, elle est toute en Dieu. Elle sait donc ce que Dieu veut d’elle, elle sait donc sa route, elle y est et Dieu l’y trouve. Quand l’ange vient voir Marie, il ne frappe pas à plusieurs portes : il la trouve immédiatement parce que Marie est dans sa maison de Nazareth. Elle est là où elle doit être. Souvenons-nous de la Genèse : lorsqu’Adam et Eve eurent péché, ils se cachèrent dans le Jardin et Dieu ne les y trouva point : « Où es-tu ? Je me suis caché parce que j’avais honte… » Nous voyons la différence : Marie est trouvée parce qu’elle est là où Dieu voulait qu’elle soit. Et Adam et Eve sont introuvables parce qu’ils ont fui de là où Dieu les avait placés. Marie est trouvée par Gabriel car elle est à son poste dans la simplicité de sa vie.

Notre faute, notre péché même, c’est d’être absent de la route que Dieu nous trace. C’est cette fuite, souvent subtile, qui fait que Dieu ne peut pas nous rejoindre, et qu’alors nous stagnons dans notre vie. Nous tournons en rond en nous plaignant d’ailleurs de ce que Dieu ne nous demande plus rien, de ce que nous ne rencontrons plus Dieu… Ce qui est logique puisque nous ne sommes pas là où Dieu voudrait que nous soyons ! Au contraire, si nous étions sur notre voie, que ce soit une voie héroïque et grandiose ou que cela soit une voie toute simple et cachée, du moment que c’est notre voie, Dieu pourrait venir et nous trouver à tout instant.

« Avance en eau profonde… »

La deuxième condition de l’attente, c’est la disponibilité à recevoir mon visiteur. C’est aussi un de nos petits péchés, qu’une fois découverte la voie que Dieu nous trace, nous nous fixions à une étape de ce chemin sans pouvoir en bouger, devenant immobile, arrêté, figé… Regardons Israël ! C’est un peuple sémite, c’est-à-dire de nomades. Regardons-nous, nous l’Eglise, le Nouveau Peuple de Dieu : nous sommes des pèlerins en marche. Il n’y a rien de plus contraire à notre vie chrétienne que le fixisme, le refus d’avancer, d’évoluer sous la mouvance de l’Esprit… Il ne faut pas seulement être présent, mais il faut être disponible à ce que Dieu vienne me rencontrer sur la voie qu’Il m’a tracée pour me demander… d’avancer, tout simplement !

Regardons Marie : elle a découvert la virginité consacrée pour Dieu. Il n’y a pas de voie plus magnifique. Elle s’y consacre totalement. Et pourtant, l’ange vient lui demander d’être mère. A l’opposé de sa vocation initiale ! Parce que Marie est disponible, parce que Marie est ouverte à la rencontre de Dieu, parce que Marie ne s’est pas accaparé cette virginité qu’elle avait perçue comme la voie de Dieu, Marie va accepter l’autre voie, de Dieu aussi, celle de la maternité.

Dans l’attente de Dieu, passer de l’Ecce au Fiat

L’attente, c’est donc cette présence et cette disponibilité. Plus nous sommes présents et disponibles, plus Dieu pourra nous trouver et nous demander des choses inattendues par rapport à ce que nous pouvions prévoir de notre vie spirituelle, voire disproportionnées à nos capacités humaines ! Les plus grands saints sont souvent les plus pauvres, les plus faibles, comme nous le rappelle saint Paul : « Ce que le monde considère comme faible et fragile, voilà ce que Dieu a choisi. » Voyez en Marie : elle, une petite vierge de quinze ans, de Nazareth ( « Que peut-il sortir de bon de Nazareth ? ») devient la Mère du Sauveur !

Pour acquérir, à l’image de Marie, cette qualité de présence et de disponibilité, c’est-à-dire l’attente, il nous faut demander la Foi et l’Espérance. La Foi, parce que la Foi c’est la confiance en ce que Dieu me donne ; c’est l’acceptation du don de Dieu. La Foi est l’acceptation de ma vie car c’est la vie que Dieu m’a donnée, même si elle n’est pas celle dont je rêvais. Ceci est pour la présence : la Foi me donne la présence à Dieu. Et c’est pourquoi les Pères de l’Eglise dirent que « Marie a engendré dans la Foi avant que d’engendrer dans la chair… »

Et puis, il y a l’Espérance, cette ouverture du cœur vers le Ciel, vers Dieu, vers la Rencontre, Rencontre plus intime encore que celle dans laquelle je me situe présentement. Cela c’est pour la disponibilité. Foi et Espérance, voilà ce que nous devons demander dans ce quatrième dimanche de l’Avent pour reproduire en nous ce que Marie, « cette cadette du genre humain » (CLAUDEL) non pas tant par l’âge que parce qu’elle ignorait le péché, a réalisé : vivre dans une telle attente de Dieu, que Dieu puisse naître en notre cœur !

Mgr Jean-Marie LE GALL, Aumônier catholique H.I.A Percy, Clamart

Lectio divina quotidienne sur Tweeter : @mgrjmlegall

Qu’est ce qu’une lectio divina ?

Une lectio divina est un commentaire biblique sous le mode d’une lecture spirituelle et priante. C’est une méditation sur les textes de l’Écriture Sainte proposés par l’Église pour la Messe du jour.

Retrouvez la Lectio divina quotidienne de Mgr Le Gall sur X : @mgrjmlegall

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Biographie

Jean-François Guérin

Jean-François Guérin naquit à Loches au cœur de la Touraine le 25 juillet 1929 d’Albert Guérin et de Camille Linard, charcutiers dans cette ville ; il fut baptisé le 9 mars 1930 dans la collégiale Saint-Ours sous le prénom de Jean. Ses deux parents sont originaires d’Artannes-sur-Indre où il suivit sa première scolarité, dans une famille qui n’était pas particulièrement marquée par la foi.

Installé chez sa mère à Paris, il s’ouvrit de sa vocation à un prêtre de Versailles. C’est pourquoi, contre l’avis de sa famille, il entra au séminaire de Versailles, en 1949, à vingt ans. Les premières années de sa formation furant vraiment fondatrices pour lui, marquées par la forte spiritualité sacerdotale enseignée par les formateurs sulpiciens. Ces années furent coupées par son temps de service militaire en Tunisie et marquées par le décès de son père. Premier tournant dans son itinéraire : il décida de quitter Versailles pour revenir à Tours, puis il intégra le Séminaire français de Rome et, le 29 juin 1955, il fut ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Gatien par Mgr Gaillard.

D’abord vicaire à la cathédrale de Tours, il fut nommé aumônier des lycées Descartes, Balzac et Grandmont à Tours où sa santé souffre un peu de l’intensité de son engagement auprès des jeunes. Souvent il les emmena à Fontgombault, une abbaye bénédictine qui eut une importance centrale dans sa vie et son sacerdoce : il en devint oblat en 1961. Quittant Tours, il fut envoyé à Paris pour des études de droit canonique, qu’il commença en 1965.  Pendant ces études, il était aussi confesseur à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où il fut inspiré par les intuitions ecclésiales et missionnaires de Monseigneur Charles, recteur de la Basilique, avec lequel se créa une amitié. Les études terminées, il devint délégué général de l’Œuvre d’Orient en 1968 et garda cette charge, qui consistait à recueillir des fonds pour aider les écoles, dispensaires et œuvres caritatives dans les paroisses de toute la France, jusqu’en 1975.

À Paris, son ministère se déployait entre l’œuvre d’Orient, la mission de chapelain au Sacré Cœur et un ministère qui se dessina peu à peu auprès d’étudiants, hommes et femmes, qui le rejoignirent bientôt pour une heure d’adoration silencieuse mensuelle, à Montmartre. De ce silence, naquit l’idée d’une messe hebdomadaire en 1968. Elle est célébrée à la chapelle du Bon Secours, rue Notre-Dame-des-Champs, chapelle toute proche des bureaux de l’Œuvre d’Orient. L’abbé Guérin entendait donner à ces jeunes gens une solide formation centrée sur la vie intérieure, la vie sacramentelle, sur le discernement des vocations, mariage, sacerdoce, vie religieuse. Son action apostolique auprès de ce groupe comprendra aussi des camps – un mélange entre retraite et vacances, ce qui donna naissance aux futurs « Routes Saint-Martin ». Mais dans le temps de la réforme liturgique, il leur transmit aussi sa docilité envers les décisions du Concile et du Pape, face à certains qui ne veulent rien entendre sur le nouveau missel promulgué par le Pape Paul VI.

Proche des moines bénédictins de Fontgombault et des Sœurs Servantes des Pauvres, l’abbé Guérin accompagna des jeunes vers des vocations religieuses, contemplatives et apostoliques. Mais, plusieurs jeunes gens lui partagèrent leur désir de devenir prêtres diocésains. En février 1976, le cardinal Siri, archevêque de Gênes et Dom Jean Roy, Père Abbé de Fontgombault, se rencontrèrent à Rome où ce dernier demanda au cardinal s’il est possible d’accueillir des amis français à Gênes. L’accord fut immédiat : les études au séminaire seraient gratuites et un couvent capucin situé à dix-sept kilomètres du centre-ville serait mis à leur disposition. C’est alors que le 1er novembre 1976, commença la Communauté Saint-Martin par un cours intensif en italien ; suivirent les travaux à entreprendre au couvent de Voltri qui est en très mauvais état. Les années italiennes furent celles de la fondation, avec l’appui constant du cardinal Giuseppe Siri, qui, à sa démission, nomma l’abbé Guérin chanoine d’honneur de sa cathédrale.

L’année 1993 fut celui du retour en France, pour les membres de la Communauté. Aidé par les premiers membres, l’abbé Guérin guida cette installation à Candé-sur-Beuvron, dans le diocèse de Blois. Ce furent des années plus difficiles, marquées par différents problèmes de santé. L’abbé Guérin fut de plus en plus secondé. En février 2004, il présenta sa démission. Demeuré à Candé, il fut rappelé à Dieu le 21 mai 2005. Après ses obsèques à la cathédrale Saint-Louis de Blois, il fut inhumé au cimetière d’Artannes-sur-Indre, son village natal.

Le 18 juillet 2024, un communiqué faisant état des conclusions du rapport de la visite pastorale a révélé des faits reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté à l’abbé Guérin. Nous entendons avec douleur la souffrance que certains ont pu exprimer auprès des visiteurs et allons effectuer courageusement ce travail de relecture qui permettra de faire évoluer cette page. Afin de recueillir la parole des personnes qui souhaiteraient se manifester, vous pouvez contacter, au nom de Mgr Matthieu Dupont qui a été nommé assistant apostolique de la communauté, la Cellule d’écoute des diocèses des Pays-de-Loire à l’adresse suivante : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com

Biographie

Don Paul Préaux

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Don Paul Préaux, né le 6 octobre 1964 à Laval (Mayenne), rentre au séminaire de la Communauté Saint-Martin alors installée à Voltri (diocèse de Gênes, Italie) en 1982. Il est ordonné diacre en avril 1988 à Saint Raphaël (Var) par le cardinal Siri et obtient son baccalauréat de philosophie et de théologie. L’année suivante, le 4 juillet, il est ordonné prêtre à Gênes par le cardinal Canestri.

En 1990, don Paul obtient une licence canonique de théologie dogmatique à Fribourg (Suisse) et devient responsable de la maison de formation de Voltri. Il est envoyé à Rome en 1992 pour l’année d’habilitation au doctorat et commence ensuite sa thèse.

Nommé, en 1995, chapelain au sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon (Orne), il devient recteur de ce sanctuaire consacré à la prière pour les défunts, charge qu’il occupera jusqu’à son élection comme Modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Pendant cette période, don Paul est également membre du conseil presbytéral du diocèse de Sées pendant six ans et secrétaire du même conseil pendant 3 ans.

Docteur en théologie en 2005, don Paul est l’auteur d’une thèse sur Les fondements ecclésiologiques du Presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire. Enseignant la théologie dogmatique à l’École de théologie de la Communauté, depuis 1993, il intervient également dans différents lieux d’enseignement, comme le Centre d’études théologiques de Caen. Il est également sollicité pour prêcher des retraites et intervenir dans différents diocèses et communautés, notamment des thèmes de la spiritualité sacerdotale et de l’espérance chrétienne, sur lesquels il a publié des ouvrages.  Renvoi à la page de ses publications.

Le 26 avril 2010, don Paul Préaux est élu Modérateur général de la Communauté Saint-Martin et réélu en 2016 à cette charge pour un nouveau mandat de six ans. Il est à nouveau élu à cette charge en 2022 pour un dernier mandat.